Critiques pour l'événement Les 7 doigts de la main, Cuisine et Confessions
Le meilleur spectacle de la compagnie des 7 doigts de la main, sans hésitation !
Une ambiance cosy, intimiste (malgré la salle de Bobino qui ne s'y prête pas forcément :)). C'est un condensé de chorégraphies, d'histoires personnelles, d'acrobaties et de poésie.
Un spectacle familial, original, qui fait plaisir !
Une ambiance cosy, intimiste (malgré la salle de Bobino qui ne s'y prête pas forcément :)). C'est un condensé de chorégraphies, d'histoires personnelles, d'acrobaties et de poésie.
Un spectacle familial, original, qui fait plaisir !
La troupe de comédiens s'amuse autant sur scène que dans la salle pour notre plus grand plaisir.
J'ai trouvé l'approche de ce spectacle très intéressante tout en conservant un aspect artistique : les petits plats sont mis dans les grands !
J'ai trouvé l'approche de ce spectacle très intéressante tout en conservant un aspect artistique : les petits plats sont mis dans les grands !
Après Traces, Réversible et Bosch dreams, c'était la 4e fois que je voyais les 7 doigts de la main, et encore une fois une belle surprise.
Cette fois-ci le spectacle est plus interactif, les artistes sont proches du public et échangent avec lui. Ils racontent leurs souvenirs d'enfance autour de la cuisine et les mettent en scène dans un décor plein de ressources et de secrets, mais aussi très riche en possibilités. La compagnie canadienne prouve une fois de plus son inventivité et son originalité, et ne manque pas de nous émouvoir.
Un superbe spectacle ! J'y ai emmené des amis qui ne les avaient jamais vus, ils ont adoré !
Cette fois-ci le spectacle est plus interactif, les artistes sont proches du public et échangent avec lui. Ils racontent leurs souvenirs d'enfance autour de la cuisine et les mettent en scène dans un décor plein de ressources et de secrets, mais aussi très riche en possibilités. La compagnie canadienne prouve une fois de plus son inventivité et son originalité, et ne manque pas de nous émouvoir.
Un superbe spectacle ! J'y ai emmené des amis qui ne les avaient jamais vus, ils ont adoré !
« Pâtes, amour et fantaisie », voilà ce qu’on pourrait dire de ce spectacle dynamique, très sympathique.
Jonglerie au fouet de cuisine, les assiettes virevoltent, pas de casse ! Le lancer de diabolos est parfaitement maîtrisé. Coté acrobatie aérienne, une charmante jeune femme s’envole, elle s’enrobe du tissu avec beaucoup de grâce et de poésie.
Et puis il y a les cadres, les acrobates se projettent au travers, les portés sont adroits, les échappées avant ou arrière à couper le souffle, le mat japonais toujours aussi impressionnant. Tout ceci en continuant leur petite cuisine, leurs confessions, chacun parle de souvenirs d’enfance, dans leur langue respective, ce qui provoque un beau chaos et beaucoup de rires !
Jonglerie au fouet de cuisine, les assiettes virevoltent, pas de casse ! Le lancer de diabolos est parfaitement maîtrisé. Coté acrobatie aérienne, une charmante jeune femme s’envole, elle s’enrobe du tissu avec beaucoup de grâce et de poésie.
Et puis il y a les cadres, les acrobates se projettent au travers, les portés sont adroits, les échappées avant ou arrière à couper le souffle, le mat japonais toujours aussi impressionnant. Tout ceci en continuant leur petite cuisine, leurs confessions, chacun parle de souvenirs d’enfance, dans leur langue respective, ce qui provoque un beau chaos et beaucoup de rires !
Le spectacle a commencé bien avant que le premier spectateur ne prenne place dans la salle. Les comédiens sont déjà en place, affutent leurs couteaux et organisent le plan de travail.
Cuisine et confessions est un spectacle peu ordinaire alliant la cuisine à des confidences ... et au cirque. On croit voir des cuisiniers mais ce sont des circassiens. Ils le prouveront bientôt brillamment. Mais pour le moment c'est l'accueil du public qui prime.
Une comédienne descend pour démarcher une spectatrice et la convaincre de monter tout à l'heure sur la scène pour l'aider à préparer un bon petit plat.
Une autre, pieds nus, short turquoise, lance des bonbons à la volée à condition qu'on ait découvert leur couleur. L'animation est forte. Les artistes interrogent, s'assoient à coté de vous, prennent des notes dans un petit carnet alors qu'une musique sud-américaine donne furieusement envie de se lever et de danser.
Sur le réfrigérateur sont affichés des cartes postales de chaque ville où le spectacle a été présenté et que les artistes colllectionnent. On remarque qu'une d'elles écrit à la craie sur un grand tableau. Ce n'est pas une recette mais la liste des numéros du spectacle et chacun viendra rayer au fur et à mesure ceux qui auront été effectués.
La troupe est cosmopolite, avec un canadien, un sud-américain, un finlandais ... En 2017, le spectacle aura été joué en anglais, italien, espagnol, russe, allemand, suédois et français car il est essentiel que le public comprenne et puisse s'impliquer.
La scénographie a été conçue par la designer Ana Capellutto à partir des photos des cuisines d’enfance des artistes et/ou de leurs rêves. Ils ont même été sollicités pour placer dans le décor des objets personnels afin d'instaurer une certaine intimité.
Ce sont des jongleurs aguerris et les instruments de cuisine sont les premiers objets qu'ils font voler alors qu'il est question de pancakes à réchauffer et à déguster avec du sirop d'érable, "comme à la maison".
Ils sont très fort en portées et l'acrobate en tissu aérien a une vraie compétence. Celui qui joue avec le diabolo est époustouflant. Ils sont aussi contorsionnistes et musiciens.
La musique est originale, avec de pures créations et de très beaux arrangement de Tango Till They’re Sore de Tom Waits, du Boléro de Maurice Ravel et de You’re the one that I want de John Farrar Nans Bortuzzo.
Et parallèlement ils font la cuisine. On se dit que c'est du bluff mais au moment de goûter on devra faire amende honorable. Ils ont appris les bons gestes en suivant les cours d'un chef installé à Montréal de manière à ce qu'ils sachent découper, trancher, émincer ... comme des pros. Leurs plats sont très bons. Leur manière de cuisiner les pâtes est sobre mais efficace. Et à la fin du spectacle la farine volera. Tout au long de la représentation ils sont parvenus à "jongler" d'un rôle à l'autre et à suivre les préparations tout en sollicitant l’aide du public.
On se quitte sur un choix cornélien : goûter le plat de pâtes (ce que j'ai fait) OU le Pain aux bananes dans une belle ambiance de générosité.
Ne râlez pas, en voici la recette, donnée par l'équipe : 250 gr de farine, 5 gr de bicarbonate de soude, 2 gr de sel, 115 gr de beurre, 110 gr de sucre, 2 oeufs, 6 bananes bien mûres écrasées, Extrait de vanille et Pépites de chocolat.
Battre le beurre en crème. Ajouter le sucre et les bananes écrasées. Bien mélanger. Incorporer les oeufs un à un, en battant bien après chaque addition. Mélanger les ingrédients secs et les incorporer progressivement. Verser dans un moule à pain beurré et fariné. Cuire au four préchauffé à 180° pendant environ 50 minutes ou jusqu’à ce qu’une lame enfoncée au centre de la pâte en ressorte sèche.
Je ne l'ai pas encore essayé. Peut-être détrônera-t-elle la recette de ce cake que j'adore.
Ce qui est très réussi c'est que le parti pris artistique réussit à être tenu jusqu'au bout et sans concession, ni à la qualité des plats qui sont faits en direct (il y en a trois, une omelette, des pâtes aux légumes et le pain aux bananes), ni au rythme, ni au niveau (très haut) des numéros de cirque ni enfin à leur volonté d'impliquer les spectateurs.
L'aspect "confessions" a été construit à partir d’éléments personnels de la vie des artistes dans lesquels on peut se reconnaitre. Un des artistes rendra ainsi hommage à son grand-père. Les directeurs Shana Carroll et Sébastien Soldevila ont intégrés des anecdotes à chaque numéro.
Shana Carroll est cofondatrice et codirectrice artistique du Collectif des 7 Doigts créé en 2002. C'est elle qui chorégraphie tous les spectacles avec son partenaire et mari Sébastien Soldevila. Quatre de ses numéros ont été médaillés d’or au Festival mondial du cirque de demain. Elle collabore régulièrement avec le Cirque du Soleil pour lequel elle fut 7 ans trapéziste solo dans Saltimbanco où Sébastien a également travaillé. Il a chorégraphié le premier segment de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi.
Cuisine et confessions est joyeux et de haute tenue. Les artistes émerveillent nos yeux, excitent notre odorat et réjouissent nos papilles. Et c'est pédagogique aussi puisque à la fin de chaque spectacle, les artistes feront la vaisselle et rangeront chacun leur tour. On applaudit !
Cuisine et confessions est un spectacle peu ordinaire alliant la cuisine à des confidences ... et au cirque. On croit voir des cuisiniers mais ce sont des circassiens. Ils le prouveront bientôt brillamment. Mais pour le moment c'est l'accueil du public qui prime.
Une comédienne descend pour démarcher une spectatrice et la convaincre de monter tout à l'heure sur la scène pour l'aider à préparer un bon petit plat.
Une autre, pieds nus, short turquoise, lance des bonbons à la volée à condition qu'on ait découvert leur couleur. L'animation est forte. Les artistes interrogent, s'assoient à coté de vous, prennent des notes dans un petit carnet alors qu'une musique sud-américaine donne furieusement envie de se lever et de danser.
Sur le réfrigérateur sont affichés des cartes postales de chaque ville où le spectacle a été présenté et que les artistes colllectionnent. On remarque qu'une d'elles écrit à la craie sur un grand tableau. Ce n'est pas une recette mais la liste des numéros du spectacle et chacun viendra rayer au fur et à mesure ceux qui auront été effectués.
La troupe est cosmopolite, avec un canadien, un sud-américain, un finlandais ... En 2017, le spectacle aura été joué en anglais, italien, espagnol, russe, allemand, suédois et français car il est essentiel que le public comprenne et puisse s'impliquer.
La scénographie a été conçue par la designer Ana Capellutto à partir des photos des cuisines d’enfance des artistes et/ou de leurs rêves. Ils ont même été sollicités pour placer dans le décor des objets personnels afin d'instaurer une certaine intimité.
Ce sont des jongleurs aguerris et les instruments de cuisine sont les premiers objets qu'ils font voler alors qu'il est question de pancakes à réchauffer et à déguster avec du sirop d'érable, "comme à la maison".
Ils sont très fort en portées et l'acrobate en tissu aérien a une vraie compétence. Celui qui joue avec le diabolo est époustouflant. Ils sont aussi contorsionnistes et musiciens.
La musique est originale, avec de pures créations et de très beaux arrangement de Tango Till They’re Sore de Tom Waits, du Boléro de Maurice Ravel et de You’re the one that I want de John Farrar Nans Bortuzzo.
Et parallèlement ils font la cuisine. On se dit que c'est du bluff mais au moment de goûter on devra faire amende honorable. Ils ont appris les bons gestes en suivant les cours d'un chef installé à Montréal de manière à ce qu'ils sachent découper, trancher, émincer ... comme des pros. Leurs plats sont très bons. Leur manière de cuisiner les pâtes est sobre mais efficace. Et à la fin du spectacle la farine volera. Tout au long de la représentation ils sont parvenus à "jongler" d'un rôle à l'autre et à suivre les préparations tout en sollicitant l’aide du public.
On se quitte sur un choix cornélien : goûter le plat de pâtes (ce que j'ai fait) OU le Pain aux bananes dans une belle ambiance de générosité.
Ne râlez pas, en voici la recette, donnée par l'équipe : 250 gr de farine, 5 gr de bicarbonate de soude, 2 gr de sel, 115 gr de beurre, 110 gr de sucre, 2 oeufs, 6 bananes bien mûres écrasées, Extrait de vanille et Pépites de chocolat.
Battre le beurre en crème. Ajouter le sucre et les bananes écrasées. Bien mélanger. Incorporer les oeufs un à un, en battant bien après chaque addition. Mélanger les ingrédients secs et les incorporer progressivement. Verser dans un moule à pain beurré et fariné. Cuire au four préchauffé à 180° pendant environ 50 minutes ou jusqu’à ce qu’une lame enfoncée au centre de la pâte en ressorte sèche.
Je ne l'ai pas encore essayé. Peut-être détrônera-t-elle la recette de ce cake que j'adore.
Ce qui est très réussi c'est que le parti pris artistique réussit à être tenu jusqu'au bout et sans concession, ni à la qualité des plats qui sont faits en direct (il y en a trois, une omelette, des pâtes aux légumes et le pain aux bananes), ni au rythme, ni au niveau (très haut) des numéros de cirque ni enfin à leur volonté d'impliquer les spectateurs.
L'aspect "confessions" a été construit à partir d’éléments personnels de la vie des artistes dans lesquels on peut se reconnaitre. Un des artistes rendra ainsi hommage à son grand-père. Les directeurs Shana Carroll et Sébastien Soldevila ont intégrés des anecdotes à chaque numéro.
Shana Carroll est cofondatrice et codirectrice artistique du Collectif des 7 Doigts créé en 2002. C'est elle qui chorégraphie tous les spectacles avec son partenaire et mari Sébastien Soldevila. Quatre de ses numéros ont été médaillés d’or au Festival mondial du cirque de demain. Elle collabore régulièrement avec le Cirque du Soleil pour lequel elle fut 7 ans trapéziste solo dans Saltimbanco où Sébastien a également travaillé. Il a chorégraphié le premier segment de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi.
Cuisine et confessions est joyeux et de haute tenue. Les artistes émerveillent nos yeux, excitent notre odorat et réjouissent nos papilles. Et c'est pédagogique aussi puisque à la fin de chaque spectacle, les artistes feront la vaisselle et rangeront chacun leur tour. On applaudit !
... Un très beau spectacle de cirque contemporain, étonnant et touchant, comme d’habitude désormais avec les 7 doigts. Un moment riche de sensations et de partages à ne pas manquer !
Le thème de la cuisine est un bon prétexte pour retrouver la compagnie des 7 doigts de la main et par la même occasion de s’envoler pour un voyage où tous nos sens sont en éveil.
Avec ce spectacle, ces acrobates et artistes nous embarquent dans leur monde pétillant, joyeux et parfois touchant. Cet ensemble est agréable à voir.
Petit bémol, mon regard a eu du mal à se fixer, à suivre, lorsque toute la troupe était en mouvement sur certains tableaux : une impression de « Ça va dans tous les sens ».
Si vous appréciez comme moi, le cirque à petites doses et un peu plus le cirque contemporain, vous passerez un bon moment.
Avec ce spectacle, ces acrobates et artistes nous embarquent dans leur monde pétillant, joyeux et parfois touchant. Cet ensemble est agréable à voir.
Petit bémol, mon regard a eu du mal à se fixer, à suivre, lorsque toute la troupe était en mouvement sur certains tableaux : une impression de « Ça va dans tous les sens ».
Si vous appréciez comme moi, le cirque à petites doses et un peu plus le cirque contemporain, vous passerez un bon moment.
Ce n’était pas une représentation comme les autres puisque celle-ci a dû être interrompue suite à l’accident survenu à une des artistes. Une mauvaise réception, une mauvaise chute, cela fait son petit effet. Ils ont bien tenté de poursuivre le spectacle, notamment par un solo de Terrance Robinson au mât chinois, mais le coeur ne devait pas y être et quand on coupe un doigt d’une main, ben on est handicapé, on ne peut plus tout faire comme on veut. J’espère de tout coeur que ce fut plus de peur que de mal.
Quoi qu’il en soit, je tenais à dire que les 7 acrobates/danseurs/comédiens présents sur scène sont des artistes émérites et sur bon nombre de numéros, ils prouvent leur grand talent et un certain sens du rythme. Je fus notamment assez impressionné par le numéro des anneaux chinois (en fait des cadres plus ou moins grands à travers lesquels les acrobates passent tête en avant, fesses en arrière…) exécuté par Terrance Robinson et Enmen Song ainsi que par celui de Anna Kichtchenko au tissu aérien.
En revanche, je n’ai pas trouvé l’ensemble à mon goût. Je vais peut-être faire preuve de cynisme (ce n’est peut-être pas le bon mot), mais voir des numéros de diabolo ou de jonglage avec 3 fouets de cuisine, ça ne casse pas trois pattes à un canard (même si excellemment exécutés, je le précise). L’introduction du spectacle était interminable (on fait participer le public : on lui fait casser un oeuf d’une seule main, on tente d’envoyer un bonbon dans la bouche…) et c’est seulement lors du fameux numéro des anneaux chinois (qui étaient donc carrés) qu’il y eut un net regain d’intérêt. Malheureusement les intermèdes sont plutôt longs et surtout n’est pas comédien qui veut. Je ne doute pas de la sincérité des interprètes quand ils racontent leurs souvenirs d’enfance dans la cuisine de leurs parents, mais on ne s’improvise pas comédien (surtout quand le français n’est pas notre langue maternelle) et les anecdotes auraient peut-être nécessité une session de réécriture (qui aurait certainement empêché un certain naturel, je le concède).
L’ensemble était beaucoup trop sucré à mon goût, pour que le charme opère complètement (avec ou sans gâteau aux bananes). Et comme je tente bon gré, mal gré, de perdre du poids…
Quoi qu’il en soit, je tenais à dire que les 7 acrobates/danseurs/comédiens présents sur scène sont des artistes émérites et sur bon nombre de numéros, ils prouvent leur grand talent et un certain sens du rythme. Je fus notamment assez impressionné par le numéro des anneaux chinois (en fait des cadres plus ou moins grands à travers lesquels les acrobates passent tête en avant, fesses en arrière…) exécuté par Terrance Robinson et Enmen Song ainsi que par celui de Anna Kichtchenko au tissu aérien.
En revanche, je n’ai pas trouvé l’ensemble à mon goût. Je vais peut-être faire preuve de cynisme (ce n’est peut-être pas le bon mot), mais voir des numéros de diabolo ou de jonglage avec 3 fouets de cuisine, ça ne casse pas trois pattes à un canard (même si excellemment exécutés, je le précise). L’introduction du spectacle était interminable (on fait participer le public : on lui fait casser un oeuf d’une seule main, on tente d’envoyer un bonbon dans la bouche…) et c’est seulement lors du fameux numéro des anneaux chinois (qui étaient donc carrés) qu’il y eut un net regain d’intérêt. Malheureusement les intermèdes sont plutôt longs et surtout n’est pas comédien qui veut. Je ne doute pas de la sincérité des interprètes quand ils racontent leurs souvenirs d’enfance dans la cuisine de leurs parents, mais on ne s’improvise pas comédien (surtout quand le français n’est pas notre langue maternelle) et les anecdotes auraient peut-être nécessité une session de réécriture (qui aurait certainement empêché un certain naturel, je le concède).
L’ensemble était beaucoup trop sucré à mon goût, pour que le charme opère complètement (avec ou sans gâteau aux bananes). Et comme je tente bon gré, mal gré, de perdre du poids…
Chacun montre avec talent ses agrès de préférence. Toutefois, il n’est jamais seul car tous sont toujours autour à soutenir, aider ou danser. Une osmose entre les circassiens se fait ressentir et permettent de présenter un spectacle étonnant de douceur. Déjà grâce aux véridiques témoignages de ces artistes qui partagent des souvenirs joyeux, sensibles, tristes... de leur enfance autour de la cuisine. Mais surtout grâce à la fluidité et la perfection de leurs numéros. Comme on peut le voir dans la grâce du numéro de tissus aérien d’Anna Kichtchenko, dans l’énergique numéro d’anneaux chinois avec Terrance Robinson avec Engmen Song ou dans la précision dans le diabolo avec Engmen Song (Médaille d'or au 34ème Festival international de cirque de Monte Carlo en 2010). Mobilier, ustensiles, aliments valsent, volent, virevoltent, tournoient comme cet étonnant numéro de jonglage de Pablo Pramparo avec des fouets de cuisine ou lorsqu’il est vêtu d’ustensile afin de lutter contre n’importe quel importun. Ou les délicats portés de Mishannock Ferrero qui va même envoyer sa binôme, Soen Geirnaert sur un plafonnier haut perché. La mayonnaise prend et nous emmène vers l’émerveillement grâce à la sublime musique composée pour cette création.
Une heure et demie de magie acrobatique, poétique et humoristique.
Une troupe jeune, cosmopolite et très talentueuse.
Courez y.
Une troupe jeune, cosmopolite et très talentueuse.
Courez y.
Les avis de la rédaction