Critiques pour l'événement L'Hôtel du libre-échange
J'avais découvert Feydeau au festival d'Avignon avec Un fil à la patte, pièce que j'avais adorée et pendant laquelle j'avais beaucoup ri !
J'ai été plus déçu par L'hôtel du libre échange dont il me semble que le thème et le contexte ont un peu vieilli, faute d'une mise en scène plus moderne pour lui donner plus de peps ! En revanche rien à dire sur Vuillermoz et le comédien qui joue Matthieu ! En revanche, les rôles féminins auraient peut-être mérité plus de finesse. Les décors et les costumes sont tout de même mis à l'honneur mais il me manquait quelque chose pour être complètement embarquée, je suis restée un peu spectatrice et j'ai également noté quelques longueurs !
J'ai été plus déçu par L'hôtel du libre échange dont il me semble que le thème et le contexte ont un peu vieilli, faute d'une mise en scène plus moderne pour lui donner plus de peps ! En revanche rien à dire sur Vuillermoz et le comédien qui joue Matthieu ! En revanche, les rôles féminins auraient peut-être mérité plus de finesse. Les décors et les costumes sont tout de même mis à l'honneur mais il me manquait quelque chose pour être complètement embarquée, je suis restée un peu spectatrice et j'ai également noté quelques longueurs !
De vraies longueurs au Français ; que le spectacle est vieux !
En bref, un homme marié cherche à séduire la femme de son voisin, et profite d'une dispute pour se rapprocher d'elle. Ils se retrouvent alors à l'Hotel du Libre-Echange, lieu de libertinage, le même soir que plusieurs de leurs amis.
Ce que j'ai bien aimé :
- Michel VUILLERMOZ tient totalement la pièce, c'est fascinant de l'entendre et de le voir jouer, car aussi bien dans sa gestuelle que dans son ton de voix, il se dégage quelque chose de theatral, tout en sonnant vrai. Quelle prestance !
- l'éternelle "moquerie", qui me fait toujours rire, entre Paris et la Province, car Monsieur Matthieu est un provincial qui monte à la capitale pour une courte durée
- les portes qui claquent, je trouve que ca met beaucoup de rythme dans la pièce
- l'aspect comédie musicale : Laurent Laffite qui tient son cabaret. Il est meilleur dans la comédie musicale que dans son role de maître d'hotel, ou il sonne faux
Ce qui m'a décu :
- la mise en scène très classique d'Isabelle NANTY, lorsqu'on sait qu'aujourd'hui, tant d'auteurs font des lectures/mises en scènes contemporaines de ces textes. C'est dommage car je pense qu'il existe un interet actuel dans cette pièce, qui traite des infidélités amoureuses. Or avec une mise en scène aussi vieille, et un texte qui n'a pas évolué, je n'ai pas été touchée ni interpelée par ce que j'ai vu. Je n'ai pas retiré quelque chose de la pièce, je ne me suis pas sentie visée, alors que pourtant elle aurait pu me/nous toucher
- le jeu des comédiens, à part Michel VUILLERMOZ, il sonne faux
- des longueurs dans l'intrigue
Bonne soirée !
En bref, un homme marié cherche à séduire la femme de son voisin, et profite d'une dispute pour se rapprocher d'elle. Ils se retrouvent alors à l'Hotel du Libre-Echange, lieu de libertinage, le même soir que plusieurs de leurs amis.
Ce que j'ai bien aimé :
- Michel VUILLERMOZ tient totalement la pièce, c'est fascinant de l'entendre et de le voir jouer, car aussi bien dans sa gestuelle que dans son ton de voix, il se dégage quelque chose de theatral, tout en sonnant vrai. Quelle prestance !
- l'éternelle "moquerie", qui me fait toujours rire, entre Paris et la Province, car Monsieur Matthieu est un provincial qui monte à la capitale pour une courte durée
- les portes qui claquent, je trouve que ca met beaucoup de rythme dans la pièce
- l'aspect comédie musicale : Laurent Laffite qui tient son cabaret. Il est meilleur dans la comédie musicale que dans son role de maître d'hotel, ou il sonne faux
Ce qui m'a décu :
- la mise en scène très classique d'Isabelle NANTY, lorsqu'on sait qu'aujourd'hui, tant d'auteurs font des lectures/mises en scènes contemporaines de ces textes. C'est dommage car je pense qu'il existe un interet actuel dans cette pièce, qui traite des infidélités amoureuses. Or avec une mise en scène aussi vieille, et un texte qui n'a pas évolué, je n'ai pas été touchée ni interpelée par ce que j'ai vu. Je n'ai pas retiré quelque chose de la pièce, je ne me suis pas sentie visée, alors que pourtant elle aurait pu me/nous toucher
- le jeu des comédiens, à part Michel VUILLERMOZ, il sonne faux
- des longueurs dans l'intrigue
Bonne soirée !
Un Feydeau sympathique certes mais avec quelques lourdeurs quand même.
Tout d'abord la mise en scène d'Isabelle Nanty qui s'est cru dans une cours de récréation avec des éléments qui ne servent à rien et qui surchargent le plateau (les anneaux, le train électrique,..), la scénographie brouillonne et les décors beaux mais très chargés. Certaines scènes manquent de lisibilité.
Ensuite il y a le surjeu de Michel Vuillermoz qui incarne Pinglet avec force grimaces, c'est vraiment trop.
Et puis il y a l'erreur de casting : Laurent Laffite, alors ok pour la partie en tenancier de l'hotel borgne mais surement pas en chanteur de cabaret pour faire patienter la salle pendant les changements de décor, mes oreilles ont saigné.
Sinon ça reste un Feydeau bien agréable avec son approche de l'infidélité totalement réussie, des portes qui claquent, des entrées et des sorties de scène coordonnées à la seconde près.
Tout d'abord la mise en scène d'Isabelle Nanty qui s'est cru dans une cours de récréation avec des éléments qui ne servent à rien et qui surchargent le plateau (les anneaux, le train électrique,..), la scénographie brouillonne et les décors beaux mais très chargés. Certaines scènes manquent de lisibilité.
Ensuite il y a le surjeu de Michel Vuillermoz qui incarne Pinglet avec force grimaces, c'est vraiment trop.
Et puis il y a l'erreur de casting : Laurent Laffite, alors ok pour la partie en tenancier de l'hotel borgne mais surement pas en chanteur de cabaret pour faire patienter la salle pendant les changements de décor, mes oreilles ont saigné.
Sinon ça reste un Feydeau bien agréable avec son approche de l'infidélité totalement réussie, des portes qui claquent, des entrées et des sorties de scène coordonnées à la seconde près.
Dans le même genre
Les avis de la rédaction