- Théâtre contemporain
- Théâtre du Rond-Point
- Paris 8ème
Azimut
- Mustapha Aït Ouarakmane
- Yassine Srasi
- Samir Lâaroussi
- Younes Hammich
- Mohammed Hammich
- Amal Hammich
- Najib El Maimouni Idrissi
- Abdelaziz El Haddad
- Adel Châaban
- Achraf Mohammed Châaban
- Younes Yemlahi
- Théâtre du Rond-Point
- 2bis, Avenue Franklin D. Roosevelt
- 75008 Paris
- Franklin D. Roosevelt (l.1, l.9)
Début des années 2000, un groupe d'acrobates marocains s'entraîne sur une plage de Tanger. Le chorégraphe et metteur en scène Aurélien Bory découvre la beauté d'une pratique singulière, une acrobatie des corps en mouvements fluides, courbes, circulaires. Il décide de fonder le Groupe acrobatique de Tanger.
L'aventure, dit-il, tient du miracle.
Le spectacle de cirque Azimut mêle des acrobaties qui font réfléchir sur l'infraction aux lois gravitationnelles, sur les liens entre le sol et le ciel, le grand écart entre l'être terre à terre et le rêveur qui s'envole.
L'avis de la rédaction : Du cirque dans un théâtre, quel programme alléchant !
Ce spectacle très sombre mélange des tableaux intrigants sur la vie, la mort, l’équilibre et la gravité. Des chorégraphies agrémentées de chants marocains, de jeux de lumières, donnant lieu à de jolies compositions.
Rempli de petits artifices originaux, de bonnes idées, elles nous surprennent et nous impressionnent.
L'une d'entre-elles nous a particulièrement glacé le sang. Les acrobates marocains, suspendus à un câble, se laissaient tomber du plafond en poussant des cris d’effroi. Lorsqu'ensuite ils sont apparus amorphes derrière un léger rideau noir, nous avions l'impression de voir des morts aux enfers...
Même si nous n'avons pas passé un mauvais moment, le tout avait malheureusement le défaut d’être lent et dans le noir le plus complet, ce qui endort un peu.
Du noir et de la pénombres, les corps sont mis en lumière.
C'est esthétiquement très réussi et on se laisse prendre par la beauté de ces tableaux visuels faits d'acrobaties et de chants prenants.
Je regrette d'avoir raté les précédents spectacles d'Aurélien Bory (surtout Plan B paraît-il extraordinaire). Mon fils de 11 ans a adoré (celui de 8 ans a été un peu dérouté par les chants berbères). Oui c'est dans le noir, oui c'est lent - mais ça ne dure qu'une heure, hélas -, mais c'est aussi parfois drôle ou surprenant : une sorte de poésie à regarder, sans jamais s'ennuyer.
Désormais, je guetterai cet artiste et sa troupe.
Mais voilà … je me suis endormie ! Pourtant j’étais venu en pleine forme mais malgré ma lutte féroce, mes yeux m’ont trahi. Alors qu’est ce qui s’est passé ? Hé bien, c’était lent ! Oui la mise en scène est super, le décor aussi, les tableaux qui s’enchaînent magnifiques, les chants, tout, tout était magnifique. MAIS, et c’est un gros mais, c’est d’une lenteur !
Le spectacle est dans le noir complet, ça, couplé avec un spectacle lent… et on en arrive à quelque chose de moyen, qui ne tient pas ses promesses.
