Critiques pour l'événement The Loop
Un humour décapant, un univers déglingué, une inventivité folle.
4 très bons comédiens qui ne se prennent pas au sérieux et qui pourtant sont très convaincants.
Merci de proposer de telles productions dans le privé parisien !
Bravo Romain Goupil
4 très bons comédiens qui ne se prennent pas au sérieux et qui pourtant sont très convaincants.
Merci de proposer de telles productions dans le privé parisien !
Bravo Romain Goupil
Après avoir joué à guichet fermé dans le OFF de la 78ème édition du Festival d’Avignon à l’été 2024, “The Loop” s’installe à présent au Théâtre des Béliers Parisiens pour rencontrer le public de la capitale.
États-Unis, dans ce qui semble être les années 2000 : Mike Mitchel, fils du maire de la ville, est interrogé par Douglas et Carrie, deux flics voulant en découdre avec lui. Le jeune homme, stupide comme une valise sans poignée et beauf sur les bords, est accusé d’avoir tué la jeune Angelica, dont le corps a été retrouvé tantôt, dans la mesure où il est le dernier à avoir été aperçu en sa compagnie. Pour équilibrer ce trio désopilant, l’avocate de Mike, Justine Beaver, ne tarde pas à faire son entrée haute en couleur…
"The Loop", c’est ce scénario, joué trois fois avec le postulat de l’effet papillon ; à chaque nouvelle boucle, un détail diffère provoquant, au fur et à mesure, des conséquences hilarantes dans la partition de chacun des personnages. Ainsi, la mécanique du rire va crescendo dans cette pièce où les comédiens livrent une performance extraordinaire et savoureusement rythmée. Le texte en lui-même est un morceau de haute-voltige, foisonnant de comparaisons et métaphores douteuses, de références musicales insérées inopinément (de Dalida à Jennifer) et de contrepèteries en tous genres : un régal d’une efficacité redoutable.
Robin Goupil et ses quatre formidables comédiens (Stanislas Perrin, Juliette Damy, Tristan Cottin et Aurélie Boquien Basset) offrent aux spectateurs un moment absolument exquis avec des larmes de rire et une ovation chaleureuse à la fin de la représentation.
À voir !
Marie DUMAS
États-Unis, dans ce qui semble être les années 2000 : Mike Mitchel, fils du maire de la ville, est interrogé par Douglas et Carrie, deux flics voulant en découdre avec lui. Le jeune homme, stupide comme une valise sans poignée et beauf sur les bords, est accusé d’avoir tué la jeune Angelica, dont le corps a été retrouvé tantôt, dans la mesure où il est le dernier à avoir été aperçu en sa compagnie. Pour équilibrer ce trio désopilant, l’avocate de Mike, Justine Beaver, ne tarde pas à faire son entrée haute en couleur…
"The Loop", c’est ce scénario, joué trois fois avec le postulat de l’effet papillon ; à chaque nouvelle boucle, un détail diffère provoquant, au fur et à mesure, des conséquences hilarantes dans la partition de chacun des personnages. Ainsi, la mécanique du rire va crescendo dans cette pièce où les comédiens livrent une performance extraordinaire et savoureusement rythmée. Le texte en lui-même est un morceau de haute-voltige, foisonnant de comparaisons et métaphores douteuses, de références musicales insérées inopinément (de Dalida à Jennifer) et de contrepèteries en tous genres : un régal d’une efficacité redoutable.
Robin Goupil et ses quatre formidables comédiens (Stanislas Perrin, Juliette Damy, Tristan Cottin et Aurélie Boquien Basset) offrent aux spectateurs un moment absolument exquis avec des larmes de rire et une ovation chaleureuse à la fin de la représentation.
À voir !
Marie DUMAS
Dans le même genre
Les avis de la rédaction