Critiques pour l'événement Les Estivants
J'ai un amour et une indulgence infinis pour le théâtre russe, et Gorki en particulier. C'est riche (trop) bavard il y a des personnages partout (trop), ça part un peu dans tous les sens, et pourtant, quelle maîtrise, quelle leçon, quel spectacle.
Un monde qui s'écroule lentement devant nous, petit à petit. C'est prodigieux. Les acteurs portent la pièce à la perfection et Gérard Desarthe les anime comme dans un ballet. Une prouesse. Mention spéciale à Alexandre Pavlov, sublime. "Merci, Docteur Tchekhov", comme écrivait Gorki. On lui doit tout.
Un monde qui s'écroule lentement devant nous, petit à petit. C'est prodigieux. Les acteurs portent la pièce à la perfection et Gérard Desarthe les anime comme dans un ballet. Une prouesse. Mention spéciale à Alexandre Pavlov, sublime. "Merci, Docteur Tchekhov", comme écrivait Gorki. On lui doit tout.
Très beau moment passé en compagnie de ces estivants, finement dirigés par Gérard Desarthe et portés par une énergie collective rafraîchissante.
La scénographie est très réussie, avec des décors oniriques et des scènes qui prennent l'allure de tableaux - mention spéciale pour la scène d'ouverture, brillamment mise en scène.
Le collectif est efficace, et les acteurs portent leur personnage avec talent, même si l'on préfère le jeu fin d'un Alexandre Pavloff à celui souvent trop cabotin d'un Loïc Corbery.
Un beau moment de théâtre.
La scénographie est très réussie, avec des décors oniriques et des scènes qui prennent l'allure de tableaux - mention spéciale pour la scène d'ouverture, brillamment mise en scène.
Le collectif est efficace, et les acteurs portent leur personnage avec talent, même si l'on préfère le jeu fin d'un Alexandre Pavloff à celui souvent trop cabotin d'un Loïc Corbery.
Un beau moment de théâtre.
Au premier abord, le décor est saisissant : une multitude de bouleaux sur scène, mais si l'on y regarde de plus près, ce sont des visages qui représentent les irrégularités de l'écorce.
Magnifique !
Dans cette bouleraie, Desarthe met en scène les comédiens du Français, comme toujours impressionnants de rigueur et de cohésion.
Pièce féministe et anti-machiste ? Oui, si l'on juge le beau rôle du médecin interprétée par Clotilde De Bayser.
Mention spéciale à Loïc Corbery qui illumine ce spectacle, de sa folie, de son énergie et de sa grâce habituelles...
Magnifique !
Dans cette bouleraie, Desarthe met en scène les comédiens du Français, comme toujours impressionnants de rigueur et de cohésion.
Pièce féministe et anti-machiste ? Oui, si l'on juge le beau rôle du médecin interprétée par Clotilde De Bayser.
Mention spéciale à Loïc Corbery qui illumine ce spectacle, de sa folie, de son énergie et de sa grâce habituelles...
Salle Richelieu, Gérard Desarthe ressuscite l’âme russe avec Les Estivants, fresque féministe de Gorki. En entomologiste chevronné, le metteur en scène dissèque le microcosme de la petite bourgeoise oisive avec un sens étudié des tableaux et de la peinture des caractères.
Saisissant la double direction antithétique de la pièce, Desarthe dévoile avec délicatesse la déliquescence d’une caste masculine vile et lâche et l’éclosion d’une conscience sororale exaltant la femme russe. Davantage de niaque aurait sans doute permis à cette version un peu sage mais fine et sensible de réellement exploser. Cependant, on assiste à un travail de belle facture dont il serait dommage de se priver.
Et puis, quel plaisir d’admirer quinze acteurs du Français à l’unisson et de retrouver certaines têtes trop injustement délaissées sur le plateau (dont Anne Kessler et Alexandre Pavloff) !
Saisissant la double direction antithétique de la pièce, Desarthe dévoile avec délicatesse la déliquescence d’une caste masculine vile et lâche et l’éclosion d’une conscience sororale exaltant la femme russe. Davantage de niaque aurait sans doute permis à cette version un peu sage mais fine et sensible de réellement exploser. Cependant, on assiste à un travail de belle facture dont il serait dommage de se priver.
Et puis, quel plaisir d’admirer quinze acteurs du Français à l’unisson et de retrouver certaines têtes trop injustement délaissées sur le plateau (dont Anne Kessler et Alexandre Pavloff) !
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