- Théâtre contemporain
- Théâtre Montparnasse
- Paris 14ème
Le Bar de L'Oriental

- Théâtre Montparnasse
- 31, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Langson, Nord Tonkin, début octobre 1950.
Dans le huis-clos étouffant d’une vieille demeure coloniale, cinq personnages en quête d’eux-mêmes, se retrouvent soudain projetés dans le tourbillon de l’Histoire, au tournant de cette guerre d’Indochine qui s’annonce bientôt perdue.
Le passé ressurgit soudain, réveillant les tensions enfouies et les questions demeurées sans réponses. Que s’est-il donc passé cinq ans plus tôt, à Saïgon, au Bar de l’Oriental ? Une promesse non tenue, un amour refusé par fidélité à un autre amour, à une cause supérieure, à un enracinement corps et âme dans ce pays si attachant et énigmatique…
L'AVIS DE LA REDACTION : 9/10
Grandeur et décadence !
Cinq personnages entraînés dans la tourmente que fut la fin de la guerre d'Indochine.
Cinq êtres humains en quête d'un bonheur impossible, pris dans les remous de l'histoire.
Au coeur de cette tragédie, Dorothée - superbe Gaëlle Billaut Danno - personnage féminin captivant et insaisissable, autour de laquelle chacun évolue, dont tous espèrent quelque chose.
Mais toujours elle se dérobe ....le coeur et le combat de la belle sont ailleurs.
A peine installés nous sommes immédiatement transportés loin, bien loin, dans un monde révolu.
Un monde où la torpeur le dispute à l'urgence, où la trahison n'est qu'une arme contre l'engloutissement.
Le décor somptueux de montagnes et de forêts, la scénographie envoûtante, les lumières en demi teinte, le son lancinant de la flûte, nous restituent l'atmosphère hypnotique du lieu, sa moiteur, son malaise.
Les comédiens, plongés dans cette ambiance accablante, nous embarquent au coeur de leurs personnages. Gaëlle, Valentin, Pierre, Katia et Pascal incarnent à eux cinq tout un monde disparu.
Le texte superbe de Jean-Marie Rouart résonne d'un mur à l'autre de cette vieille demeure coloniale, s'échappe dans cette jungle inquiétante, se glisse dans une pipe d'opium ....
La mise en scène de Géraud Bénech nous raconte les passions, les rêves brisés, le sacrifice et la douleur.
Un moment unique et hors du temps !
Sylvie Tuffier
J'ai vu la pièce en première et ai regretté l'absence de pauses, de changement de rythmes et de nuances dans le jeu des acteurs qui débitaient leur rôle trop régulièrement. Le texte manquait par là de l'ampleur des petits événements qui accompagnent les grands qu'il pouvait (et aurait dû) nourrir et de sa subtilité .
Dommage !
La fin m'a laissé sur ma faim.
Cinq personnages entraînés dans la tourmente que fut la fin de la guerre d'Indochine.
Cinq êtres humains en quête d'un bonheur impossible, pris dans les remous de l'histoire.
Au coeur de cette tragédie, Dorothée - superbe Gaëlle Billaut Danno - personnage féminin captivant et insaisissable autour de laquelle chacun évolue, dont tous espèrent quelque chose.
Mais toujours elle se dérobe ....le coeur et le combat de la belle sont ailleurs.
A peine installés nous sommes immédiatement transportés, loin, bien loin, dans un monde révolu.
Un monde où la torpeur le dispute à l'urgence, où la trahison n'est qu'une arme contre l'engloutissement.
Le décor somptueux de montagnes et de forêts, la scénographie envoûtante, les lumières en demi teinte, le son lancinant de la flûte, nous restituent l'atmosphère moite et hypnotique du lieu.
Les comédiens, plongés dans cette ambiance accablante, nous embarquent au coeur de leurs personnages. Gaëlle, Valentin, Pierre, Katia et Pascal incarnent à eux cinq tout un monde disparu.
Le texte superbe de Jean-Marie Rouart résonne d'un mur à l'autre de cette vieille demeure coloniale, s'échappe dans cette jungle inquiétante, se glisse dans une pipe d'opium.
La mise en scène de Géraud Bénech nous raconte les passions, les rêves brisés, le sacrifice et la douleur.
Un moment unique et hors du temps !
Cinq personnages tourmentés par leur doutes sur l'avenir, leur remords du passé et leur attachement ou leur désabusement face à l'Indochine où la situation bascule ici en une journée.
La mise en scène est très réussie avec des lumières vraiment sublimes qui restituent une ambiance moite et tendue .
La très bonne idée est aussi la présence d'un flûtiste vietnamien traditionnel .
Les personnages sont bien campés, surtout celui du commissaire, odieux à souhait et le rôle principal de l'héroïne très émouvant.
Une belle découverte !