Critiques pour l'événement Pour en finir avec Hugh Grant
J'ai passé un excellent moment avec Pour en finir avec Hugh Grant et il ne tient qu'à vous d'en faire autant.
Il y a des pièces que je vais voir sans rien en savoir, un peu au petit bonheur la chance parce que ma position me permet de courir le risque d'une déception, ou de tomber sur une pépite, ce qui est tout de même aussi mon rôle. Car j'imagine que vous n'avez pas besoin de moi pour que je vous "révèle" ce qui se trame dans les grands théâtres parisiens.
La pièce écrite par Emmanuelle Michelet a tous les ingrédients d'une bonne comédie, ce qui est un produit en voie de disparition : de l'humour bien sur, et à plusieurs degrés, un sujet qui s'inscrit dans l'actualité.
Le seul bémol est cette affiche, certes très esthétique, mais qui connote davantage le roman noir que la comédie romantique. Si on considère ce visuel, un décor étonnamment inscrit dans les années 60-70 alors et les voix graves et chaudes de Nancy Sinatra et Lee Hazlewood chantant Summer Wine (1967) on comprend que Françoise (Catherine Hosmalin) soit d'humeur nostalgique et abuse des somnifères.
La vidéo est judicieusement utilisée. Une sorte de tableau devient fenêtre sur les toits parisiens. plus tard il permettra de suivre les échanges de messages entre les personnages comme si on les lisait sur l'écran de leur black mirror en toute indiscrétion. Ou encore de savourer les commentaires off d'un trajet Bondoufle-Paris, 27 kilomètres jalonnés de soucis comme les franciliens en subissent quotidiennement dans les transports en commun.
Déboule Chloé (Lubna Gourion), affichant glorieusement ses vingt ans, son culot et sa confiance en soi : je suis une perle de colocataire. Aux States ils mettent les retraités avec les bébés et c'est nickel. Françoise ne pourra pas échapper à la tornade qui a réponse à tout.
La gamine, ultra haut perchée, marche en S et fait des mines mais elle a bon fond. la solitude de Françoise la touche. Elle lui impose "naturellement" sa propre méthode de drague, sur internet en l'inscrivant sur un site de rencontre, lui promettant un résultat pile poil.
On sonne. Un homme (Tom Dingler) plutôt jeune s'annonce : Je suis Hugh Grant. Je viens pour vous. Catherine Hosmalin joue l'étonnée à la perfection, tergiversant que ça va pas comme c'était, ne sachant pas si elle est déçue ou inquiète.
Le retour de Chloé n'apaise pas les choses. La jeune femme pique une crise de jalousie assez raide avec des mots cruels : sous prétexte que t'es seule tu t'exposes comme une dorade en deuxième démarque et notre quinquagénaire ne sait plus à quel saint se vouer. Il faut la voir au bord de l'asphyxie, tenter de se calmer en expirant et sifflant tout en effectuant des mouvements de pantin désarticulé.
Hugh Grant avoue qu'il est Gaspard (mais je ne vous dirai pas comment il est tombé amoureux) revient avec micro et tournesol fredonnant les paroles du grand succès de Joe Dassin A toi (1976) que l'on peut entendre, selon son humeur, comme parfaitement de circonstance ou au contraire une vraie provocation.
La pièce tricote intelligemment les préoccupations de notre société, le poids de la solitude, les freins liés aux certitudes, la question de l'écart d'âge dans un couple. Les esprits chagrins diront que c'est exagéré, et pourtant non. Emmanuelle Michelet écrit largement en-dessous de la réalité. Et surtout il faut écouter combien sa plume est trempée dans l'encre de la tendresse.
Tout le monde sera d'accord pour saluer le jeu des acteurs, qui est vraiment savoureux, dans des rôles qui leur permettent de révéler différents aspects de leur talent. Leurs personnages évoluent et c'est aussi un des intérêts de la pièce.
Elle n'est présentée dans la petite salle des Mathurins que jusque fin mars. Souhaitons à l'équipe qu'un autre lieu s'en empare et lui accorde une nouvelle vie. Elle le mérite.
Il y a des pièces que je vais voir sans rien en savoir, un peu au petit bonheur la chance parce que ma position me permet de courir le risque d'une déception, ou de tomber sur une pépite, ce qui est tout de même aussi mon rôle. Car j'imagine que vous n'avez pas besoin de moi pour que je vous "révèle" ce qui se trame dans les grands théâtres parisiens.
La pièce écrite par Emmanuelle Michelet a tous les ingrédients d'une bonne comédie, ce qui est un produit en voie de disparition : de l'humour bien sur, et à plusieurs degrés, un sujet qui s'inscrit dans l'actualité.
Le seul bémol est cette affiche, certes très esthétique, mais qui connote davantage le roman noir que la comédie romantique. Si on considère ce visuel, un décor étonnamment inscrit dans les années 60-70 alors et les voix graves et chaudes de Nancy Sinatra et Lee Hazlewood chantant Summer Wine (1967) on comprend que Françoise (Catherine Hosmalin) soit d'humeur nostalgique et abuse des somnifères.
La vidéo est judicieusement utilisée. Une sorte de tableau devient fenêtre sur les toits parisiens. plus tard il permettra de suivre les échanges de messages entre les personnages comme si on les lisait sur l'écran de leur black mirror en toute indiscrétion. Ou encore de savourer les commentaires off d'un trajet Bondoufle-Paris, 27 kilomètres jalonnés de soucis comme les franciliens en subissent quotidiennement dans les transports en commun.
Déboule Chloé (Lubna Gourion), affichant glorieusement ses vingt ans, son culot et sa confiance en soi : je suis une perle de colocataire. Aux States ils mettent les retraités avec les bébés et c'est nickel. Françoise ne pourra pas échapper à la tornade qui a réponse à tout.
La gamine, ultra haut perchée, marche en S et fait des mines mais elle a bon fond. la solitude de Françoise la touche. Elle lui impose "naturellement" sa propre méthode de drague, sur internet en l'inscrivant sur un site de rencontre, lui promettant un résultat pile poil.
On sonne. Un homme (Tom Dingler) plutôt jeune s'annonce : Je suis Hugh Grant. Je viens pour vous. Catherine Hosmalin joue l'étonnée à la perfection, tergiversant que ça va pas comme c'était, ne sachant pas si elle est déçue ou inquiète.
Le retour de Chloé n'apaise pas les choses. La jeune femme pique une crise de jalousie assez raide avec des mots cruels : sous prétexte que t'es seule tu t'exposes comme une dorade en deuxième démarque et notre quinquagénaire ne sait plus à quel saint se vouer. Il faut la voir au bord de l'asphyxie, tenter de se calmer en expirant et sifflant tout en effectuant des mouvements de pantin désarticulé.
Hugh Grant avoue qu'il est Gaspard (mais je ne vous dirai pas comment il est tombé amoureux) revient avec micro et tournesol fredonnant les paroles du grand succès de Joe Dassin A toi (1976) que l'on peut entendre, selon son humeur, comme parfaitement de circonstance ou au contraire une vraie provocation.
La pièce tricote intelligemment les préoccupations de notre société, le poids de la solitude, les freins liés aux certitudes, la question de l'écart d'âge dans un couple. Les esprits chagrins diront que c'est exagéré, et pourtant non. Emmanuelle Michelet écrit largement en-dessous de la réalité. Et surtout il faut écouter combien sa plume est trempée dans l'encre de la tendresse.
Tout le monde sera d'accord pour saluer le jeu des acteurs, qui est vraiment savoureux, dans des rôles qui leur permettent de révéler différents aspects de leur talent. Leurs personnages évoluent et c'est aussi un des intérêts de la pièce.
Elle n'est présentée dans la petite salle des Mathurins que jusque fin mars. Souhaitons à l'équipe qu'un autre lieu s'en empare et lui accorde une nouvelle vie. Elle le mérite.
Quelle belle histoire d’amour, de tendresse et d’amitié que cette pièce d’Emmanuelle Michelet.
Écrite avec une malicieuse observation des codes de séduction « up to date », voguant sur les vagues d’internet où surfent les cœurs sensibles en recherche éperdue de l’âme sœur ou les fêtards et les fêtardes visant les bons coups à usage unique. Au risque de croiser, sur ces autoroutes de la foire agricole de l’amour ou du sexe, moult péteux et pétasses en quête de proies faciles.
Ici t’inquiète, Lisette, rien de bestial, Martial. Nous sommes dans de la romance pure, de la vraie, de la simplement sympa de chez sympa. Et ça fonctionne !... Nous y sommes, nous y croyons de bout en bout et nous laissons porter ainsi, au gré du vent qui souffle sur la solitude et couvre les gens de regards qui parlent, de mots qui sourient et de sentiments qui touchent, loin des âmes pourries, tout près des éclats de rire de bonheurs retrouvés.
Françoise n’a plus l’âge de perdre son temps à poster une annonce sur des sites de rencontre. Quand on est célibataire à cinquante ans, on se la coule douce autrement. La télé le soir, des mots croisés avant de se coucher, un restau avec des amies de temps à autre et c’est tout !... Nan mais et puis quoi encore, Hector ? t’as pas vu, la pièce c’est pas possible !
Chloé est la colocataire récemment installée chez Françoise. Bon, elle a un peu forcée la porte mais elle est là comme chez elle et c’est tant mieux ! Accro aux sites de rencontres vite fait-bien fait, Chloé va pousser Françoise à s’inscrire et écrire une annonce à son tour. Bingo ! Hugh Grant lui répond. En fait, il s’appelle Gaspard comme vous et moi mais c’est son alias, Hélias, t’as compris ?
Gaspard et Françoise se rencontrent une première fois. Tilt !... Chloé n’y croit pas quand elle l’apprend. Elle organise une deuxième rencontre pour contrôler la sincérité du promis. Crash !... Au jeu de l’amour et du hasard, qui peut dire qui sera le gagnant ?
La mise en scène de l’auteure et les jeux précis, pêchus et sincères des trois comédiens nous touchent et nous font passer un moment drôle, sensible et intelligent. Catherine Hosmalin est convaincante en Françoise incrédule et tendre face au bonheur. Lubna Gourion dépote, elle joue une Chloé vive autant que fragile. Tom Dingler est tout à fait crédible en amoureux sincère. Du fichu bon boulot.
Les messages de la pièce, les émotions qu’elle transporte avec finesse et efficacité font de ce spectacle un étonnant petit bijou théâtral, aussi agréable qu’inattendu. À ne pas manquer.
Écrite avec une malicieuse observation des codes de séduction « up to date », voguant sur les vagues d’internet où surfent les cœurs sensibles en recherche éperdue de l’âme sœur ou les fêtards et les fêtardes visant les bons coups à usage unique. Au risque de croiser, sur ces autoroutes de la foire agricole de l’amour ou du sexe, moult péteux et pétasses en quête de proies faciles.
Ici t’inquiète, Lisette, rien de bestial, Martial. Nous sommes dans de la romance pure, de la vraie, de la simplement sympa de chez sympa. Et ça fonctionne !... Nous y sommes, nous y croyons de bout en bout et nous laissons porter ainsi, au gré du vent qui souffle sur la solitude et couvre les gens de regards qui parlent, de mots qui sourient et de sentiments qui touchent, loin des âmes pourries, tout près des éclats de rire de bonheurs retrouvés.
Françoise n’a plus l’âge de perdre son temps à poster une annonce sur des sites de rencontre. Quand on est célibataire à cinquante ans, on se la coule douce autrement. La télé le soir, des mots croisés avant de se coucher, un restau avec des amies de temps à autre et c’est tout !... Nan mais et puis quoi encore, Hector ? t’as pas vu, la pièce c’est pas possible !
Chloé est la colocataire récemment installée chez Françoise. Bon, elle a un peu forcée la porte mais elle est là comme chez elle et c’est tant mieux ! Accro aux sites de rencontres vite fait-bien fait, Chloé va pousser Françoise à s’inscrire et écrire une annonce à son tour. Bingo ! Hugh Grant lui répond. En fait, il s’appelle Gaspard comme vous et moi mais c’est son alias, Hélias, t’as compris ?
Gaspard et Françoise se rencontrent une première fois. Tilt !... Chloé n’y croit pas quand elle l’apprend. Elle organise une deuxième rencontre pour contrôler la sincérité du promis. Crash !... Au jeu de l’amour et du hasard, qui peut dire qui sera le gagnant ?
La mise en scène de l’auteure et les jeux précis, pêchus et sincères des trois comédiens nous touchent et nous font passer un moment drôle, sensible et intelligent. Catherine Hosmalin est convaincante en Françoise incrédule et tendre face au bonheur. Lubna Gourion dépote, elle joue une Chloé vive autant que fragile. Tom Dingler est tout à fait crédible en amoureux sincère. Du fichu bon boulot.
Les messages de la pièce, les émotions qu’elle transporte avec finesse et efficacité font de ce spectacle un étonnant petit bijou théâtral, aussi agréable qu’inattendu. À ne pas manquer.
Un vrai coup de cœur. J'ai vu cette pièce une première fois le 5 octobre dernier et je mourrais d'envie de la revoir comme on aime se repasser en boucle ces comédies romantiques qui font du bien. C'est chose faite !
Une jolie histoire... Françoise, une cinquantenaire esseulée (même délaissée par son chat) se voit affublée malgré elle d'une colocataire délurée mais non moins attachante, Chloé, qui enchaîne les aventures sans lendemain grâce à une application de rencontres. Chloé ne tarde d'ailleurs pas à y entraîner Françoise. Inscrite sous le pseudo de Julia Roberts, Françoise fait rapidement la connaissance de Gaspard, alias Hugh Grant, un très séduisant... trentenaire tombé complètement sous son charme et qui va chambouler sa vie éteinte de façon "brutale" ainsi que ses principes établis. Mais pourquoi elle ? C'est drôle, touchant, romantique. Laquelle n'aimerait pas échanger sa place avec Francoise !
Catherine Hosmalin, formidable comme à son habitude, forme avec l'irrésistible Tom Dingler un duo parfait. Je n'en suis toujours pas lassée après la seconde fois, je crois que je n'en ai pas fini avec Hugh Grant ! Après tout, jamais deux sans...
Une jolie histoire... Françoise, une cinquantenaire esseulée (même délaissée par son chat) se voit affublée malgré elle d'une colocataire délurée mais non moins attachante, Chloé, qui enchaîne les aventures sans lendemain grâce à une application de rencontres. Chloé ne tarde d'ailleurs pas à y entraîner Françoise. Inscrite sous le pseudo de Julia Roberts, Françoise fait rapidement la connaissance de Gaspard, alias Hugh Grant, un très séduisant... trentenaire tombé complètement sous son charme et qui va chambouler sa vie éteinte de façon "brutale" ainsi que ses principes établis. Mais pourquoi elle ? C'est drôle, touchant, romantique. Laquelle n'aimerait pas échanger sa place avec Francoise !
Catherine Hosmalin, formidable comme à son habitude, forme avec l'irrésistible Tom Dingler un duo parfait. Je n'en suis toujours pas lassée après la seconde fois, je crois que je n'en ai pas fini avec Hugh Grant ! Après tout, jamais deux sans...
Gros coup de coeur. En fait sans les critiques d'Au Balcon, ni l'extrait vidéo d'une émission télé qui en disait beaucoup de bien, jamais je n'aurais eu la curiosité d'aller voir cette pièce. Le sujet est simple mais son traitement est bien nuancé et donne lieu à de superbes répliques que l'écart de génération entre les trois acteurs renforce.
Catherine Hosmalin, la cinquantaine, vient de perdre son chat. Elle est seule et par dépit a passé une petite annonce pour se trouver une co-locataire.
D'ailleurs, lorsque la pièce démarre, Jacqueline, le personnage interprété par Catherine Hosmalin, a le moral en berne et envisage même retirer son annonce de co-location.
Déboule alors une petite Lolita, interprétée par Lubna Gourions, confondante de naturel, qui elle vit dans l'urgence. Urgence de la rencontre d'un soir, urgence de trouver un toit où dormir, urgence de se poser un peu pour enfin prendre conscience qu'elle s'éloigne de plus en plus de ce qu'elle est au fond : une belle personne et non pas ce à quoi la réduit bien souvent sa façon de s'habiller. En entrant ainsi de plein pied dans la vie de Jacqueline, Chloé va amener Jacqueline à se créer un profil sur un site de rencontre. Au début, cette création de fiche et le choix de son avatar "JuliaRoberts" est ludique mais quand un certain "HughGrant" match avec le profil de JuliaRoberts, Jacqueline est prise de cours. Encore plus quand elle découvre qui se cache derrière HughGrant. Catherine Hosmalin fait passer énormément de choses sur scène et on s'identifie complètement à elle quand elle est sur la réserve et particulièrement quand elle est déstabilisée par Gaspard alias HughGrant.
Et si le personnage de Chloé est là pour nous prouver le contraire, que ce genre de rencontre n'est pas possible, qu'il y a obligatoirement une menace pour Jacqueline, le plus de cette pièce, c'est que l'on y croit. Les acteurs sont tous les 3 excellents. Quelques moments forts et amusants, en particulier une scène où Gaspard ne manque pas de rendre hommage à Joe Dassin. On rit beaucoup. On est aussi touché par ce que peut ressentir Jacqueline et ses tourments.
La salle était pleine, preuve que le bouche à oreilles fonctionne bien.
Excellent moment. Cette pièce mériterait qu'on en parle davantage car elle est totalement d'actualité et les insertions sur scène des messages msn que Chloé reçoit sont d'anthologie.
Joli décor également.
Catherine Hosmalin, la cinquantaine, vient de perdre son chat. Elle est seule et par dépit a passé une petite annonce pour se trouver une co-locataire.
D'ailleurs, lorsque la pièce démarre, Jacqueline, le personnage interprété par Catherine Hosmalin, a le moral en berne et envisage même retirer son annonce de co-location.
Déboule alors une petite Lolita, interprétée par Lubna Gourions, confondante de naturel, qui elle vit dans l'urgence. Urgence de la rencontre d'un soir, urgence de trouver un toit où dormir, urgence de se poser un peu pour enfin prendre conscience qu'elle s'éloigne de plus en plus de ce qu'elle est au fond : une belle personne et non pas ce à quoi la réduit bien souvent sa façon de s'habiller. En entrant ainsi de plein pied dans la vie de Jacqueline, Chloé va amener Jacqueline à se créer un profil sur un site de rencontre. Au début, cette création de fiche et le choix de son avatar "JuliaRoberts" est ludique mais quand un certain "HughGrant" match avec le profil de JuliaRoberts, Jacqueline est prise de cours. Encore plus quand elle découvre qui se cache derrière HughGrant. Catherine Hosmalin fait passer énormément de choses sur scène et on s'identifie complètement à elle quand elle est sur la réserve et particulièrement quand elle est déstabilisée par Gaspard alias HughGrant.
Et si le personnage de Chloé est là pour nous prouver le contraire, que ce genre de rencontre n'est pas possible, qu'il y a obligatoirement une menace pour Jacqueline, le plus de cette pièce, c'est que l'on y croit. Les acteurs sont tous les 3 excellents. Quelques moments forts et amusants, en particulier une scène où Gaspard ne manque pas de rendre hommage à Joe Dassin. On rit beaucoup. On est aussi touché par ce que peut ressentir Jacqueline et ses tourments.
La salle était pleine, preuve que le bouche à oreilles fonctionne bien.
Excellent moment. Cette pièce mériterait qu'on en parle davantage car elle est totalement d'actualité et les insertions sur scène des messages msn que Chloé reçoit sont d'anthologie.
Joli décor également.
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