j ai adoré, un peu peur au début, mais vue le déroulement et la mise en scène, c'est top

Plutôt déçu par cette nouvelle création. Il faut dire qu'Une histoire d'amour était particulièrement réussie.
L'histoire est pleine de bon sentiments... la thématique méritait sans doute d'être traitée de manière beaucoup plus partisane, quitte à se couper d'une partie du public.
Les comédiens sont bons et j'ai néanmoins passé un bon moment.

Une belle soirée théâtrale avec cette nouvelle pièce de Michalik. La pièce nous entraîne dans les obstacles rencontrés par des migrants arrivés à Calais. Elle est dynamique, rythmée, non larmoyante. L’écriture est engagée, mais vous plaira quelles que soient vos convictions.. Les acteurs sont excellents. À voir…

J'ai adoré. !
Pièce émouvante, inspirante, endiablée, admirablement jouée.

Magistral!

Encore un sujet poignant abordé par Alexis Michalik .... le jeu des acteurs est parfait et leur changement de rôle incessant totalement crédible... la mise en scène est moderne efficace rythmée et pertinente....cette pièce a réussi à m'arracher quelques larmes tellement la manière d'aborder le parcours de ces migrants m'a ému et touché... je suis toujours impressionné par la maestria de Michalik pour mélanger émotions, triste réalité tout en conservant une pointe d'optimisme et d'humour....une grande pièce !

Du grand théâtre !

Quelle deception....
Oui on était heureux de voir ce thème traité au théâtre... Alors oui Michalik sait construire une pièce... Oui il sait insuffler une énergie folle à ses comédiens...
Mais les ficelles ici sont trop grosses... Passons sur la bluette à l'eau de rose, passons sur les scènes qui frôlent le ridicule (la scène du banquier, le père évidemment raciste mais pas si mauvais quand même...), passons sur la laideur du dispositif scénique où à coup de videos on essaye de nous imposer un réalisme qui ne passe pas... On se demande d'ailleurs comment avec l'argent généré par ses productions, on ne respecte pas davantage le public avec un dispositif scénique digne de ce nom... Bref ras le bol de ce théâtre low cost... Et pour Michalik... Pour nous ce sera rdv plus tard...

Evènement : le Michalik nouveau est arrivé !
Et ce cru 2024 est à la hauteur de ce que l'on peut attendre de l'auteur, qu'on ne présente plus.

Passeport débutera ce vendredi 26 janvier, au Théâtre de la Renaissance, après deux répétitions générales où les amis/comédiens, ainsi que fans de la première heure dont je suis, ont pu découvrir la pièce !
Une preview qui s'est achevée sur une standing ovation, probablement la plus prompte et spontanée à laquelle il m'ait été donné d'assister...

Michalik, c'est toujours ce parfait équilibre entre la fiction et le réel.

Côté fiction : c'est avant tout une histoire qui nous embarque, des rebondissements, des personnages hauts en couleur. C'est un tourbillon frénétique de comédiens, passant d'un rôle à l'autre, d'une seconde à l'autre. C'est une narration "feel-good", qui passe souvent par une énigme, de la romance, et un peu de magie, dans une palette d'émotions où la gorge se serre avant de se déployer de rire. C'est le destin entremêlé de deux hommes en quête d'identité.

Côté réel, c'est une plongée au cœur d'un sujet social complexe et délicat, aussi informative qu'émotionnelle, sans pour autant tendre vers le pathos. C'est un jeu de lumières, de sons, de projections, qui appuient le réalisme des scènes (la réverbération des voix sous un pont, les lumières d'un tunnel pour un trajet en voiture, la vue par la fenêtre d'un train...). C'est l'écriture et l'interprétation de dialogues ciselés, justes.

Doit-on comparer ce Passeport au reste de l'oeuvre du metteur en scène à succès ?

Cela semble incontournable : ce spectacle paraît à la fois moins léger, et curieusement, plus drôle, notamment par certaines répliques et par le jeu d'acteurs (ils sont tous impeccables, avec une mention spéciale pour Kevin Razy, désopilant, et Jean-Louis Garçon, bouleversant).

Il est aussi plus nécessaire : aborder ce thème d'actualité difficile pour en faire une excellente sortie théâtre, il fallait oser...

Aloooors ! Il est comment le nouveau Michalik ?

Plein de bons sentiments, dans l'air du temps, politiquement très correct .....

Et pourtant, c'est une bonne surprise.
Cela aurait même pu en être une excellente si le talentueux auteur ne s'était pas cru obligé de terminer le spectacle par une leçon "d'humanité" parfaitement superflue.

Nous sommes dans un camp de réfugiés à Calais.
Sans pathos, nous suivons la vie de ces réfugiés dont les malheurs n'empêchent pas la solidarité et l'amitié.
Mais cela, depuis les bidonvilles de "Shantaram", nous le savions déjà.

L'écriture, dans laquelle l'humour joue un vrai rôle, le rythme intense, l'engagement incroyable des comédiens qui changent de rôles à une allure soutenue .....tous les ingrédients sont là pour nous faire vibrer, nous émouvoir et même nous faire sourire.

Bien sûr, il y a quelques clichés, mais comment les éviter ?

Il y aussi, et surtout, des êtres d'une grande humanité sur la scène.
Issa - incroyable Jean Louis Garçon - héros malheureux de ce récit qui jamais ne se plaint.
Arun - tout aussi génial Kevin Razy - dont la bonne humeur et la malice sont un antidote à toute cette misère.
Et puis Patrick, Ysmahane, Fayçal, Christopher et Manda, dont l'énergie et l'enthousiasme sont communicatifs.

Enfin, on peut saluer une fois encore le talent de Juliette Azzopardi dont les décors sont d'une créativité étonnante.

Les spectateurs, exaltés par tous ces bons sentiments, se lèvent.
Ceux là même qui dans quelques minutes, sortis du théâtre, ne lèveront pas un oeil sur le réfugié faisant la manche.
Mais ne dit on pas que ce qui se joue sur scène reste sur scène ?

Alors il est comment le nouveau Michalik ?

On dira ce qu'on voudra, cet homme là sait raconter une histoire.

Je le craignais, c'est arrivé, Michalik a encore fait du Michalik.

Je m'explique ; comme tout le monde j'ai été enchantée par Le Porteur d'Histoire, charmée par Le Cercle, emballée par Edmond, mais pas surprise par Intra-Muros et lassée par Une Histoire d'Amour.
Une mécanique, un thème, une équipe, de bons sentiments.
Il a fait l'histoire, le voyage, la création, la prison, l'homosexualité, l'homoparentalité, l'alcoolisme, il ne manquait plus que les migrants....
On dirait une rubrique de France Inter tellement c'est devenu prévisible.
Des sujets sociétaux bien pensants, et tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

On a les phrases qui font mouche, la blagounette quand ça commence à être long, les virevoltages joyeux, tous les ingrédients pour que ça fonctionne.
Ca fonctionne donc, mais on anticipe les ressorts sans trop se tromper.

Heureusement c'est un maestro du rythme, incomparable conteur, meneur de troupe.
Mais son jeu à vue systématique ne surprend plus.

Bravo à lui car c'est même devenu un style, un courant.
La jeune génération de metteurs en scène fait maintenant du Michalik au kilomètre.

Ceux qui l'adorent l'adoreront, ceux qui veulent être surpris, peut-être moins....