Critiques pour l'événement Huit heures ne font pas un jour
Jamais trois heures de théâtre ne seront passées aussi vite.
De la mini série de Rainer Werner Fassbinder en cinq épisodes, diffusée en 1972, Julie Deliquet en extrait un moment de vie où tout semble se jouer là, maintenant, sur le plateau.
Les acteurs mangent, se douchent, se recoiffent, s'invectivent, ils vivent et on en oublie qu'ils jouent.
Julie Deliquet fait naître dans chaque détail, chaque dialogue, cette double sensation de la finesse et du mordant.
Huit heures ne font pas un jour déconstruit les préjugés de la classe moyenne envers la classe ouvrière et décortique le monde du travail ouvrier.
L'usine devient le lieu de la catharsis où tout se joue, tout se passe. Elle est le cœur de la pièce, le cœur de la vie des ouvriers.
L’espace scénique se repartit entre le bureau du contremaître, la cuisine, les douches, l'espace de travail, la chambre de repos, les toilettes et les vestiaires. Chacun évolue d'une pièce à l'autre et notre regard se perd dans cette vie qui foisonne sous nos yeux.
Le texte tourne autour de la question de l'organisation du travail, d'amour et de bonheur. Tout est liè.
Ici les femmes ne sont ni hystériques, ni mariées, ni enceintes, elles se veulent libres et entreprenantes.
Le champ lexical de l'usine, le comité d'entreprise, le profit, se mêle aux mots de la vie, au besoin, à l'envie.
D'un esprit positif, les ouvriers vivent le monde de l'usine en essayant toujours de le déconstruire et d'envisager le travail autrement. Ils luttent sans violence, avec tous leurs espoirs et en tenant compte des aspérités de chacun.
Julie Deliquet et sa troupe de comédiens nous offrent un moment jubilatoire où le théâtre et la vie ne font plus qu'un. L’œuvre engagée et militante est une véritable épopée solidaire et familiale, interprétée avec une énergie et un humour communicatifs et un souffle optimiste.
De la mini série de Rainer Werner Fassbinder en cinq épisodes, diffusée en 1972, Julie Deliquet en extrait un moment de vie où tout semble se jouer là, maintenant, sur le plateau.
Les acteurs mangent, se douchent, se recoiffent, s'invectivent, ils vivent et on en oublie qu'ils jouent.
Julie Deliquet fait naître dans chaque détail, chaque dialogue, cette double sensation de la finesse et du mordant.
Huit heures ne font pas un jour déconstruit les préjugés de la classe moyenne envers la classe ouvrière et décortique le monde du travail ouvrier.
L'usine devient le lieu de la catharsis où tout se joue, tout se passe. Elle est le cœur de la pièce, le cœur de la vie des ouvriers.
L’espace scénique se repartit entre le bureau du contremaître, la cuisine, les douches, l'espace de travail, la chambre de repos, les toilettes et les vestiaires. Chacun évolue d'une pièce à l'autre et notre regard se perd dans cette vie qui foisonne sous nos yeux.
Le texte tourne autour de la question de l'organisation du travail, d'amour et de bonheur. Tout est liè.
Ici les femmes ne sont ni hystériques, ni mariées, ni enceintes, elles se veulent libres et entreprenantes.
Le champ lexical de l'usine, le comité d'entreprise, le profit, se mêle aux mots de la vie, au besoin, à l'envie.
D'un esprit positif, les ouvriers vivent le monde de l'usine en essayant toujours de le déconstruire et d'envisager le travail autrement. Ils luttent sans violence, avec tous leurs espoirs et en tenant compte des aspérités de chacun.
Julie Deliquet et sa troupe de comédiens nous offrent un moment jubilatoire où le théâtre et la vie ne font plus qu'un. L’œuvre engagée et militante est une véritable épopée solidaire et familiale, interprétée avec une énergie et un humour communicatifs et un souffle optimiste.
Pertinent, Dynamique, Drôlatique.
Après Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman en 2019 à la Comédie-Française-(Magnifique, Dynamique et Éloquent).
Puis Un conte de Noel d’Aranud Desplechin en 2020 à l’Odéon (Poignant, Dynamique et Réjouissant).
Aujourd’hui, Julie Deliquet nouvelle directrice du TGP nous enchante en adaptant Huit heures ne font pas un jour de Rainer Werner Fassbinder.
Rainer Werner Fassbinder dont est l’œuvre généralement assez sombre, nous offre une saga familiale romanesque, burlesque et drôlatique qui ne manque ni d’engagements, ni de profondeur et de vérités.
Conçue et diffusée entre 1972 et 1973 sous forme de séries télévisées en 5 épisodes. Cela se passe dans le monde ouvrier des années 70, ce fut un immense succès auprès du peuple allemand.
Grand merci à Julie Deliquet de nous la faire découvrir.
@pascal-victor-opale
La famille Krüger-Epp nous accueille lors de l’anniversaire de la Grand-Mère Luise.
Entourée de son nouveau fiancé, ses enfants, ses petits-enfants et son arrière-petite-fille.
Luise est pleine de vivacité et d’extravagances, cherchant et trouvant des solutions à tous les problèmes. C’est plein d’entrain.
Après cet anniversaire quelque peu mouvementé.
@pascal-victor-opale
Nous partons à l’usine en compagnie de son petit-fils Lochen ouvrier. Lochen est un jeune homme intelligent, réfléchi, optimiste et soucieux de faire avancer la condition ouvrière.
Entourant la grand-mère et le petit fils une dizaine de personnages tournois, parfois en conflit, parfois solidaires.
A travers cette saga familiale, différents problèmes sociétaires font surface :
la lutte ouvrière, l’émancipation féminine, la vitalité et les tracas du troisième âge, la différence de classe, la violence conjugales, l’enfance.
La grande ligne étant la solidarité et la recherche du bonheur.
Nous sommes plongés dans les années 70 avec les pattes d’éléphant et les grosses lunettes.
La mise en scènes de Julie Deliquet est ingénieuse, nous passons de l’univers familial au monde de l’usine avec une élégance et fluidité époustouflante.
Evelyne Didi est stupéfiante et merveilleuse dans le rôle de cette grand-mère un peu farfelue.
Mikaël Treguer interprète avec grand talent Lochen ce jeune ouvrier plein d’idées et amoureux. Il nous réjouit et nous émeut.
Agnés Ramy est sensationnelle dans le rôle d’ Irmgard, jeune fille bon chic bon genre un peu coincée. Elle nous ravie, nous séduit et nous amuse.
C’est avant tout un spectacle de troupe, les comédiens jouent plusieurs rôles avec grande justesse, brio, dynamisme et aisance. Bravo à tous.
On ne voit pas le temps passé, on aimerait rester en compagnie de cette famille bien sympathique.
Très beau spectacle intelligent, drôle et plein d’énergie.
Après Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman en 2019 à la Comédie-Française-(Magnifique, Dynamique et Éloquent).
Puis Un conte de Noel d’Aranud Desplechin en 2020 à l’Odéon (Poignant, Dynamique et Réjouissant).
Aujourd’hui, Julie Deliquet nouvelle directrice du TGP nous enchante en adaptant Huit heures ne font pas un jour de Rainer Werner Fassbinder.
Rainer Werner Fassbinder dont est l’œuvre généralement assez sombre, nous offre une saga familiale romanesque, burlesque et drôlatique qui ne manque ni d’engagements, ni de profondeur et de vérités.
Conçue et diffusée entre 1972 et 1973 sous forme de séries télévisées en 5 épisodes. Cela se passe dans le monde ouvrier des années 70, ce fut un immense succès auprès du peuple allemand.
Grand merci à Julie Deliquet de nous la faire découvrir.
@pascal-victor-opale
La famille Krüger-Epp nous accueille lors de l’anniversaire de la Grand-Mère Luise.
Entourée de son nouveau fiancé, ses enfants, ses petits-enfants et son arrière-petite-fille.
Luise est pleine de vivacité et d’extravagances, cherchant et trouvant des solutions à tous les problèmes. C’est plein d’entrain.
Après cet anniversaire quelque peu mouvementé.
@pascal-victor-opale
Nous partons à l’usine en compagnie de son petit-fils Lochen ouvrier. Lochen est un jeune homme intelligent, réfléchi, optimiste et soucieux de faire avancer la condition ouvrière.
Entourant la grand-mère et le petit fils une dizaine de personnages tournois, parfois en conflit, parfois solidaires.
A travers cette saga familiale, différents problèmes sociétaires font surface :
la lutte ouvrière, l’émancipation féminine, la vitalité et les tracas du troisième âge, la différence de classe, la violence conjugales, l’enfance.
La grande ligne étant la solidarité et la recherche du bonheur.
Nous sommes plongés dans les années 70 avec les pattes d’éléphant et les grosses lunettes.
La mise en scènes de Julie Deliquet est ingénieuse, nous passons de l’univers familial au monde de l’usine avec une élégance et fluidité époustouflante.
Evelyne Didi est stupéfiante et merveilleuse dans le rôle de cette grand-mère un peu farfelue.
Mikaël Treguer interprète avec grand talent Lochen ce jeune ouvrier plein d’idées et amoureux. Il nous réjouit et nous émeut.
Agnés Ramy est sensationnelle dans le rôle d’ Irmgard, jeune fille bon chic bon genre un peu coincée. Elle nous ravie, nous séduit et nous amuse.
C’est avant tout un spectacle de troupe, les comédiens jouent plusieurs rôles avec grande justesse, brio, dynamisme et aisance. Bravo à tous.
On ne voit pas le temps passé, on aimerait rester en compagnie de cette famille bien sympathique.
Très beau spectacle intelligent, drôle et plein d’énergie.
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