Belle adaptation de Roméo et Juliette... De bons comédiens, des musiciens, des figurants pour un plateau de plus de 20 personnes.
Une mise en scène agréable dans une ambiance de "parrain", des décors simples mais grandioses à la fois, qui par modulations diverses créent l'environnement et l'ambiance à merveille.
Très beau Spectacle !

Après la surprise dépassée de l'adaptation très libre de la pièce, c'est avec plaisir que l'on retrouve l'œuvre de Roméo et Juliette à la véritable mode shakespearienne : alliance du comique et du tragique, qui constitue l’essence même de la dramaturgie de ce dernier.
La pièce est portée par de bons comédiens et une mise en scène attrayante ce qui rend le moment agréable (musique, danse).
On se laisse bercer par ce spectacle accessible à tous et on se surprend même à rire !
A noter tout de même que les deux acteurs principaux manquent d' un peu de métier pour faire passer leurs émotions (Juliette est très terne notamment).
Au finale, un beau dimanche après-midi au théâtre.

J'ai adoré ce couple d'acteurs, Niels Schneider et Ana Girardot, qui nous ont offert un Roméo et une Juliette pleins de fraîcheur, de complicité, de passion lumineuse... avec son revers dans le drame, l'espoir, puis le désespoir et la douleur extrême, qui piétinait leur vie, et... notre poitrine.
Ben Volio, Mercutio, Grégoire, La nourrice, le frère Laurent, tous formidables.
Magnifique.

J'aurais aimé vous dire que j'ai apprécié cette adaptation parce que je suis un grand fan de l'oeuvre de Shakespeare. Mais franchement j'ai été globalement très déçu par cette version de Roméo et Juliette. Roméo tient la route, et tient même à bout de bras l'ensemble, Juliette étant quant à elle est vraiment un ton en dessous.
Ce qui peut paraître étonnant c'est qu'un certain nombre de spectateurs autour de moi semblaient réellement apprécier. Sans dire que c'est raté, je dirai simplement que je n'ai pas aimé.

L'affiche des deux portraits des comédiens jouant Juliette et Roméo était plus prometteuse que la réalité du jeu en scène. En effet, j'ai été un peu déçue de ces deux héros manquant de réalisme et de prise de conscience du drame. Ils jouent un peu trop léger et restent beaux en toutes circonstances...
On sent que l'accent de la pièce a principalement été mis sur la mise en scène assez fluide et rythmée, le décor et lumières presque dignes de la comédie française, de l'effet de troupe avec des scènes de combat réalistes, mais pas assez sur le jeu lui-même. De ce fait, on décroche un peu.
Heureusement Valérie Mairesse a une intelligence du texte et nous concrétise l'histoire avec sa maturité et sa fraîcheur, ainsi que des beaux rôles tels que Grégoire, le père de Juliette et surtout : le prêtre est sublime!
Une pièce à découvrir au théâtre peut-être auprès des plus jeunes.

J'ai adoré. L'histoire est connue mais cette nouvelle adaptation la dépoussière ! Roméo et Juliette sont d'une fraicheur à couper le souffle. En l'espace d'une soirée, j'ai pleuré, rit, me suis indignée, été terrifiée...
Bravo !

On reconnaît trop la patte de Briançon, qui éclipse le talent de Shakespeare. Trop de rire, comme du remplissage, pour compenser le manque flagrant d'émotion. Si Roméo (Niels Schneider) tient la route, Juliette en revanche ne trouve pas sa place sur la scène. Manque de métier, problèmes de texte, les bras ballants, son personnage est plat et c'est bien malheureux. Heureusement, le reste de la troupe est plutôt bon. Finalement, on voit un spectacle agréable, mais on n'entend pas ce cher William. Dommage.

C'est la pièce à aller voir en cette 2ème rentrée théâtrale avec une super mise en scène de Nicolas Briançon avec le talentueux et génialissime Niels Schneider (Roméo) et Anna Girardot (Juliette).
Du début à la fin on est prit dans cette histoire, les décors ne sont pas lourds et imposants juste ce qu'il faut pour rentrer dans cette belle histoire d'amour et en plus brillante idée de mette quelques musiciens pour jouer des airs d'Italie.

Le bilan s'avère mitigé pour ce Roméo et Juliette à la sauce Briançon. Le duo éponyme constitué par Ana Girardot et Neils Schneider se révèle être un choix judicieux tant la complicité entre les deux comédiens est évidente.
L'adaptation dopée aux films de gangsters proposée par le metteur en scène se maintient sur un fil juste et pertinent. Cependant, des défauts scéniques gênants empêchent la magie d'opérer pleinement et nous laissent frustrés : cette transposition ne permet pas à la force émotionnelle et tragique d'éclore et de s'épanouir convenablement, étouffée par un penchant boulevard non justifiable.
On aurait voulu pleurer sur le sort funeste de ces deux amoureux paralysés par des querelles familiales impossibles à dompter mais malheureusement, on rit plus qu'on ne s'émeut. Laissons le spectacle se rôder un peu plus et gageons que la barre se redressera avec succès dans les semaines qui viennent.