Critiques pour l'événement La rafle du Vel' d'Hiv"
Accompagné par un accordéoniste, le récit que nous conte Philippe Ogouz nous plonge dans ce Vincennes, dans cette France de la Seconde guerre, dans ce pan de l'histoire.
L'atmosphère est à la fois teintée de légèreté (avec l’insouciance de Maurice alors âgé de 14 ans) et la dureté, la violence des actes lors de cette rafle.
Ce seul en scène est sobre (sans fioriture), émouvant.
A voir pour ne pas oublier la violence dont l'homme peut faire preuve.
L'atmosphère est à la fois teintée de légèreté (avec l’insouciance de Maurice alors âgé de 14 ans) et la dureté, la violence des actes lors de cette rafle.
Ce seul en scène est sobre (sans fioriture), émouvant.
A voir pour ne pas oublier la violence dont l'homme peut faire preuve.
Le 16 Juillet 1942. Une date particulière de l’Histoire de France.
Philippe Ogouz nous raconte la rafle du Vel d'Hiv, vécue par le jeune Maurice Rajsfus, sur une scène vide et sombre, juste accompagné par le magnifique accordéon rouge de Paul Predki.
D’abord, il nous raconte la vie de Maurice, 14 ans collégien à Vincennes en Juillet 1942 où des rues portent des noms comme ‘Fraternité’, ‘Liberté’ ou encore ‘Egalité’… Puis c’est la préparation de la Rafle (nom de code : ‘vent printanier’) et comment elle s’est déroulée pour sa famille et comment son destin a basculé au petit matin du 16 Juillet 1942 comme celui de nombreux autres juifs parisiens.
L’adaptation du récit de Maurice Rajsfus est réalisée et mise en scène par le comédien lui-même. Philippe Ogouz marche souvent en rond sur la scène dans un mouvement un peu hypnotique qui permet de raviver les souvenirs. Son accompagnateur restant souvent relégué dans un coin de la scène. Revivre cet évènement honteux de notre histoire à travers les yeux d’un adolescent, c’est un choc. Le récit est ponctué par des interventions musicales très réussies de l’accordéoniste Paul Predki comme s’il répondant avec gravité aux souvenirs de Maurice. Je n’aime guère cet instrument mais il est vraiment parfait pour ce dialogue car il suscite l’émotion.
Cette pièce est nécessaire de nos jours, il ne faut pas oublier.
Philippe Ogouz nous raconte la rafle du Vel d'Hiv, vécue par le jeune Maurice Rajsfus, sur une scène vide et sombre, juste accompagné par le magnifique accordéon rouge de Paul Predki.
D’abord, il nous raconte la vie de Maurice, 14 ans collégien à Vincennes en Juillet 1942 où des rues portent des noms comme ‘Fraternité’, ‘Liberté’ ou encore ‘Egalité’… Puis c’est la préparation de la Rafle (nom de code : ‘vent printanier’) et comment elle s’est déroulée pour sa famille et comment son destin a basculé au petit matin du 16 Juillet 1942 comme celui de nombreux autres juifs parisiens.
L’adaptation du récit de Maurice Rajsfus est réalisée et mise en scène par le comédien lui-même. Philippe Ogouz marche souvent en rond sur la scène dans un mouvement un peu hypnotique qui permet de raviver les souvenirs. Son accompagnateur restant souvent relégué dans un coin de la scène. Revivre cet évènement honteux de notre histoire à travers les yeux d’un adolescent, c’est un choc. Le récit est ponctué par des interventions musicales très réussies de l’accordéoniste Paul Predki comme s’il répondant avec gravité aux souvenirs de Maurice. Je n’aime guère cet instrument mais il est vraiment parfait pour ce dialogue car il suscite l’émotion.
Cette pièce est nécessaire de nos jours, il ne faut pas oublier.
16 Juillet 1942. Une date inscrite en rouge sang dans nos livres d'histoire. Dans un seul en scène d'une forte intensité dramatique Philippe Ogouz raconte la rafle du Vel d'Hiv telle que l'a vécu Maurice Rajsfus alors âgé de 14 ans.
LA FIN D'UN MONDE
"Hier c'était encore l'été". En ce mois de juillet 1942 Maurice Rajsfus a 14 ans. Collégien il vit modestement avec ses parents et sa sœur à Vincennes. Le bel âge. Pas encore adulte mais pas encore totalement sorti de l'enfance. L'âge de l'insouciance. Mais comme dit la chanson, d'autres gens en avaient décidé autrement. La rafle du 16 juillet 1942, la plus grande opération de ce genre pendant l'occupation, orchestrée par la police de Vichy, va transformer ce monde.
Ses souvenirs, Maurice Rajsfus les a regroupés en trois livres : "Opération Etoile Jaune", "La rafle du Vel d'Hiv" et "Chroniques d'un survivant". Il y raconte ces jours d'avant, la vie insouciante de l'adolescent dans un Vincennes où les rues s'appellent "Liberté", "Egalité" ou "Fraternité". Les amis, les professeurs dont on se moque avec une certaine bienveillance. L'image du Maréchal Pétain. Et puis cette étoile jaune que la France de Vichy impose aux juifs. Jusqu'à ce 16 juillet 1942 où le destin de 15.000 juifs de Paris et de sa banlieue, dont 5.000 enfants, bascule dans l'horreur.
DEVOIR DE MÉMOIRE
Philippe Ogouz adapte le récit de Maurice Rajsfus en un seul en scène qu'il a écrit, mis en scène, qu'il interprète, et dans lequel il mêle récit historique et données administratives factuelles. Cet événement, l'un des plus honteux et des plus monstrueux de l'histoire de France, il nous le fait vivre à travers les yeux d'un adolescent, rescapé miraculeusement de cette horreur. Les mots sont là, précis, cruels, dans toute la puissance dramatique de l'horreur vécue par le narrateur. Dans un espace vide, sous un méticuleux jeu de lumière mis au point par André Diot, Philippe Ogouz dialogue avec l'accordéon de Paul Predki qui lui répond, se fait parfois léger, souvent grave et de la lourdeur de plomb du drame qui nous est compté. L'émotion est là, sans fioritures, portée par la musique de l'accordéoniste.
"Les mots ne crient pas, ne chantent pas, ne mentent pas, ils disent".
Un spectacle d'une très forte intensité dramatique.
LA FIN D'UN MONDE
"Hier c'était encore l'été". En ce mois de juillet 1942 Maurice Rajsfus a 14 ans. Collégien il vit modestement avec ses parents et sa sœur à Vincennes. Le bel âge. Pas encore adulte mais pas encore totalement sorti de l'enfance. L'âge de l'insouciance. Mais comme dit la chanson, d'autres gens en avaient décidé autrement. La rafle du 16 juillet 1942, la plus grande opération de ce genre pendant l'occupation, orchestrée par la police de Vichy, va transformer ce monde.
Ses souvenirs, Maurice Rajsfus les a regroupés en trois livres : "Opération Etoile Jaune", "La rafle du Vel d'Hiv" et "Chroniques d'un survivant". Il y raconte ces jours d'avant, la vie insouciante de l'adolescent dans un Vincennes où les rues s'appellent "Liberté", "Egalité" ou "Fraternité". Les amis, les professeurs dont on se moque avec une certaine bienveillance. L'image du Maréchal Pétain. Et puis cette étoile jaune que la France de Vichy impose aux juifs. Jusqu'à ce 16 juillet 1942 où le destin de 15.000 juifs de Paris et de sa banlieue, dont 5.000 enfants, bascule dans l'horreur.
DEVOIR DE MÉMOIRE
Philippe Ogouz adapte le récit de Maurice Rajsfus en un seul en scène qu'il a écrit, mis en scène, qu'il interprète, et dans lequel il mêle récit historique et données administratives factuelles. Cet événement, l'un des plus honteux et des plus monstrueux de l'histoire de France, il nous le fait vivre à travers les yeux d'un adolescent, rescapé miraculeusement de cette horreur. Les mots sont là, précis, cruels, dans toute la puissance dramatique de l'horreur vécue par le narrateur. Dans un espace vide, sous un méticuleux jeu de lumière mis au point par André Diot, Philippe Ogouz dialogue avec l'accordéon de Paul Predki qui lui répond, se fait parfois léger, souvent grave et de la lourdeur de plomb du drame qui nous est compté. L'émotion est là, sans fioritures, portée par la musique de l'accordéoniste.
"Les mots ne crient pas, ne chantent pas, ne mentent pas, ils disent".
Un spectacle d'une très forte intensité dramatique.
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