Critiques pour l'événement Smile
Parenthèse enchantée
Un soir de 1910, un jeune homme a rendez-vous dans un pub avec une jeune femme pour lui déclarer sa flamme, avec la complicité du barman, qui attend lui-même une lettre qui pourrait changer son destin. Le jeune homme s'appelle Charles Chaplin, ces trois personnages sont des artistes et une chose est sûre : cette soirée va bouleverser leurs vies.
La pièce est un hommage du théâtre au cinéma naissant, la mise en scène en emprunte les codes : accélérés, ralentis, flashbacks, champs/contrechamps, personnages muets, pancartes avec dialogue, noir et blanc (décors, costumes, maquillages). Chaque scène change le point de vue, reprend, complète la précédente. Le décor bouge et c'est le public qui a l'impression de se promener dans l'histoire, dans un travelling circulaire.
Le temps se dilate.
Les comédiens sont fabuleux. Tristan Robin, qui vient tout juste de reprendre le rôle, trouve dans ce barman au cœur tendre un personnage à la mesure de la diversité de son talent, entre comédie et théâtre visuel, burlesque et émotion.
Pauline Bression est touchante et gracieuse, et Alexandre Faitrouni incarne ce jeune Chaplin timide et tatillon, inventant sous nos yeux le personnage de Charlot - sans se rendre compte que ce sera le sien - avec une finesse et une originalité qui évoquent Charlot plus qu'ils ne cherchent à l'imiter.
Une réflexion sur ce que signifie "être un artiste", une bulle de délicatesse et de poésie dans ce monde de brutes.
Un soir de 1910, un jeune homme a rendez-vous dans un pub avec une jeune femme pour lui déclarer sa flamme, avec la complicité du barman, qui attend lui-même une lettre qui pourrait changer son destin. Le jeune homme s'appelle Charles Chaplin, ces trois personnages sont des artistes et une chose est sûre : cette soirée va bouleverser leurs vies.
La pièce est un hommage du théâtre au cinéma naissant, la mise en scène en emprunte les codes : accélérés, ralentis, flashbacks, champs/contrechamps, personnages muets, pancartes avec dialogue, noir et blanc (décors, costumes, maquillages). Chaque scène change le point de vue, reprend, complète la précédente. Le décor bouge et c'est le public qui a l'impression de se promener dans l'histoire, dans un travelling circulaire.
Le temps se dilate.
Les comédiens sont fabuleux. Tristan Robin, qui vient tout juste de reprendre le rôle, trouve dans ce barman au cœur tendre un personnage à la mesure de la diversité de son talent, entre comédie et théâtre visuel, burlesque et émotion.
Pauline Bression est touchante et gracieuse, et Alexandre Faitrouni incarne ce jeune Chaplin timide et tatillon, inventant sous nos yeux le personnage de Charlot - sans se rendre compte que ce sera le sien - avec une finesse et une originalité qui évoquent Charlot plus qu'ils ne cherchent à l'imiter.
Une réflexion sur ce que signifie "être un artiste", une bulle de délicatesse et de poésie dans ce monde de brutes.
Très émouvant !
Une mise en scène soignée avec ce pari fou du Noir et Blanc.
Beau trio d'acteurs qui ont su transmettre des moments d'émotions et de tendresse.
Nous avons aimé cette pause de douceur et d'amour mélancoliques.
La salle comble et les applaudissements sont les meilleurs indicateurs !
Une mise en scène soignée avec ce pari fou du Noir et Blanc.
Beau trio d'acteurs qui ont su transmettre des moments d'émotions et de tendresse.
Nous avons aimé cette pause de douceur et d'amour mélancoliques.
La salle comble et les applaudissements sont les meilleurs indicateurs !
Poétique, Magique, Réjouissant.
Le théâtre-cabaret « Nouvelle Eve », joli écrin vintage, chaleureux, vous invite à venir applaudir, Smile.
Vous pouvez vous installer autour d’une petite table avec vos amis, des boissons vous sont proposées aimablement.
Smile vous mènera par magie au début du siècle dernier et fera renaitre sur scène l’univers cinématographique en noir et blanc.
Le décor, les costumes, le jeu des comédiens, les lumières, la musique, vous transportent en 1910. C’est extraordinaire.
Chapeau melon, moustache, parapluie, nous voyageons dans le temps.
Les comédiens se déplacent au rythme cadencé des vieux films dans une chorégraphie ciselée et orchestrée avec doigté.
« Un bar du Nord de Londres, un jeune homme amoureux est en retard, une jeune femme s’impatiente, un barman s’apprête à réaliser son rêve. Il y a des rendez-vous qui peuvent changer une vie .. »
Quel est donc ce rendez-vous qui a bouleversé la vie de Chaplin ?
La mise en scène est dynamique et vivante, les scénettes se stoppent, se rembobinent et repartent avec un nouvel essai. C’est amusant et brillamment agencé.
Nous sommes bluffés par la gestuelle des comédiens qui tel des automates remontent la trame du récit. Cela rappelle les films super8 que pour le plaisir et le rire on regarde en marche arrière.
La scénographie reflète l’ambiance d’un vieux bar dans la banlieue londonienne, c'est chaleureux.
Les lumières et la musique intensifient les émotions et nous baignent dans l’univers du cinématographe des premiers films.
Pauline Bression, Alexandre Faitrouni, Dan Menasche semblent tous trois sortis d’un film en noir et blanc.
Ils nous enchantent et nous séduisent.
Le théâtre-cabaret « Nouvelle Eve », joli écrin vintage, chaleureux, vous invite à venir applaudir, Smile.
Vous pouvez vous installer autour d’une petite table avec vos amis, des boissons vous sont proposées aimablement.
Smile vous mènera par magie au début du siècle dernier et fera renaitre sur scène l’univers cinématographique en noir et blanc.
Le décor, les costumes, le jeu des comédiens, les lumières, la musique, vous transportent en 1910. C’est extraordinaire.
Chapeau melon, moustache, parapluie, nous voyageons dans le temps.
Les comédiens se déplacent au rythme cadencé des vieux films dans une chorégraphie ciselée et orchestrée avec doigté.
« Un bar du Nord de Londres, un jeune homme amoureux est en retard, une jeune femme s’impatiente, un barman s’apprête à réaliser son rêve. Il y a des rendez-vous qui peuvent changer une vie .. »
Quel est donc ce rendez-vous qui a bouleversé la vie de Chaplin ?
La mise en scène est dynamique et vivante, les scénettes se stoppent, se rembobinent et repartent avec un nouvel essai. C’est amusant et brillamment agencé.
Nous sommes bluffés par la gestuelle des comédiens qui tel des automates remontent la trame du récit. Cela rappelle les films super8 que pour le plaisir et le rire on regarde en marche arrière.
La scénographie reflète l’ambiance d’un vieux bar dans la banlieue londonienne, c'est chaleureux.
Les lumières et la musique intensifient les émotions et nous baignent dans l’univers du cinématographe des premiers films.
Pauline Bression, Alexandre Faitrouni, Dan Menasche semblent tous trois sortis d’un film en noir et blanc.
Ils nous enchantent et nous séduisent.
Ce spectacle a un charme fou, une originalité pleine d'adresses et une élégance douce et feutrée. Un touchant et singulier moment de théâtre qui nous conduit avec simplicité et évidence vers l’émotion.
« Septembre 1910. Un bar du nord de Londres. Un jeune homme amoureux est en retard. Une jeune femme s'impatiente. Un barman s'apprête à réaliser son rêve. Et quand le hasard s'emmêle et vous sourit… Il y a des rendez-vous qui peuvent changer une vie, d'autres qui peuvent changer l'histoire. »
Le traitement dramaturgique et scénique compose astucieusement une forme de théâtre en noir et blanc. Une façon habile par ailleurs de rendre un hommage aux débuts du cinématographe en nous faisant vivre avec gourmandise plusieurs narrations de la même histoire.
C’est une histoire vraie dont on nous parle, celle d’un amour empêché par excès d’amour. L’histoire d’un grand petit homme, illustre artiste de ce septième art naissant qu’il a contribué a façonné et dont la silhouette devenue mythique et signifiante du comique de situations mêlé de tragique reste gravée dans la mémoire collective.
Voici une expérience narrative détonante qui nous cueille littéralement. On ne voir rien venir et on est pris au jeu progressivement, insidieusement même, avant de s’apercevoir que nous sommes touchés et émus par le récit et les atours dont il est vêtu. Car la façon est belle et sert la cause avec délicatesse, la rendant romanesque à la manière d’un récit documenté aux allures romantiques et émouvantes d’une fiction bien ficelée.
Nicolas Nebot et Dan Menasche apportent à la structure de la pièce un réalisme onirique captivant. Ils multiplient les répétitions de l’énonciation par des combinaisons jouant sur les rythmes de mouvements, les silences et les paroles muettes, les scènes jouées explicitement.
La mise en scène de Nicolas Nebot est d’une précision d’orfèvre et d’une inventivité spectaculaire. Les lumières de Laurent Béal servent à merveille les nuances d’ambiances. Les costumes de Marie Credou tout comme la musique de Dominique Mattei et la scénographie de Nicolas Nebot assisté de Mehdi Garriges et Kevin Kerivel contribuent au naturalisme indispensable à la crédibilité et à la beauté de l’esthétique d’ensemble.
Il ne reste plus qu’à la distribution de nous entreprendre. Ce qu’elle réussit pleinement. Pauline Bression, Alexandre Faitrouni et Dan Menasche habitent et font vivre les personnages avec brio. Pêchus et troublants, justes et convaincants, elle et ils nous font partager un pur moment de bonheur et nous emporte haut la main dans ce spectaculaire et émouvant moment de théâtre en noir et blanc.
Un spectacle très chaleureux, pittoresque et fascinant. Un texte adroitement écrit, une mise en vie des plus abouties et une fichue bonne interprétation.
Voici un spectacle de belle qualité que je recommande vivement !
« Septembre 1910. Un bar du nord de Londres. Un jeune homme amoureux est en retard. Une jeune femme s'impatiente. Un barman s'apprête à réaliser son rêve. Et quand le hasard s'emmêle et vous sourit… Il y a des rendez-vous qui peuvent changer une vie, d'autres qui peuvent changer l'histoire. »
Le traitement dramaturgique et scénique compose astucieusement une forme de théâtre en noir et blanc. Une façon habile par ailleurs de rendre un hommage aux débuts du cinématographe en nous faisant vivre avec gourmandise plusieurs narrations de la même histoire.
C’est une histoire vraie dont on nous parle, celle d’un amour empêché par excès d’amour. L’histoire d’un grand petit homme, illustre artiste de ce septième art naissant qu’il a contribué a façonné et dont la silhouette devenue mythique et signifiante du comique de situations mêlé de tragique reste gravée dans la mémoire collective.
Voici une expérience narrative détonante qui nous cueille littéralement. On ne voir rien venir et on est pris au jeu progressivement, insidieusement même, avant de s’apercevoir que nous sommes touchés et émus par le récit et les atours dont il est vêtu. Car la façon est belle et sert la cause avec délicatesse, la rendant romanesque à la manière d’un récit documenté aux allures romantiques et émouvantes d’une fiction bien ficelée.
Nicolas Nebot et Dan Menasche apportent à la structure de la pièce un réalisme onirique captivant. Ils multiplient les répétitions de l’énonciation par des combinaisons jouant sur les rythmes de mouvements, les silences et les paroles muettes, les scènes jouées explicitement.
La mise en scène de Nicolas Nebot est d’une précision d’orfèvre et d’une inventivité spectaculaire. Les lumières de Laurent Béal servent à merveille les nuances d’ambiances. Les costumes de Marie Credou tout comme la musique de Dominique Mattei et la scénographie de Nicolas Nebot assisté de Mehdi Garriges et Kevin Kerivel contribuent au naturalisme indispensable à la crédibilité et à la beauté de l’esthétique d’ensemble.
Il ne reste plus qu’à la distribution de nous entreprendre. Ce qu’elle réussit pleinement. Pauline Bression, Alexandre Faitrouni et Dan Menasche habitent et font vivre les personnages avec brio. Pêchus et troublants, justes et convaincants, elle et ils nous font partager un pur moment de bonheur et nous emporte haut la main dans ce spectaculaire et émouvant moment de théâtre en noir et blanc.
Un spectacle très chaleureux, pittoresque et fascinant. Un texte adroitement écrit, une mise en vie des plus abouties et une fichue bonne interprétation.
Voici un spectacle de belle qualité que je recommande vivement !
On est transposé au Mitz, petit bar sympathique tenu par un barman étonnant et fantasque. Une jeune fille attend un homme qui tarde à venir. On sait déjà que cette soirée sera décisive pour au moins l’un d’entre eux.
L’idée de cette pièce est très originale, en effet nous sommes réellement téléportés dans le passé puisque la pièce est en noir et blanc. C’est un concept inédit où tout est étudié, maquillage, décor, effet de jeu cinématographique de l’époque, pour rendre l’ensemble le plus réaliste possible. Sans être saisissant et parfait, cela fonctionne et on se laisse duper gentiment en se permettant d’y croire.
Il y a un côté magique dans cette proposition insolite et on passe un moment très agréable. Le cabaret de la nouvel Eve participe à ce plaisir, attablé à une petite table, un verre à la main on finit de se croire dans les années 20.
Les trois acteurs sont parfaits, drôles, attachants et attendrissants, la mise en scène efficace. L’histoire est amusante et l'on découvre cette petite anecdote sur la vie de Charlie Chaplin avec intérêt. L'on est même choppé à la fin par la dernière scène très émouvante.
On ressort le sourire aux lèvres et c’est bon. A voir !
L’idée de cette pièce est très originale, en effet nous sommes réellement téléportés dans le passé puisque la pièce est en noir et blanc. C’est un concept inédit où tout est étudié, maquillage, décor, effet de jeu cinématographique de l’époque, pour rendre l’ensemble le plus réaliste possible. Sans être saisissant et parfait, cela fonctionne et on se laisse duper gentiment en se permettant d’y croire.
Il y a un côté magique dans cette proposition insolite et on passe un moment très agréable. Le cabaret de la nouvel Eve participe à ce plaisir, attablé à une petite table, un verre à la main on finit de se croire dans les années 20.
Les trois acteurs sont parfaits, drôles, attachants et attendrissants, la mise en scène efficace. L’histoire est amusante et l'on découvre cette petite anecdote sur la vie de Charlie Chaplin avec intérêt. L'on est même choppé à la fin par la dernière scène très émouvante.
On ressort le sourire aux lèvres et c’est bon. A voir !
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