- Théâtre contemporain
- Théâtre de l'Épée de Bois
- Paris 12ème
Résistance(s)
1943. Deux jeunes femmes, l'une allemande, l'autre française, sont confrontées à la dictature nazie. Sophie Scholl milite secrètement à Munich au sein du mouvement « La Rose Blanche » fondé par son frère et un de ses amis. En Picardie, la jeune Française, fille de cheminot qui participe aux sabotages contre l’occupant, cache une amie juive. Sophie s’apprête à prendre un train pour aller distribuer ses tracts politiques à Stuttgart. Loin de chez elle, l’autre jeune fille sort d’un train avec un numéro sur le bras.
AVIS DE LA REDACTION: 8/10
Dans la magnifique salle de pierre du théâtre de l'épée de bois, nous découvrons en parallèle la vie d'une jeune allemande Sophie et celle d'une française Doucette avant et pendant la seconde guerre mondiale.
Deux destins qui suivent un même chemin sans se croiser : la Résistance.
Jean-Bernard Philippot met en scène l'alternance des scènes de vie des deux jeunes femmes, c'est très réussi.
Nous suivons leur évolution et comment elles en sont venues chacune à 'résister' : Sophie rejoint la Rose Blanche et écrit des tracts pour faire prendre conscience aux jeunes allemands du vrai visage d'Hitler, Doucette va protéger une juive. Chacune avec ses moyens fait un geste d'opposition face au régime implacable, c'est bien la somme de ces gestes qui est important. Rien n'est oublié : dénonciation, arrestation, interrogatoire, déportation, déshumanisation...
Les neuf comédiens sont très bien, ils jouent juste et l'émotion est palpable lors des saluts.
Il faut noter que la pièce est jouée en allemand pour la représentation du samedi soir.
Seul petit bémol : la musique, présente trop souvent et vraiment trop forte qui couvre les paroles des comédiens surtout au début de la pièce.
Néanmoins, la Rédac' vous conseille ce spectacle, qui est assez court et accessible. Il permet aussi de faire découvrir cet épisode de notre histoire à nos ados. #NeverForget.
Valérie Leah.
Jean-Bernard Philippot met en scène l'alternance des scènes de vie des deux jeunes femmes, c'est très réussi. Nous suivons leur évolution et comment elles en sont venues chacune à 'résister' : Sophie rejoint la Rose Blanche et écrit des tracts pour faire prendre conscience aux jeunes allemands du vrai visage d'Hitler, Doucette va protéger une juive. Chacune avec ses moyens fait un geste d'opposition face au régime implacable, c'est bien la somme de ces gestes qui est important.
Rien n'est oublié : dénonciation, arrestation, interrogatoire, déportation, déshumanisation...
Les neuf comédiens sont très bien, ils jouent juste et l'émotion est palpable lors des saluts.
Il faut noter que la pièce est jouée en allemand pour la représentation du samedi soir.
Seul petit bémol : la musique, présente trop souvent et vraiment trop forte qui couvre les paroles des comédiens surtout au début de la pièce.
Néanmoins, la Rédac' vous conseille ce spectacle, qui est assez court et accessible. Il permet aussi de faire découvrir cet épisode de notre histoire à nos ados.
#NeverForget
La mise en scène orchestre intelligemment la dualité des situations en Allemagne et en France, en mettant en regard des scènes de la vie de Résistants dans chacun des deux pays.
C'est assurément une pièce à voir.
C'est fou ce nouveau défaut qui se répand de la musique trop fort sur les voix !
C'était le cas pour Rembrandt mais je crois qu'ils ont rectifié le tir
Tu me diras
Ok