Critiques pour l'événement J'habite ici
Si l'on prend l'ensemble au 10ème degré peut être y trouve t'on un intérêt. Mais à force de présenter les travers de l'humanité (racisme, homophobie...) n'en fait on pas l'apologie ?
Montrer pour en rire pourquoi pas, encore faut il que cela soit drôle...
La pièce est une succession de scènes bien trop proches du réel pour vraiment réussir à s'en détacher. A part quelques moments surréalistes intéressants l'ensemble est poussif et lourd.
Montrer pour en rire pourquoi pas, encore faut il que cela soit drôle...
La pièce est une succession de scènes bien trop proches du réel pour vraiment réussir à s'en détacher. A part quelques moments surréalistes intéressants l'ensemble est poussif et lourd.
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Cette pièce enchaine pendant 1h40 plusieurs saynètes de qualité inégale, reposant sur un descriptif caricatural des habitants d'un même immeuble.
Ici le fil rouge est cousu de fil blanc, la situation de copropriété des protagonistes n'étant qu'un prétexte pour réunir fictivement en un même lieu des personnages d'horizon et de moeurs très différents dont le seul point commun semble constituer par leur appartenance à la classe bourgeoise.
Autant dire que Jean-Michel Ribes nous propose une version PALACE à domicile ! Le problème c'est que l'humour absurde et décalé qui faisait mouche dans la célèbre émission des années 80 tombe totalement à plat ici. Les réparties sont datées, prévisibles, tout est caricatural et excessif.
Le problème principal de cette pièce est que l'univers et les personnages décrits par l'auteur semblent d'une autre époque. Les thèmes sont bien d'actualité (les bobos écolos, les vegans, ...) mais ils sont transposés dans un cadre spatio temporel terriblement daté, tout comme les personnages. Les bourgeois d'aujourd'hui ne sont plus ceux bousculés par leurs adolescents soixante-huitards, haut cadre ministériel, vivant dans un paris musée autocentré sur quelques arrondissements cossus. La bourgeoisie d'aujourd'hui n'est plus celle de "papa", elle s'est rajeunie et excentrée du centre ville, elle travaille dans le numérique notamment ou se lance dans l'auto-entreprise. Le logiciel est à revoir. Seul note positive dans cet ensemble lourdaud, le personnage de concierge campé par une Annie Gregorio impeccable, qui apporte un peu de légèreté et de poésie à cette pièce.
Au final, si Jean-Michel Ribes habite ici, beaucoup de spectateurs penseront sans doute qu'ils n'habitent pas dans ce monde là.
Ici le fil rouge est cousu de fil blanc, la situation de copropriété des protagonistes n'étant qu'un prétexte pour réunir fictivement en un même lieu des personnages d'horizon et de moeurs très différents dont le seul point commun semble constituer par leur appartenance à la classe bourgeoise.
Autant dire que Jean-Michel Ribes nous propose une version PALACE à domicile ! Le problème c'est que l'humour absurde et décalé qui faisait mouche dans la célèbre émission des années 80 tombe totalement à plat ici. Les réparties sont datées, prévisibles, tout est caricatural et excessif.
Le problème principal de cette pièce est que l'univers et les personnages décrits par l'auteur semblent d'une autre époque. Les thèmes sont bien d'actualité (les bobos écolos, les vegans, ...) mais ils sont transposés dans un cadre spatio temporel terriblement daté, tout comme les personnages. Les bourgeois d'aujourd'hui ne sont plus ceux bousculés par leurs adolescents soixante-huitards, haut cadre ministériel, vivant dans un paris musée autocentré sur quelques arrondissements cossus. La bourgeoisie d'aujourd'hui n'est plus celle de "papa", elle s'est rajeunie et excentrée du centre ville, elle travaille dans le numérique notamment ou se lance dans l'auto-entreprise. Le logiciel est à revoir. Seul note positive dans cet ensemble lourdaud, le personnage de concierge campé par une Annie Gregorio impeccable, qui apporte un peu de légèreté et de poésie à cette pièce.
Au final, si Jean-Michel Ribes habite ici, beaucoup de spectateurs penseront sans doute qu'ils n'habitent pas dans ce monde là.
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Les avis de la rédaction
Moi je n'ai rien écrit... Ribes, la pièce de trop ?
A la première, c''était pathétique.
Oui vraiment grotesque...C'est dommage il a eu des éclairs de génie dans le temps... J'ai écrit sur Au balcon mais pas sur mon blog.