Critiques pour l'événement Antoine m’a vendu son destin
Antoine, despote « au nom du peuple et de la constitution », se fait enfermer en prison pour déjouer un complot. Au lieu d’aller jusqu’au bout du plan prévu, ses deux complices le laissent moisir en captivité, font croire à sa mort et organisent ses funérailles. Abandonné de tous, fou de douleur, le tyran redevient peu à peu un homme… Résultat : quand on vient le chercher pour reprendre les rênes de son pays, il refuse le pouvoir, lui préférant les murs d’une prison qui sera sa dernière demeure.
Sur le plateau du petit théâtre de la Colline - transformé pour l’occasion en dispositif trifrontal – Dieudonné Niangouna, alias Dido, s’adresse à Sony Labou Tansi, son illustre prédécesseur, puis au personnage de sa pièce, Antoine. Plus tard, Dariétou Keita interprète à son tour Dido, pour évoquer la rencontre entre les deux hommes : le père spirituel et l’héritier, le poète senior et le poète junior. Cela vous semble manquer de clarté ? Un peu nébuleux, voire fouillis, ce pitch ? C’est malheureusement le sentiment que l’on éprouve face à la pièce. A trop vouloir en dire, Dieudonné Niangouna perd le spectateur.
A l’image du capharnaüm qui tient lieu de décor, le spectacle est une sorte de puzzle d’une heure trente impossible à recomposer. Reste la poésie, celle de Dido, celle de Sony, celle du Congo, celle de l’Afrique…
Sur le plateau du petit théâtre de la Colline - transformé pour l’occasion en dispositif trifrontal – Dieudonné Niangouna, alias Dido, s’adresse à Sony Labou Tansi, son illustre prédécesseur, puis au personnage de sa pièce, Antoine. Plus tard, Dariétou Keita interprète à son tour Dido, pour évoquer la rencontre entre les deux hommes : le père spirituel et l’héritier, le poète senior et le poète junior. Cela vous semble manquer de clarté ? Un peu nébuleux, voire fouillis, ce pitch ? C’est malheureusement le sentiment que l’on éprouve face à la pièce. A trop vouloir en dire, Dieudonné Niangouna perd le spectateur.
A l’image du capharnaüm qui tient lieu de décor, le spectacle est une sorte de puzzle d’une heure trente impossible à recomposer. Reste la poésie, celle de Dido, celle de Sony, celle du Congo, celle de l’Afrique…
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