Critiques pour l'événement Les Marchands d'étoiles
Un sujet important, de la morale, un très bon texte, de l'émotion.
C'est une pièce remarquable !
C'est une pièce remarquable !
Les marchands d’étoiles : un titre qui appelle au rêve pour une réalité perturbante
Toute guillerette, je fais ma rentrée théâtrale avec cette pièce. 1 mois et demi d’abstinence, c’est long. Donc, j’arrive à cette pièce pleine d’espoir. Je n’ai pas été déçue.
En juin 42, la famille Martineau travaille dans leur entreprise de tissu aidée par deux employés. Raymond Martineau est un personnage méridional haut en couleur. Sa fille est une jeune femme qui plait aux hommes et cela échappe complètement à Raymond Martineau. Alors, il surveille mais ne maitrise bien évidemment rien. Un soir, ils font tous l’inventaire. Les nazis sont régulièrement mis à mal. Ils connaissent régulièrement des défaites. Leur pouvoir est féroce. Un soir, toute la famille Martineau et les employés font l’inventaire. Raymond Martineau n’a pas demandé l’autorisation et les nazis cherchent un juif évadé. Ils contrôlent partout. Raymond Martineau sera aidé par un collaborateur français lorsque les nazis débarquent dans l’entreprise. Cette aide amènera une dépendance terrible de Martineau et aboutira à une situation dangereuse.
L’histoire est intéressante. Elle déroule une trame qui accroche le spectateur. Ce que j’ai en plus apprécié est la trame de fond sur la responsabilité. Le mécanisme d’emprise du collaborateur est décrit mais cela nous plonge sur la notion de responsabilité. Raymond Martineau est-il responsable des évènements ? Est-il bloqué dans une situation et contraint ? Est-il ce sale homme responsable ? Cette trame de fond apporte de la profondeur à l’histoire.
La référence pagnolesque est heureusement bien faite car cela aurait pu tourner à l’artificiel.
L’interprétation est bonne. Le groupe fonctionne bien. Raymond Martineau a l’exagération méridionale qu’il faut. J’ai apprécié l’équilibre du groupe.
La mise en scène est classique, dans le genre. L’escalier est plutôt habile pour faire parler les nazis.
Ce sera sûrement un des succès de la rentrée et plus…
Toute guillerette, je fais ma rentrée théâtrale avec cette pièce. 1 mois et demi d’abstinence, c’est long. Donc, j’arrive à cette pièce pleine d’espoir. Je n’ai pas été déçue.
En juin 42, la famille Martineau travaille dans leur entreprise de tissu aidée par deux employés. Raymond Martineau est un personnage méridional haut en couleur. Sa fille est une jeune femme qui plait aux hommes et cela échappe complètement à Raymond Martineau. Alors, il surveille mais ne maitrise bien évidemment rien. Un soir, ils font tous l’inventaire. Les nazis sont régulièrement mis à mal. Ils connaissent régulièrement des défaites. Leur pouvoir est féroce. Un soir, toute la famille Martineau et les employés font l’inventaire. Raymond Martineau n’a pas demandé l’autorisation et les nazis cherchent un juif évadé. Ils contrôlent partout. Raymond Martineau sera aidé par un collaborateur français lorsque les nazis débarquent dans l’entreprise. Cette aide amènera une dépendance terrible de Martineau et aboutira à une situation dangereuse.
L’histoire est intéressante. Elle déroule une trame qui accroche le spectateur. Ce que j’ai en plus apprécié est la trame de fond sur la responsabilité. Le mécanisme d’emprise du collaborateur est décrit mais cela nous plonge sur la notion de responsabilité. Raymond Martineau est-il responsable des évènements ? Est-il bloqué dans une situation et contraint ? Est-il ce sale homme responsable ? Cette trame de fond apporte de la profondeur à l’histoire.
La référence pagnolesque est heureusement bien faite car cela aurait pu tourner à l’artificiel.
L’interprétation est bonne. Le groupe fonctionne bien. Raymond Martineau a l’exagération méridionale qu’il faut. J’ai apprécié l’équilibre du groupe.
La mise en scène est classique, dans le genre. L’escalier est plutôt habile pour faire parler les nazis.
Ce sera sûrement un des succès de la rentrée et plus…
Auréolée du prix du meilleur auteur au Festival d'Avignon 2023, la pièce démarre en fanfare au Splendid et c'est bien mérité.
Comme quoi l'histoire bien sombre de cette France coupée en deux pendant l'occupation résonne toujours aussi fort.
Servie par un texte d'Anthony Michineau qui mêle habilement rire et noirceur, mise en scène très efficacement par Julien Alluguette, l'intrigue, qui démarre avec légèreté pour finir en tragédie, nous tient en haleine jusqu'au bout.
Il faut dire que l'interprétation des comédiens est vraiment magnifique !
Dans un décor très réaliste, emmenés par un Guillaume Bouchède génial dans son rôle du patriarche qui rappelle le grand Raimu dans certaines scènes de Pagnol, toute la troupe entraîne le spectateur dans un festival d'émotions.
Je dois dire que Nicolas Martinez, dans son rôle de collabo, m'a vraiment collé les jetons.....
Stéphanie Caillol quant à elle est impeccable dans le rôle de l'épouse qui assure.
La salle est conquise.
Des étoiles, qui ne sont pas celles que l'on croit, mais qui brillent fort dans le ciel théâtral !
Sylvie Tuffier
Comme quoi l'histoire bien sombre de cette France coupée en deux pendant l'occupation résonne toujours aussi fort.
Servie par un texte d'Anthony Michineau qui mêle habilement rire et noirceur, mise en scène très efficacement par Julien Alluguette, l'intrigue, qui démarre avec légèreté pour finir en tragédie, nous tient en haleine jusqu'au bout.
Il faut dire que l'interprétation des comédiens est vraiment magnifique !
Dans un décor très réaliste, emmenés par un Guillaume Bouchède génial dans son rôle du patriarche qui rappelle le grand Raimu dans certaines scènes de Pagnol, toute la troupe entraîne le spectateur dans un festival d'émotions.
Je dois dire que Nicolas Martinez, dans son rôle de collabo, m'a vraiment collé les jetons.....
Stéphanie Caillol quant à elle est impeccable dans le rôle de l'épouse qui assure.
La salle est conquise.
Des étoiles, qui ne sont pas celles que l'on croit, mais qui brillent fort dans le ciel théâtral !
Sylvie Tuffier
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