- Théâtre contemporain
- Théâtre national de la Colline
- Paris 20ème
Antoine m’a vendu son destin

Mis en scène par Dieudonné Niangouna
Avec Dieudonné Niangouna
- Dieudonné Niangouna
7/10
- Théâtre national de la Colline
- 15, rue Malte-Brun
- 75020 Paris
- Gambetta (l.3)
Itinéraire
Billets de 14,00 à 36,00 €
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Afin de déjouer un complot et démasquer les conspirateurs, le redoutable tyran Antoine met en scène avec ses généraux un faux coup d’État. Mais rien ne se passe comme prévu et Antoine attend en vain qu’on vienne le libérer de la prison dans laquelle il s’est fait enfermer.
Dans le huis clos de cet univers carcéral, il redeviendra un homme parmi les hommes. Antoine a changé de combat : ses armes ne seront plus jamais les mêmes. Programmée au festival Mantsina sur scène de Brazzaville en 2015, la lecture de cette tragédie loufoque a été interdite.
Cette création témoigne du profond engagement de Dieudonné Niangouna et de son admiration pour le grand auteur congolais Sony Labou Tansi.
1 critique
Antoine, despote « au nom du peuple et de la constitution », se fait enfermer en prison pour déjouer un complot. Au lieu d’aller jusqu’au bout du plan prévu, ses deux complices le laissent moisir en captivité, font croire à sa mort et organisent ses funérailles. Abandonné de tous, fou de douleur, le tyran redevient peu à peu un homme… Résultat : quand on vient le chercher pour reprendre les rênes de son pays, il refuse le pouvoir, lui préférant les murs d’une prison qui sera sa dernière demeure.
Sur le plateau du petit théâtre de la Colline - transformé pour l’occasion en dispositif trifrontal – Dieudonné Niangouna, alias Dido, s’adresse à Sony Labou Tansi, son illustre prédécesseur, puis au personnage de sa pièce, Antoine. Plus tard, Dariétou Keita interprète à son tour Dido, pour évoquer la rencontre entre les deux hommes : le père spirituel et l’héritier, le poète senior et le poète junior. Cela vous semble manquer de clarté ? Un peu nébuleux, voire fouillis, ce pitch ? C’est malheureusement le sentiment que l’on éprouve face à la pièce. A trop vouloir en dire, Dieudonné Niangouna perd le spectateur.
A l’image du capharnaüm qui tient lieu de décor, le spectacle est une sorte de puzzle d’une heure trente impossible à recomposer. Reste la poésie, celle de Dido, celle de Sony, celle du Congo, celle de l’Afrique…
Sur le plateau du petit théâtre de la Colline - transformé pour l’occasion en dispositif trifrontal – Dieudonné Niangouna, alias Dido, s’adresse à Sony Labou Tansi, son illustre prédécesseur, puis au personnage de sa pièce, Antoine. Plus tard, Dariétou Keita interprète à son tour Dido, pour évoquer la rencontre entre les deux hommes : le père spirituel et l’héritier, le poète senior et le poète junior. Cela vous semble manquer de clarté ? Un peu nébuleux, voire fouillis, ce pitch ? C’est malheureusement le sentiment que l’on éprouve face à la pièce. A trop vouloir en dire, Dieudonné Niangouna perd le spectateur.
A l’image du capharnaüm qui tient lieu de décor, le spectacle est une sorte de puzzle d’une heure trente impossible à recomposer. Reste la poésie, celle de Dido, celle de Sony, celle du Congo, celle de l’Afrique…
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