Critiques pour l'événement La Mort de Danton (Delétang)
La mort de Danton de Georg Büchner. Mise en scène Simon Delétang.
Simon Delétang, ancien directeur du Théâtre de Bussang et nouveau directeur du CDN de Lorient, fait entrer Georg Büchner au répertoire de la comédie française pour sa première mise en scène Salle Richelieu.
Georg Büchner écrivit cette pièce sur la révolution française et mit en jeu, trois protagonistes: le peuple et deux révolutionnaires, Danton et Robespierre.
Nous nous installons attendant avec impatience cette nouvelle création, sur le rideau de scène aux couleurs tricolores, figurent ses mots :
« Tous les arts ont produit des merveilles, l'art de gouverner n'a produit que des monstres. »
Les mots disparaissent et un somptueux et resplendissant salon du XVIII siècle s’offre à nos yeux, la scénographie de Simon Delétang est élégante, raffinée et d’une grande esthétique. Don Giovanni de Mozart retentit et nous chavire.
Une scène de débauche, de rire et de beuverie se dévoile à la lueur des candélabres.
Danton et ses amis se donnent du bon-temps, Danton est un jouisseur qui aime la fête et le plaisir, il étouffe dans cette terreur interminable et sanglante, la révolution OUI mais la souffrance du peuple et la famine NON.
"Je préfère être guillotiné que guillotineur." Danton
A l’inverse, nous découvrons Robespierre ‘droit dans ses bottes’, rigoureux, intransigeant et vertueux, il ne se lasse pas de faire tomber les têtes des aristocrates et bientôt celle de son ancien ami, ‘Danton’.
Nous allons vivre cette rivalité qui peu à peu s’est insufflée entre ces deux compagnons révolutionnaires.
Une histoire sanglante, une folie destructive, des hommes passionnés et entrainés dans une révolution qui les dépasse et qu’ils ne maitrisent plus.
Les comédiens vêtus de magnifiques costumes créés par Marie Fréderique Fillion, nous entrainent avec passion dans cette tragédie historique.
Loîc Corbery incarne avec brio Danton, plein d’énergie, de joyeuseté mais aussi d’amertume et de déception. Parfois désinvolte puis profondément soucieux et parfois coléreux.
Clément Hervieu-Léger interprète Robespierre avec talent, néanmoins un jeu un peu plus sobre, renforcerait la personnalité de Robespierre.
Gaël Kamilindi, ce cher Camille angoissé par la mort qui approche, nous réjouit et nous émeut profondément
Guilaume Gallienne digne, imperturbable et strict en Saint-Just nous ravit.
N’oublions pas Christian Gonon , Julie Sicard, Nicolas Lormeau, Anna Cervinka, Julien Frison, Jean Chevalier, Marina hands, Nicolas Chupin que nous avons toujours beaucoup de plaisir à voir et à revoir, ainsi que les comédiens et les comédiennes de l’académie de la Comédie-Française : Sanda Bourenane, Vincent Breton, Olivier Debasch, Yasmine Haller, Ipek Kinay, Alexandre Manbon.
Tous nous ont transportent avec passion et talent dans cette révolution sanglante.
Simon Delétang, ancien directeur du Théâtre de Bussang et nouveau directeur du CDN de Lorient, fait entrer Georg Büchner au répertoire de la comédie française pour sa première mise en scène Salle Richelieu.
Georg Büchner écrivit cette pièce sur la révolution française et mit en jeu, trois protagonistes: le peuple et deux révolutionnaires, Danton et Robespierre.
Nous nous installons attendant avec impatience cette nouvelle création, sur le rideau de scène aux couleurs tricolores, figurent ses mots :
« Tous les arts ont produit des merveilles, l'art de gouverner n'a produit que des monstres. »
Les mots disparaissent et un somptueux et resplendissant salon du XVIII siècle s’offre à nos yeux, la scénographie de Simon Delétang est élégante, raffinée et d’une grande esthétique. Don Giovanni de Mozart retentit et nous chavire.
Une scène de débauche, de rire et de beuverie se dévoile à la lueur des candélabres.
Danton et ses amis se donnent du bon-temps, Danton est un jouisseur qui aime la fête et le plaisir, il étouffe dans cette terreur interminable et sanglante, la révolution OUI mais la souffrance du peuple et la famine NON.
"Je préfère être guillotiné que guillotineur." Danton
A l’inverse, nous découvrons Robespierre ‘droit dans ses bottes’, rigoureux, intransigeant et vertueux, il ne se lasse pas de faire tomber les têtes des aristocrates et bientôt celle de son ancien ami, ‘Danton’.
Nous allons vivre cette rivalité qui peu à peu s’est insufflée entre ces deux compagnons révolutionnaires.
Une histoire sanglante, une folie destructive, des hommes passionnés et entrainés dans une révolution qui les dépasse et qu’ils ne maitrisent plus.
Les comédiens vêtus de magnifiques costumes créés par Marie Fréderique Fillion, nous entrainent avec passion dans cette tragédie historique.
Loîc Corbery incarne avec brio Danton, plein d’énergie, de joyeuseté mais aussi d’amertume et de déception. Parfois désinvolte puis profondément soucieux et parfois coléreux.
Clément Hervieu-Léger interprète Robespierre avec talent, néanmoins un jeu un peu plus sobre, renforcerait la personnalité de Robespierre.
Gaël Kamilindi, ce cher Camille angoissé par la mort qui approche, nous réjouit et nous émeut profondément
Guilaume Gallienne digne, imperturbable et strict en Saint-Just nous ravit.
N’oublions pas Christian Gonon , Julie Sicard, Nicolas Lormeau, Anna Cervinka, Julien Frison, Jean Chevalier, Marina hands, Nicolas Chupin que nous avons toujours beaucoup de plaisir à voir et à revoir, ainsi que les comédiens et les comédiennes de l’académie de la Comédie-Française : Sanda Bourenane, Vincent Breton, Olivier Debasch, Yasmine Haller, Ipek Kinay, Alexandre Manbon.
Tous nous ont transportent avec passion et talent dans cette révolution sanglante.
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