Critiques pour l'événement Oncle Vania, Stoev
Pourquoi certains metteurs en scène veulent ils absolument s'approprier un chef d'oeuvre ?
Faire "autrement" à tout prix ?
Moderniser ?
Galin Stoev est de ceux là.
Mais non content de signer une mise en scène aberrante et dénuée de toute émotion, il s'est aussi attaqué au texte de Tchekhov, afin dit il "de sortir certains éléments du contexte de l'époque" !
Le résultat est franchement décevant.
Le décor tout d'abord, parfaitement hideux, à mi chemin entre la salle d'attente - pourquoi ? - et les locaux d'une entreprise de déménagement - re pourquoi ? -
Ainsi, pneus et cartons répartis au hasard remplacent le domaine campagnard où se situe l'action.
Les personnages, perdus sur cette grande scène laide et presque vide s'agitent.
Chacun joue sa partition, le plus souvent en déclamant face au public, voire parlant dans un micro dont on se demande bien ce qu'il fait là !
Comble de ridicule, quelques poules font leur apparition afin de rappeler que nous sommes à la campagne, après avoir tout fait pour nous montrer l'inverse !
Les scènettes s'enchaînent avec un évident manque de fluidité, et de rythme.
Heureusement, il y a une sacré brochette de comédiens, dont certains de la Comédie française, qui, quand on leur en donne la possibilité, se connectent les uns aux autres.
Durant ces moments trop brefs, l'émotion, grande absente du spectacle, nous parvient enfin et nous fait d'autant plus regretter les mises en scène de Clément Hervieu-Léger ou d'Alain Françon, qui, eux, ont l'humilité de respecter les auteurs .....
Les adieux finaux n'en finissent pas, le temps est long, très long.
Lorsque les lumières se rallument, ma voisine russe, voyant que je partage son sentiment, se tourne vers moi et me dit " C'est quoi ça ?!? "
Faire "autrement" à tout prix ?
Moderniser ?
Galin Stoev est de ceux là.
Mais non content de signer une mise en scène aberrante et dénuée de toute émotion, il s'est aussi attaqué au texte de Tchekhov, afin dit il "de sortir certains éléments du contexte de l'époque" !
Le résultat est franchement décevant.
Le décor tout d'abord, parfaitement hideux, à mi chemin entre la salle d'attente - pourquoi ? - et les locaux d'une entreprise de déménagement - re pourquoi ? -
Ainsi, pneus et cartons répartis au hasard remplacent le domaine campagnard où se situe l'action.
Les personnages, perdus sur cette grande scène laide et presque vide s'agitent.
Chacun joue sa partition, le plus souvent en déclamant face au public, voire parlant dans un micro dont on se demande bien ce qu'il fait là !
Comble de ridicule, quelques poules font leur apparition afin de rappeler que nous sommes à la campagne, après avoir tout fait pour nous montrer l'inverse !
Les scènettes s'enchaînent avec un évident manque de fluidité, et de rythme.
Heureusement, il y a une sacré brochette de comédiens, dont certains de la Comédie française, qui, quand on leur en donne la possibilité, se connectent les uns aux autres.
Durant ces moments trop brefs, l'émotion, grande absente du spectacle, nous parvient enfin et nous fait d'autant plus regretter les mises en scène de Clément Hervieu-Léger ou d'Alain Françon, qui, eux, ont l'humilité de respecter les auteurs .....
Les adieux finaux n'en finissent pas, le temps est long, très long.
Lorsque les lumières se rallument, ma voisine russe, voyant que je partage son sentiment, se tourne vers moi et me dit " C'est quoi ça ?!? "
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