Critiques pour l'événement Marie Tudor
Nous avons d’un côté une femme politique et religieuse au tempérament de feu, n’hésitant jamais à couper des têtes. Et de l’autre une femme éperdument amoureuse d’un homme, Fabiano Fabiani, qui lui fait perdre toute raison. Un comportement qui n’est pas du goût de l’ambassadeur d’Espagne. Il va alors tout faire pour pousser la reine à la raison et lui révéler la véritable nature de l’homme qui lui a promis fidélité. Elle arrive à le confronter au fait qu'il l'a trompé en lui présentant son amante, Jane. Le fiancé de la belle demoiselle, Gilbert, triste et blessé, est prêt à tout pour sauver l’honneur de la fille, même à laisser la reine de disposer de sa vie. Mais des sentiments conflictuels entre la trahison et l'amour passionné taraude au plus profond la Reine qui s'égare. Faut-il le donner en pâture au peuple qui grogne ? Il y a surement un moyen de satisfaire le peuple et la reine. Cependant, est-ce que tout le monde sera satisfait ?
C’est un décor assez simple avec deux rideaux, pouvant changer de couleurs, que la compagnie 13, nous emmène aussi bien dans les ruelles malfamés que dans la tour de Londres. Il ne fallait rien de plus pour nous plonger au cœur d’une histoire où les intérêts de la couronne sont en rivalité avec l’amour.
Séverine Cojannot interprète avec puissance et force, cette reine despotique. Dans une robe rouge, elle y joue avec subtilité la femme pragmatique, passionnée et déraisonnable. La tension va monter d’un cran lorsqu’elle et Jane (Joëlle Lüthi), en robe blanche, côte à côte, vont entendre le tintinnabulement de l’horloge sonnant minuit, annonçant l’arrivée de l’homme, caché d’un voile, au pied de l’échafaud. Qui va perdre la tête le gentil Gilbert, magnifiquement joué par Pierre Azéma ? Ou le séducteur, Fabiano Fabiani, interprété avec fougue par Frédéric Jeannot ? Les coups de canon annoncent la montée sur l’échafaud jusqu’au coup fatal. Le cœur des deux femmes palpite. Leurs cris et leurs pleurs se mélangent. Le silence dans la salle se fait. Qui va mourir ce jour ? Les spectateurs sont captivés par le jeu juste et passionné de l’ensemble de la compagnie. Il ne faut pas oublier le sérieux de Pascal Faber dans le rôle de Simon Renard et l’inquiétude et la fourberie de Pascal Guignard.
C’est un décor assez simple avec deux rideaux, pouvant changer de couleurs, que la compagnie 13, nous emmène aussi bien dans les ruelles malfamés que dans la tour de Londres. Il ne fallait rien de plus pour nous plonger au cœur d’une histoire où les intérêts de la couronne sont en rivalité avec l’amour.
Séverine Cojannot interprète avec puissance et force, cette reine despotique. Dans une robe rouge, elle y joue avec subtilité la femme pragmatique, passionnée et déraisonnable. La tension va monter d’un cran lorsqu’elle et Jane (Joëlle Lüthi), en robe blanche, côte à côte, vont entendre le tintinnabulement de l’horloge sonnant minuit, annonçant l’arrivée de l’homme, caché d’un voile, au pied de l’échafaud. Qui va perdre la tête le gentil Gilbert, magnifiquement joué par Pierre Azéma ? Ou le séducteur, Fabiano Fabiani, interprété avec fougue par Frédéric Jeannot ? Les coups de canon annoncent la montée sur l’échafaud jusqu’au coup fatal. Le cœur des deux femmes palpite. Leurs cris et leurs pleurs se mélangent. Le silence dans la salle se fait. Qui va mourir ce jour ? Les spectateurs sont captivés par le jeu juste et passionné de l’ensemble de la compagnie. Il ne faut pas oublier le sérieux de Pascal Faber dans le rôle de Simon Renard et l’inquiétude et la fourberie de Pascal Guignard.
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