Critiques pour l'événement Lorsque l'enfant paraît
Spectacle 2022 .
C’est jubilatoire de voir jouer Catherine Frot et Michel Fau ensemble.
Excellent spectacle. Très bon souvenir.
C’est jubilatoire de voir jouer Catherine Frot et Michel Fau ensemble.
Excellent spectacle. Très bon souvenir.
Mon retour au théâtre Parisien après une trop longue absence.
Pas déçu. C'est assez jubilatoire de voir jouer ( revoir) Catherine Frot et Michel Fau dans cette pièce signée d'André Roussin.
C'est du vaudeville mais ça fonctionne bien jusqu'à la fin.
Mention spéciale à ces deux acteurs.
Retour au théâtre réussi pour le provincial que je suis .
Pas déçu. C'est assez jubilatoire de voir jouer ( revoir) Catherine Frot et Michel Fau dans cette pièce signée d'André Roussin.
C'est du vaudeville mais ça fonctionne bien jusqu'à la fin.
Mention spéciale à ces deux acteurs.
Retour au théâtre réussi pour le provincial que je suis .
Brillantissime.
Avec 2 pointures comme Catherine et Michel, ça ne peut qu'être bien. J'ai toujours adoré Catherine Frot qui est une excellente actrice. Dans cette pièce Michel Fau est top aussi avec ses mimiques et son jeu de scène. Son visage exprime vraiment bien ce qu'il veut transmettre. Ai déjà vu Michel au théâtre Antoine, mais dans cette pièce il excelle vraiment, ma préférée.
Nous l'avons aperçu au restaurant avant la pièce, avec son beau chapeau, la classe. Les autres acteurs se débrouillent bien aussi, mais forcément, à côté de ces 2 là, c'est pas facile de rivaliser.
Un très bon moment de 2h où on rit bien aussi.
Bravo
Avec 2 pointures comme Catherine et Michel, ça ne peut qu'être bien. J'ai toujours adoré Catherine Frot qui est une excellente actrice. Dans cette pièce Michel Fau est top aussi avec ses mimiques et son jeu de scène. Son visage exprime vraiment bien ce qu'il veut transmettre. Ai déjà vu Michel au théâtre Antoine, mais dans cette pièce il excelle vraiment, ma préférée.
Nous l'avons aperçu au restaurant avant la pièce, avec son beau chapeau, la classe. Les autres acteurs se débrouillent bien aussi, mais forcément, à côté de ces 2 là, c'est pas facile de rivaliser.
Un très bon moment de 2h où on rit bien aussi.
Bravo
Drôle avec un sujet de société.
Comme d'habitude Michel Fau est incroyable.
Comme d'habitude Michel Fau est incroyable.
On passe un excellent moment avec cette pièce agréable et plutôt drôle.
On ne s'ennuie pas un seul instant durant les 2h20 car il y a beaucoup de rythme, de quiproquos et de situations rocambolesques .
Catherine Frot est excellente dans son rôle d'épouse bourgeoise vieille France .
La mise en scène est un peu rigide mais correspond parfaitement à cette époque.
Les seconds rôles sont un peu effacés et éclipsés par le duo tonitruant et efficace de Catherine Frot et Michel Fau...
Très bonne idée d'avoir dépoussiéré ce vieux texte qui nous éclaire sur les mœurs d'une famille d'après guerre !
On ne s'ennuie pas un seul instant durant les 2h20 car il y a beaucoup de rythme, de quiproquos et de situations rocambolesques .
Catherine Frot est excellente dans son rôle d'épouse bourgeoise vieille France .
La mise en scène est un peu rigide mais correspond parfaitement à cette époque.
Les seconds rôles sont un peu effacés et éclipsés par le duo tonitruant et efficace de Catherine Frot et Michel Fau...
Très bonne idée d'avoir dépoussiéré ce vieux texte qui nous éclaire sur les mœurs d'une famille d'après guerre !
J’ai mis du temps à rentrer dans la pièce (qui dure 2h quand même), et je me suis même demandé ce que je faisais là… C’est du vaudeville, un histoire abracadabrantesque…
Mais petit à petit, on va se laisse prendre par le rythme de la pièce et par le jeu des acteurs ( surtout de Michel Fau et de Catherine Frot qui sont vraiment excellents)… Le texte laisse en effet peu de place aux autre rôles… Mais on rit… Et finalement, j’étais ravie et j’ai passé une très bonne soirée.
Mais petit à petit, on va se laisse prendre par le rythme de la pièce et par le jeu des acteurs ( surtout de Michel Fau et de Catherine Frot qui sont vraiment excellents)… Le texte laisse en effet peu de place aux autre rôles… Mais on rit… Et finalement, j’étais ravie et j’ai passé une très bonne soirée.
Belle soirée avec cette pièce classique mais qui ne vieillit pas.
Catherine frot et Michel fau nous ont régalés par leur justesse.
Le rythme de la pièce monte progressivement et certaines répliques sont à garder en mémoire.
Attention malgré tout à la visibilité vraiment réduite de certaines places au théâtre de la Michodiere.
Catherine frot et Michel fau nous ont régalés par leur justesse.
Le rythme de la pièce monte progressivement et certaines répliques sont à garder en mémoire.
Attention malgré tout à la visibilité vraiment réduite de certaines places au théâtre de la Michodiere.
Il y a quelques années, j’adorais le travail de Michel Fau. Chacun de ses spectacles était un choc esthétique et émotionnel dont je ressortais complètement saisie. Un amour qui ne finit pas, d’André Roussin, fut de ceux-là. J’ai été beaucoup déçue depuis par les mises en scène de Michel Fau, mais j’ai envie de croire qu’avec Lorsque l’enfant paraît, le miracle André Roussin renaîtra.
Il s’en passe des choses chez les Jacquet ! Olympe Jacquet vient d’apprendre qu’elle est enceinte. Dit comme ça, ce ne serait pas dramatique, à ceci près qu’Olympe Jacquet a dépassé l’âge où on attend généralement un heureux événement… et que son époux n’est autre que le sénateur Charles Jacquet, fervent opposant à la légalisation de l’avortement. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les époux Jacquet vont apprendre dans la foulée que leur fils attend un enfant avec la propre secrétaire de Charles – alors qu’ils ne sont évidemment pas mariés. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises…
Que c’est bon de retrouver le Fau d’avant ! Le Fau anticonformiste, le Fau baroque, intelligent, et fin. Le Fau qui se déguste d’un bout à l’autre du spectacle, parce que Fau est un tout. Fau ne convient pas à tous les styles, Fau a besoin d’un texte, Fau a besoin d’une atmosphère pour pouvoir se déployer et ici Fau l’a. Fau retrouve André Roussin qui lui va si bien. Fau met en scène un texte original et culotté, et c’est comme ça que j’aime Fau.
C’est bon de retrouver Fau, mais… Car il y a un mais, un petit mais, mais autant en parler tout de suite. J’ai quand même quelques réserves sur le spectacle, qui viennent principalement du texte. C’est un texte qui a des faiblesses de construction, avec deux beaux personnages qui effacent tous les autres, devenant essentiellement des faire-valoir de l’histoire, c’est un texte un peu lourd, avec une mise en place de l’histoire trop longue pour le temps réellement apprécié du spectacle en terme de répliques cinglantes et autres belle punchlines. Pour être vraiment éclatant, peut-être aurait-il fallu couper – mais comment couper quand tout est préparation de la scène suivante ?
D’autant que c’est une pièce vraiment intéressante historiquement parlant, qui aborde des sujets rares au théâtre, et complètement tabous à l’époque d’André Roussin. Certes, elle a pris quelques rides, certes, son audace s’est un peu émoussée, et pourtant, elle fonctionne. La satire de la bourgeoisie est là et elle fait toujours rire la salle. On en accepte alors peut-être plus facilement les quelques longueurs.
Et on peut se laisser aller à savourer le spectacle. Ces somptueux décors flashys dans lesquels les costumes se fondent à merveille. Ce rythme légèrement traînant avec lequel Michel Fau balance ses meilleures répliques. Cette bourgeoisie délicieusement incarnée par Catherine Frot qui se bat avec ses contradictions en mêlant avec beaucoup de doigté émotion et ridicule. Elle est assurément la reine de ce spectacle. On a d’ailleurs parfois l’impression que tout est fait pour la mettre en valeur, telle une Sarah Bernhardt des temps modernes. Même Fau semble s’effacer pour lui laisser davantage de lumière. Ce n’était pas la peine, elle la prend à merveille. Chacune de ses répliques est une leçon de théâtre.
A déguster sans modération !
Il s’en passe des choses chez les Jacquet ! Olympe Jacquet vient d’apprendre qu’elle est enceinte. Dit comme ça, ce ne serait pas dramatique, à ceci près qu’Olympe Jacquet a dépassé l’âge où on attend généralement un heureux événement… et que son époux n’est autre que le sénateur Charles Jacquet, fervent opposant à la légalisation de l’avortement. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les époux Jacquet vont apprendre dans la foulée que leur fils attend un enfant avec la propre secrétaire de Charles – alors qu’ils ne sont évidemment pas mariés. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises…
Que c’est bon de retrouver le Fau d’avant ! Le Fau anticonformiste, le Fau baroque, intelligent, et fin. Le Fau qui se déguste d’un bout à l’autre du spectacle, parce que Fau est un tout. Fau ne convient pas à tous les styles, Fau a besoin d’un texte, Fau a besoin d’une atmosphère pour pouvoir se déployer et ici Fau l’a. Fau retrouve André Roussin qui lui va si bien. Fau met en scène un texte original et culotté, et c’est comme ça que j’aime Fau.
C’est bon de retrouver Fau, mais… Car il y a un mais, un petit mais, mais autant en parler tout de suite. J’ai quand même quelques réserves sur le spectacle, qui viennent principalement du texte. C’est un texte qui a des faiblesses de construction, avec deux beaux personnages qui effacent tous les autres, devenant essentiellement des faire-valoir de l’histoire, c’est un texte un peu lourd, avec une mise en place de l’histoire trop longue pour le temps réellement apprécié du spectacle en terme de répliques cinglantes et autres belle punchlines. Pour être vraiment éclatant, peut-être aurait-il fallu couper – mais comment couper quand tout est préparation de la scène suivante ?
D’autant que c’est une pièce vraiment intéressante historiquement parlant, qui aborde des sujets rares au théâtre, et complètement tabous à l’époque d’André Roussin. Certes, elle a pris quelques rides, certes, son audace s’est un peu émoussée, et pourtant, elle fonctionne. La satire de la bourgeoisie est là et elle fait toujours rire la salle. On en accepte alors peut-être plus facilement les quelques longueurs.
Et on peut se laisser aller à savourer le spectacle. Ces somptueux décors flashys dans lesquels les costumes se fondent à merveille. Ce rythme légèrement traînant avec lequel Michel Fau balance ses meilleures répliques. Cette bourgeoisie délicieusement incarnée par Catherine Frot qui se bat avec ses contradictions en mêlant avec beaucoup de doigté émotion et ridicule. Elle est assurément la reine de ce spectacle. On a d’ailleurs parfois l’impression que tout est fait pour la mettre en valeur, telle une Sarah Bernhardt des temps modernes. Même Fau semble s’effacer pour lui laisser davantage de lumière. Ce n’était pas la peine, elle la prend à merveille. Chacune de ses répliques est une leçon de théâtre.
A déguster sans modération !
Je m'en excuse d'avance à ceux qui ont adoré, je sens bien que quelque chose n'a pas fonctionné sur moi, mais je suis totalement passée à côté de cette pièce à cause du jeu d'acteurs.
Persuadée qu'ils sont tous de très bons comédiens je n'ai pas compris cette direction d'acteurs poussiéreuse et maniérée.
Ils jouaient tous faux, forcés, en posant face public. Ca sonnait faux comme un spectacle de fin d'année ou de 1900.
Le pompon allant aux enfants.
J'ai bien conscience que c'est certainement un parti pris, mais il n'a pas pris sur moi. Ca m'a gênée. Impossible de me laisser aller sur le texte, je ne voyais plus que ca.
J'imagine que la mise en scène souhaitait retrouver l'ambiance historique par le jeu même des comédiens.
Du coup tout m'a semblé faux et artificiel.
Et donc pas drôle.....
Pour le positif je garderais les décors magnifiques, les costumes, l'allégresse de Fau.
Persuadée qu'ils sont tous de très bons comédiens je n'ai pas compris cette direction d'acteurs poussiéreuse et maniérée.
Ils jouaient tous faux, forcés, en posant face public. Ca sonnait faux comme un spectacle de fin d'année ou de 1900.
Le pompon allant aux enfants.
J'ai bien conscience que c'est certainement un parti pris, mais il n'a pas pris sur moi. Ca m'a gênée. Impossible de me laisser aller sur le texte, je ne voyais plus que ca.
J'imagine que la mise en scène souhaitait retrouver l'ambiance historique par le jeu même des comédiens.
Du coup tout m'a semblé faux et artificiel.
Et donc pas drôle.....
Pour le positif je garderais les décors magnifiques, les costumes, l'allégresse de Fau.
Au sortir dans la seconde guerre mondiale, dans une famille bourgeoise bien sous tout rapport, c’est la catastrophe : Monsieur, sous-secrétaire d’état à la famille, apprend que Madame, son épouse, attend un enfant alors qu’ils ne sont plus tout jeunes et que son fils a mis enceinte sa secrétaire alors qu’il vient de faire voter une loi durcissant les peines en cas d’avortement… Bref c’est un peu l’apocalypse qui s’abat comme une tornade dans cette famille à la vie bien rangée et ce n’est que le début…
En 1951, André Roussin a écrit cette pièce qui reste d’actualité dans ses questionnements avec des saillies piquantes à souhait. Le texte est servi par une belle mise en scène sobre de Michel Fau qui fait la part belle au texte et au jeu des comédiens.
Oui c’est le jeu des comédiens qui va révéler tout le sel de cette pièce : A commencer par Catherine Frot qui dès la première scène nous fait rire par les propos qu’elle assène à sa fille jouée par Agathe Bonitzer qui sert de faire valoir à sa mère.
Ensuite il y a face à elle, Michel Fau dans un rôle qu’il maitrise parfaitement, c’est un régal de l’écouter parler et retourner les situations à son avantage.
Maxime Lombard est un grand père qui a du mordant et la scène où il explique comment il a revu son héritage est vraiment drôle ! Le seul rôle qui pourrait sans doute être revu pour l’interprétation est celle du fils de la famille joué par Quentin Dolmaire qui ne convainc pas à toutes les répliques alors qu’il a une partition très intéressante et comique à jouer. Hélène Babu et Sanda Codreanu complètent ce casting sans démériter.
La pièce dure 2 heures mais on ne les voit pas passer car on suit avec beaucoup de plaisir les aventures de cette famille.
En 1951, André Roussin a écrit cette pièce qui reste d’actualité dans ses questionnements avec des saillies piquantes à souhait. Le texte est servi par une belle mise en scène sobre de Michel Fau qui fait la part belle au texte et au jeu des comédiens.
Oui c’est le jeu des comédiens qui va révéler tout le sel de cette pièce : A commencer par Catherine Frot qui dès la première scène nous fait rire par les propos qu’elle assène à sa fille jouée par Agathe Bonitzer qui sert de faire valoir à sa mère.
Ensuite il y a face à elle, Michel Fau dans un rôle qu’il maitrise parfaitement, c’est un régal de l’écouter parler et retourner les situations à son avantage.
Maxime Lombard est un grand père qui a du mordant et la scène où il explique comment il a revu son héritage est vraiment drôle ! Le seul rôle qui pourrait sans doute être revu pour l’interprétation est celle du fils de la famille joué par Quentin Dolmaire qui ne convainc pas à toutes les répliques alors qu’il a une partition très intéressante et comique à jouer. Hélène Babu et Sanda Codreanu complètent ce casting sans démériter.
La pièce dure 2 heures mais on ne les voit pas passer car on suit avec beaucoup de plaisir les aventures de cette famille.
D'accord avec toi Maxime Lombard est très en dessous.
Dimanche 30 octobre 2022
Fau et Frot au top !
Que c'est chouette le théâtre privé quand "on ne se fout pas de la gueule du public".
Bien joué, bien monté, bien produit ! Un texte intelligent, divertissant et qui raconte néanmoins des choses sans se prendre au sérieux...
Très bon moment au théâtre de la Michodière.
Que c'est chouette le théâtre privé quand "on ne se fout pas de la gueule du public".
Bien joué, bien monté, bien produit ! Un texte intelligent, divertissant et qui raconte néanmoins des choses sans se prendre au sérieux...
Très bon moment au théâtre de la Michodière.
Décevant
Ce n'est sans doute pas le meilleur texte d'André Roussin, auteur oublié malheureusement alors que fin et subtil.
Michel Fau, impeccable évidemment dans le 1er rôle, en fait ressortir toute la noirceur dans une mise en scène un peu trop statique. La tirade du grand-père, par exemple, aurait mérité un peu plus qu'un tableau de famille figé.
Catherine Frot remplit le contrat en faisant du Catherine Frot, Quentin Dolmaire fait un choix audacieux en surjouant son personnage. Ca peut surprendre mais le parti pris fonctionne.
Malheureusement, la pauvre Agathe Bonitzer qui anone péniblement son texte plombe laborieusement toutes les scènes où elle apparaît et on se demande, gêné, ce qu'elle fait là.
Au bout du compte, c'est amusant mas un peu long et un peu laborieux, sauf, encore une fois, quand Michel Fau est sur scène, avec son métier et son respect de ses partenaires.
Ce n'est sans doute pas le meilleur texte d'André Roussin, auteur oublié malheureusement alors que fin et subtil.
Michel Fau, impeccable évidemment dans le 1er rôle, en fait ressortir toute la noirceur dans une mise en scène un peu trop statique. La tirade du grand-père, par exemple, aurait mérité un peu plus qu'un tableau de famille figé.
Catherine Frot remplit le contrat en faisant du Catherine Frot, Quentin Dolmaire fait un choix audacieux en surjouant son personnage. Ca peut surprendre mais le parti pris fonctionne.
Malheureusement, la pauvre Agathe Bonitzer qui anone péniblement son texte plombe laborieusement toutes les scènes où elle apparaît et on se demande, gêné, ce qu'elle fait là.
Au bout du compte, c'est amusant mas un peu long et un peu laborieux, sauf, encore une fois, quand Michel Fau est sur scène, avec son métier et son respect de ses partenaires.
Belle découverte que cette pièce, drôle et intelligente qui croque bien l’hypocrisie des conventions d’une certaine bourgeoisie ainsi que celle des politiques.
La mise en scène est sobre et efficace. Elle fait la part belle au texte, toujours d’actualité, ainsi qu’au jeu d’acteur.
Celui de Michel Fau est exceptionnel, et c’est un régal de le voir et de l’écouter.
Catherine Frot, quant à elle, est toujours excellente mais on peine à envisager qu’elle puisse être l’objet d’une grossesse.
Maxime Lombard, plein de malice nous offre une scène d’anthologie en interprétant le grand père.
Je reste mitigée sur le jeu d’Agathe Bonitzer et de Quentin Dolmer dont l’interprétation manque de naturel.
Les quiproquos, clichés et calembours s’enchainent, et malgré mes réserves sur les jeunes acteurs on passe un excellent moment.
La mise en scène est sobre et efficace. Elle fait la part belle au texte, toujours d’actualité, ainsi qu’au jeu d’acteur.
Celui de Michel Fau est exceptionnel, et c’est un régal de le voir et de l’écouter.
Catherine Frot, quant à elle, est toujours excellente mais on peine à envisager qu’elle puisse être l’objet d’une grossesse.
Maxime Lombard, plein de malice nous offre une scène d’anthologie en interprétant le grand père.
Je reste mitigée sur le jeu d’Agathe Bonitzer et de Quentin Dolmer dont l’interprétation manque de naturel.
Les quiproquos, clichés et calembours s’enchainent, et malgré mes réserves sur les jeunes acteurs on passe un excellent moment.
Un spectacle réjouissant. Une véritable gourmandise ! L’humour et l’ironie se répandent tout partout et les comédiens, au premier rang desquels Catherine Frot et Michel Fau, irrésistibles et en parfait équilibre de jeux, s’amusent autant que nous dans ces situations abracadabrantesques, quoique...
« Après la seconde guerre mondiale, la vie rangée d’un sous-secrétaire d’Etat à la famille qui a obtenu la fermeture des maisons closes et l’augmentation des peines sur les délits d’avortement, bascule quand il apprend le même jour, que sa femme attend un enfant et que son fils a mis enceinte sa secrétaire ! Ce n’est que le début d’une succession d’évènements imprévus qui vont bousculer les repères de cette famille bourgeoise… »
André Roussin, illustre dramaturge prolixe et populaire plus de quarante années durant dès l’après-guerre, s’affaire dans cette pièce à rebondissements à brosser les contradictions et les faux semblants de la bourgeoisie bienpensante contemporaine d’alors. Une pièce créée en 1951 qui semble ne pas avoir pris une ride tant elle vient percuter allègrement les idées majeures d’aujourd’hui.
Éloge de la catastrophe de la naissance, là où la joie devrait s’inviter, Roussin veut et réussit à nous en faire rire et renvoie aux catacombes les grincheux et autres moralisateurs pour qu’ils poursuivent leurs études en tristesse "psychorigide" et en aigreur "psychofrigide", nous laissant réfléchir et sourire de ces écarts entre la chose dite en politique et dans les beaux quartiers, et la chose faite par ces mêmes diseurs.
C’est écrit de mains de maître (n’est pas académicien qui veut !) et de toutes évidences pour la mise en bouche et en verve des artistes on ne peut mieux servis. Un régal courtois et élégant, un langage intelligemment rieur tout le long.
La mise en scène de Michel Fau assisté par Quentin Amiot, sert le texte avec adresse et soin, laissant le charme désuet des situations loufoques nous atteindre et nous surprendre agréablement. Les jeux sont dirigés en ce sens et sont centrés sur les effets des répliques piquées de saillies caustiques et ravageuses comme des situations totalement poussées à l’extrême, proches des frontières d’un décalé tâtant de l’absurde.
L’interprétation s’installe dans cette folie ambiante avec aisance et délectation. Catherine Frot est magistrale. Autant de nuances de jeux et une telle vis comica, distinguée et pop à la fois, donne une puissance de jeu spectaculaire à son abatage impressionnant. C’est une leçon de comédie à elle toute seule que mademoiselle Frot offre là ! Michel Fau lui répond en miroir inversé avec justesse et brio. Hélène Babu, Agathe Bonitzer, Sanda Codreanu, Quentin Dolmaire et Maxime Lombard ne sont pas en reste et s’y entendent à merveille pour habiter ce texte divertissant et pas si bête.
Un spectacle drôle, d’hier à aujourd’hui toujours aussi hilarant et pertinent. Une mise en vie soignée et des comédiens superbes. Un bon moment de théâtre de plaisir.
Un délice tout simplement.
« Après la seconde guerre mondiale, la vie rangée d’un sous-secrétaire d’Etat à la famille qui a obtenu la fermeture des maisons closes et l’augmentation des peines sur les délits d’avortement, bascule quand il apprend le même jour, que sa femme attend un enfant et que son fils a mis enceinte sa secrétaire ! Ce n’est que le début d’une succession d’évènements imprévus qui vont bousculer les repères de cette famille bourgeoise… »
André Roussin, illustre dramaturge prolixe et populaire plus de quarante années durant dès l’après-guerre, s’affaire dans cette pièce à rebondissements à brosser les contradictions et les faux semblants de la bourgeoisie bienpensante contemporaine d’alors. Une pièce créée en 1951 qui semble ne pas avoir pris une ride tant elle vient percuter allègrement les idées majeures d’aujourd’hui.
Éloge de la catastrophe de la naissance, là où la joie devrait s’inviter, Roussin veut et réussit à nous en faire rire et renvoie aux catacombes les grincheux et autres moralisateurs pour qu’ils poursuivent leurs études en tristesse "psychorigide" et en aigreur "psychofrigide", nous laissant réfléchir et sourire de ces écarts entre la chose dite en politique et dans les beaux quartiers, et la chose faite par ces mêmes diseurs.
C’est écrit de mains de maître (n’est pas académicien qui veut !) et de toutes évidences pour la mise en bouche et en verve des artistes on ne peut mieux servis. Un régal courtois et élégant, un langage intelligemment rieur tout le long.
La mise en scène de Michel Fau assisté par Quentin Amiot, sert le texte avec adresse et soin, laissant le charme désuet des situations loufoques nous atteindre et nous surprendre agréablement. Les jeux sont dirigés en ce sens et sont centrés sur les effets des répliques piquées de saillies caustiques et ravageuses comme des situations totalement poussées à l’extrême, proches des frontières d’un décalé tâtant de l’absurde.
L’interprétation s’installe dans cette folie ambiante avec aisance et délectation. Catherine Frot est magistrale. Autant de nuances de jeux et une telle vis comica, distinguée et pop à la fois, donne une puissance de jeu spectaculaire à son abatage impressionnant. C’est une leçon de comédie à elle toute seule que mademoiselle Frot offre là ! Michel Fau lui répond en miroir inversé avec justesse et brio. Hélène Babu, Agathe Bonitzer, Sanda Codreanu, Quentin Dolmaire et Maxime Lombard ne sont pas en reste et s’y entendent à merveille pour habiter ce texte divertissant et pas si bête.
Un spectacle drôle, d’hier à aujourd’hui toujours aussi hilarant et pertinent. Une mise en vie soignée et des comédiens superbes. Un bon moment de théâtre de plaisir.
Un délice tout simplement.
Quand Fau monte Roussin ça fait toujours des étincelles
Un ministre anti avortement essaie de faire avorter sa femme
Hilarant
Bravo et merci
Un ministre anti avortement essaie de faire avorter sa femme
Hilarant
Bravo et merci
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Les avis de la rédaction