Ce type est un phénomène.
Ne pas y aller pour écouter de la poésie, Luchini ne prend aucun risque et ne choisit finalement que des "tubes" : Le bateau ivre, Le dormeur du val, Le corbeau et le renard en verlan... je m'attendais à plus de Poésie et de découverte, de ce point de vue je suis déçue.
Le plus intéressant dans ce spectacle, c'est quand il amuse la galerie en se racontant lui même !
Mais si on a déjà vu un de ces passages chez Drucker ou chez Ruquier, on a déjà tout vu et tout entendu.

Luchini ne cherche pas à plaire. On aime ou on aime pas, mais quand on aime, on adore.

Poésie ? commence avec Rimbaud, juste les 3 textes les plus rabachés : le bateau ivre, le dormeur du val et voyelles... Bon, c'est connu donc ça devrait rester à la portée de tous. Mais le bateau ivre, c'est pas facile ! Alors Luchini prend pitié de la partie de son public non avertie, et rejoue anciens textes et anciennes anecdotes de ses spectacles précédents dont le corbeau et le renard en verlan, l'anecdote sur Hallyday, etc.

Luchini ne cherche pas à expliquer, aussi, il vaut mieux avoir des bases pour bien profiter. Pour les autres, la 2e partie du spectacle est totalement abordable.

DÉMAGO. MÉPRISANT.
Votre texte vole très bas.
Quelques textes, Le Bateau Ivre notamment, Le Dormeur du Val, Céline, Claudel et surtout un one man show.

Content d'avoir 2 belles maisons. Est bien content d'avoir de l'argent et ne le donnera pas au pauvre, il travaille depuis l'âge de 14 ans. Etait ébloui par l'épaisseur de la moquette dans le 16ème. Casse la gauche, (et n'a pas tout à fait tort). Et beaucoup, beaucoup de démagogie, ce qui régale les spectateurs qu'il débinera au prochain spectacle.

Débine aussi les gens de télé où il y fait sa pub. Étonnant. Écœurant. Est-ce qu'il se planque derrière la poésie ? Je voulais aller voir Luchini, je ne savais pas quoi en penser. Je suis surpris, tellement moche, au-delà d'être déçu. Voilà mon avis.
Ma note : 1/10

Fabrice Luchini est toujours impressionnant sur scène, quel comédien !
Il fait du Luchini dans cette pièce, prend son temps, s'amuse avec ses jeux habituels vus et revus, mais dont on ne se lasse pas.

Sa capacité à attirer le spectateur dans des recoins qui lui sont inconnus fait que l'on (re)découvre des textes de poésie en étant imprégné par leur force et leur sens. Par sa proximité avec le public et sa simplicité (décor et mise en scène minimaliste), Luchini devient un éducateur des foules. A consommer sans modération !

Époustouflant d'intelligence de générosité et d'humour.
Il y a bien longtemps que je n'avais pas été transportée et touchée de la sorte.

C'est mon premier Luchini !

Une mise en scène sobre, quelques railleries, des poèmes assez élitistes et/ou peu connus, une élocution plus que parfaite, j'ai passé un très bon moment.

Par contre j'y ai tiré ma fille de 15 ans qui s'est gentiment ennuyée : la faute aux références politiques passées d'époque ?...

Formidable Luchini ! On ne s'en lasse pas.

Le seul pour lequel on est prêt non seulement à lutter mais aussi à payer une somme mirobolante pour une bonne place, il le sait, il en joue, on en redemande, tout est complet pour les deux prochains quinquennats, et à raison.

Un voyage en Poésie dans le rire et la légèreté, avec une vision de la société contemporaine rafraîchissante. Il a le mérite de rendre accessible des textes très beaux justement parce qu'ils sont hermétiques, nous embarquons dans un grand huit de langue française et de diction avec lui, nous lâchons prise, tout n'a pas besoin d'être compréhensible et c'est pour cela que c'est d'autant plus nécessaire.
Ses talents de conteur s'expriment davantage dans la partie autobiographique du spectacle.

Luchini fascine, Luchini énerve.
N'allez pas voir ses lectures de poésies pour le texte. Il est sans surprise.
Allez plutôt voir la bête de scène, le monstre sacré libéré de sa cage le temps d'une soirée.

Luchini semble régler ses comptes avec les gens pour qui il a peu d'estime, derrière des blagues se cachent des critiques de personnages publics qu'il ne peut ne pas connaitre : Laurent Ruquier, Morandini...

Il profite de sa fenêtre d'expression pour se moquer des beaufs, des décadents avec un soupçon d'amertume.