Critiques pour l'événement Les Deux Timides
A l'origine, cette pièce de Labiche en un acte (relativement courte, 1h environ) était jouée à la Comédie Française en première partie avant que la "vraie" pièce ne démarre.
Sachant cela, on s'étonne moins de la brièveté de la pièce et la légèreté de l'intrigue pour se concentrer sur le jeu et l'écriture enlevée de Labiche. Ce n'est ni plus ni moins qu'un exercice de style pour mettre le public en appétit.
La pièce est bien interprétée par les cinq comédiens de la compagnie Hisse et Eau. Sylvain Marceaux, dans le rôle du père, a quelque chose de Fabrice Luchini dans la manière de parler et de jouer avec les expressions du visage, toujours prêt à s'enflammer. Car l'intérêt majeur de la pièce tient en effet dans le comique sous toutes ses formes: comique de situation avec ces deux timides risibles qui n'arrivent décidément pas à communiquer, comique de gestes avec les mimiques délibérément exagérées des acteurs et le comique de langage qui l'accompagne. On passe donc un-court- mais bon moment.
Je recommande pour un public amateur peu habitué à aller au théâtre... Car quoi de mieux pour donner goût au théâtre que du Feydeau ou du Labiche!
Sachant cela, on s'étonne moins de la brièveté de la pièce et la légèreté de l'intrigue pour se concentrer sur le jeu et l'écriture enlevée de Labiche. Ce n'est ni plus ni moins qu'un exercice de style pour mettre le public en appétit.
La pièce est bien interprétée par les cinq comédiens de la compagnie Hisse et Eau. Sylvain Marceaux, dans le rôle du père, a quelque chose de Fabrice Luchini dans la manière de parler et de jouer avec les expressions du visage, toujours prêt à s'enflammer. Car l'intérêt majeur de la pièce tient en effet dans le comique sous toutes ses formes: comique de situation avec ces deux timides risibles qui n'arrivent décidément pas à communiquer, comique de gestes avec les mimiques délibérément exagérées des acteurs et le comique de langage qui l'accompagne. On passe donc un-court- mais bon moment.
Je recommande pour un public amateur peu habitué à aller au théâtre... Car quoi de mieux pour donner goût au théâtre que du Feydeau ou du Labiche!
Si cette pièce de Eugène Labiche et Marc-Michel, « les deux timides » (écrite en 1860), fonctionne toujours aussi bien aujourd’hui, c’est sans doute dû à l’incroyable férocité et à l’efficace ironie par lesquelles sont dépeints les petits riens et les grands n’importe-quoi des hommes comme des femmes, de leurs relations et de leurs sentiments.
La puissance du texte force les traits jusqu’au comique. Nous sombrons dans des situations improbables et rions des travers de cette bourgeoisie repue de suffisance et piégée par la sottise du grotesque.
Les prémisses du non-sens et de l’absurde baignent les répliques et les actions des personnages toujours trempés dans un crédible et horrible réalisme. Voici le vrai, le bon, le nouveau… Le théâtre de Boulevard.
La compagnie Hisse et Eau s’empare de cette comédie-vaudeville avec un délice évident. Les comédiens semblent jouer à jouer et ils le jouent bien. Deux regrets toutefois à relever, deux petits bémols venant altérer la partition : Le lever de rideau et les couplets.
Nous entrons dans la salle, le plateau est ouvert. Annette, la servante assure l’accueil du public avec sympathie, dialoguant avec les spectateurs, offrant des bonbons, faisant passer son plumeau. Situation inattendue, pourquoi pas ? Mais qui ne semble pas apporter quelque chose au spectacle, au risque de brouiller les frontières entre l’illusion théâtrale et la réalité. Dommage.
Les couplets chantés, empruntés à des répertoires anachroniques, ne font pas mouche. Ils paraissent hésitants et deviennent ennuyeux, cassant la dynamique d’ensemble.
Mais ne boudons pas. Les cinq comédiens Gaël Guillon Verne, Eliott Janon, Sylvain Marceaux, Mathilde Marillat et Roxane Merlin vivent le texte avec précision. Nous faisant rire à point nommé, nous amusant à chaque instant, soutenant un rythme propice et bienvenu. L’enthousiasme général et la fin ravissante en forme de pantomime dansée nous laissent joyeux et contents d’avoir assisté à ce charmant spectacle dont l’ensemble est réussi.
La puissance du texte force les traits jusqu’au comique. Nous sombrons dans des situations improbables et rions des travers de cette bourgeoisie repue de suffisance et piégée par la sottise du grotesque.
Les prémisses du non-sens et de l’absurde baignent les répliques et les actions des personnages toujours trempés dans un crédible et horrible réalisme. Voici le vrai, le bon, le nouveau… Le théâtre de Boulevard.
La compagnie Hisse et Eau s’empare de cette comédie-vaudeville avec un délice évident. Les comédiens semblent jouer à jouer et ils le jouent bien. Deux regrets toutefois à relever, deux petits bémols venant altérer la partition : Le lever de rideau et les couplets.
Nous entrons dans la salle, le plateau est ouvert. Annette, la servante assure l’accueil du public avec sympathie, dialoguant avec les spectateurs, offrant des bonbons, faisant passer son plumeau. Situation inattendue, pourquoi pas ? Mais qui ne semble pas apporter quelque chose au spectacle, au risque de brouiller les frontières entre l’illusion théâtrale et la réalité. Dommage.
Les couplets chantés, empruntés à des répertoires anachroniques, ne font pas mouche. Ils paraissent hésitants et deviennent ennuyeux, cassant la dynamique d’ensemble.
Mais ne boudons pas. Les cinq comédiens Gaël Guillon Verne, Eliott Janon, Sylvain Marceaux, Mathilde Marillat et Roxane Merlin vivent le texte avec précision. Nous faisant rire à point nommé, nous amusant à chaque instant, soutenant un rythme propice et bienvenu. L’enthousiasme général et la fin ravissante en forme de pantomime dansée nous laissent joyeux et contents d’avoir assisté à ce charmant spectacle dont l’ensemble est réussi.
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