Critiques pour l'événement Une nuit à travers la neige
Poétique, Transperçant, Emouvant
Seule sur le plateau désert, dans la pénombre, juste baignée de quelques jeux de lumières, Ariane Pawin nous transporte avec une grande justesse et un époustouflant talent dans ce roman de Victor Hugo L’homme qui rit.
Ariane Pawin nous conte l’histoire de cet enfant « Gwynplaine » abandonné de tous, parcourant la lande par cet hivers rigoureux et glacial de 1690 pour chercher refuge.
De par la justesse de son jeu, sa gestuelle et ses modulations de voix, parfois toute en douceur puis enflammée, elle attise notre imagination.
Nous voyons cet enfant luttant contre l’effroyable tempête.
Nous marchons dans la neige à ses côtés, nous sommes effrayés par sa vision fantomatique des gibets, nous suivons les traces de pas dans la neige….
Nous sommes captivés par son histoire
Ariane Pawin redonne vie au merveilleux langage de Victor Hugo, les images défilent sous nos yeux, nous entendons le vent glacial de la Lande, nous frissonnons…
Ariane Pawin fusionne merveilleusement avec le public, par instant, elle sort du texte, vient vers nous et nous conte une petite anecdote qui nous éclaire, puis avec élégance et naturel retourne dans ce merveilleux conte.
C’est une magnifique performance. Un moment de théâtre plein d’émotions et d’images.
Seule sur le plateau désert, dans la pénombre, juste baignée de quelques jeux de lumières, Ariane Pawin nous transporte avec une grande justesse et un époustouflant talent dans ce roman de Victor Hugo L’homme qui rit.
Ariane Pawin nous conte l’histoire de cet enfant « Gwynplaine » abandonné de tous, parcourant la lande par cet hivers rigoureux et glacial de 1690 pour chercher refuge.
De par la justesse de son jeu, sa gestuelle et ses modulations de voix, parfois toute en douceur puis enflammée, elle attise notre imagination.
Nous voyons cet enfant luttant contre l’effroyable tempête.
Nous marchons dans la neige à ses côtés, nous sommes effrayés par sa vision fantomatique des gibets, nous suivons les traces de pas dans la neige….
Nous sommes captivés par son histoire
Ariane Pawin redonne vie au merveilleux langage de Victor Hugo, les images défilent sous nos yeux, nous entendons le vent glacial de la Lande, nous frissonnons…
Ariane Pawin fusionne merveilleusement avec le public, par instant, elle sort du texte, vient vers nous et nous conte une petite anecdote qui nous éclaire, puis avec élégance et naturel retourne dans ce merveilleux conte.
C’est une magnifique performance. Un moment de théâtre plein d’émotions et d’images.
La pièce est librement inspirée du roman de Victor Hugo, L’Homme qui rit (1869), et forcément le texte, poétique et fin est sublime. La partie du roman qui a été choisie raconte l’errance en 1890 d’un enfant abandonné dans une crique déserte du sud de l’Angleterre.
On ne comprend pas tout et probablement il faudrait lire l’œuvre entière pour décrypter l’ensemble mais ce mystère est plaisant. Il s’agit d’un bout d’histoire qui se tient à lui seul hors de tout. Un bout de la vie de cet enfant dont on ne sait rien. Sa rencontre avec ce bébé et cet homme au loup, rencontres qu’on imagine déterminantes pour la suite du récit mais qui ici sont des événements à part entière. Et puis lors de son cheminement dans la neige il y a la peur, la mort, l’abandon mais aussi l’espoir et la vie : doux mélange de rêve et de cauchemar.
On admire le travail de la comédienne qui alterne les moments de conte, intenses, denses et très intériorisé avec les moments d’explications adressés directement au public, petits instants de respiration. Sa voix, l’utilisation de son corps, son rythme étudié, la précision de ses images subjuguent. On est véritablement saisi par ses paroles et pendu à ses lèvres pendant une heure.
On soulignera le remarquable travail de mise en scène et en particulier de mise en lumière de Marien Tillet. Formes au sol soulignant sobrement un moment particulier, alternances de clair-obscur, découpes lumineuses du visage… Notre attention est happée par ce que l’on voit ou devine d’elle et le récit en est sublimé. Le travail sur le son d’Alban Guillemot est également très soigné avec en particulier une mise en écho de la voix de la comédienne particulièrement bien traitée. La combinaison de ce travail sur le son, la lumière et je jeu de la comédienne d’une grande intensité nous plonge véritablement et de manière très sensoriel au cœur du récit.
A voir parce que l’on aime à tout âge que l’on nous raconte des histoires.
On ne comprend pas tout et probablement il faudrait lire l’œuvre entière pour décrypter l’ensemble mais ce mystère est plaisant. Il s’agit d’un bout d’histoire qui se tient à lui seul hors de tout. Un bout de la vie de cet enfant dont on ne sait rien. Sa rencontre avec ce bébé et cet homme au loup, rencontres qu’on imagine déterminantes pour la suite du récit mais qui ici sont des événements à part entière. Et puis lors de son cheminement dans la neige il y a la peur, la mort, l’abandon mais aussi l’espoir et la vie : doux mélange de rêve et de cauchemar.
On admire le travail de la comédienne qui alterne les moments de conte, intenses, denses et très intériorisé avec les moments d’explications adressés directement au public, petits instants de respiration. Sa voix, l’utilisation de son corps, son rythme étudié, la précision de ses images subjuguent. On est véritablement saisi par ses paroles et pendu à ses lèvres pendant une heure.
On soulignera le remarquable travail de mise en scène et en particulier de mise en lumière de Marien Tillet. Formes au sol soulignant sobrement un moment particulier, alternances de clair-obscur, découpes lumineuses du visage… Notre attention est happée par ce que l’on voit ou devine d’elle et le récit en est sublimé. Le travail sur le son d’Alban Guillemot est également très soigné avec en particulier une mise en écho de la voix de la comédienne particulièrement bien traitée. La combinaison de ce travail sur le son, la lumière et je jeu de la comédienne d’une grande intensité nous plonge véritablement et de manière très sensoriel au cœur du récit.
A voir parce que l’on aime à tout âge que l’on nous raconte des histoires.
Dans le même genre