Critiques pour l'événement Désobéir (Julie Berès)
Voilà un spectacle qui fait du bien!
Par l’énergie débordante sur le plateau, par la communication qui s’instaure très vite avec la salle, par les réactions de celle-ci, on en sort remonté à bloc, le sourire aux lèvres, et l’esprit de révolte au coeur!Elles sont 4 sur le plateau, 4 jeunes femmes qui portent les voix de celles qu’à rencontrées Julie Berès autour d’ Aubervilliers.
Elles parlent de religion, de croyances, de racisme, de toutes les violences faites aux femmes ( y compris aux comédiennes à qui l’on refuse un rôle pour une couleur de peau ou un physique différent…avec une scène hilarante autour de la Agnès des femmes savantes, qui fait autant rire de bon coeur que s’offusquer), de sexe et d’amour, du poids de la famille et des extrémismes, avec autant de rage que d’humour!
Un jour, il leur a fallu dire Non.
A un homme souvent, un père, un « ami »… et trouver finalement leur propre voie, par la danse, le théâtre, la religion, … parce que, ici, les « désobéisseuses » sont aussi des « victorieuses »!
Le message est fort, mais livré avec un humour qui a très vite conquis le public, composé en bonne partie de lycéens, réagissant au quart de tour, s’insurgeant, applaudissant, et cela aussi ça fait du bien!
Que ce message soit diffusé, débattu, qu’il ouvre une petite fenêtre par-ci, un nouvel horizon par-là, c’est tout ce qu’on peut souhaiter!
Par l’énergie débordante sur le plateau, par la communication qui s’instaure très vite avec la salle, par les réactions de celle-ci, on en sort remonté à bloc, le sourire aux lèvres, et l’esprit de révolte au coeur!Elles sont 4 sur le plateau, 4 jeunes femmes qui portent les voix de celles qu’à rencontrées Julie Berès autour d’ Aubervilliers.
Elles parlent de religion, de croyances, de racisme, de toutes les violences faites aux femmes ( y compris aux comédiennes à qui l’on refuse un rôle pour une couleur de peau ou un physique différent…avec une scène hilarante autour de la Agnès des femmes savantes, qui fait autant rire de bon coeur que s’offusquer), de sexe et d’amour, du poids de la famille et des extrémismes, avec autant de rage que d’humour!
Un jour, il leur a fallu dire Non.
A un homme souvent, un père, un « ami »… et trouver finalement leur propre voie, par la danse, le théâtre, la religion, … parce que, ici, les « désobéisseuses » sont aussi des « victorieuses »!
Le message est fort, mais livré avec un humour qui a très vite conquis le public, composé en bonne partie de lycéens, réagissant au quart de tour, s’insurgeant, applaudissant, et cela aussi ça fait du bien!
Que ce message soit diffusé, débattu, qu’il ouvre une petite fenêtre par-ci, un nouvel horizon par-là, c’est tout ce qu’on peut souhaiter!
Lou-Adriana Bouziouane, Charmine Fariborzi, Hatice Ozer et Séphora Pondi arrivent sur scène marchants, côte à côte au même rythme. Elles ont le regard fier, défiant le monde. Leur présence montre un aplomb et une confiance prête à tout affronter.
L’une après l’autre, elle prenne la parole et partage un moment de leur vie. Ces jeunes femmes d’Aubervilliers, issues de la première, de la deuxième et troisième générations de l’immigration viennent raconter un moment de rupture. L’une cela va être la conversion par l’amour, l’éducation par la violence, la discrimination par la couleur de peau ou la gestion de sa foi. Mais face à la manipulation, aux coups, à la pression sociale… elles ont pris leur courage pour dire non. Le chemin de leur destiné c’est à elle de l’écrire et de l’inventer. C’est à elle que revient ce droit et à aucun homme quel qu’il soit.
Les histoires vraies de ces jeunes filles voulant dévorer la vie à pleines dents sont véridiques. Le dramaturge Kevin Keiss avec l’aide d’Alice Zeniter et de la metteure en scène, Julie Berès, ont structuré les récits pour les faire rentrer dans le cadre du théâtre. Ainsi elles ne sont plus vraiment elles. L’histoire écrite met de la distanciation avec leur vrai moi et deviennent des personnages. Malgré les peines et les souffrances, jamais elles ne sont désespérées. D’ailleurs, la moquette noire va être arrachée laissant apparaître une zone dorée. Il faut creuser sous la surface pour découvrir les trésors. Une approche assez originale de Julie Bérés tout comme l’occupation de l’espace. Cette grande scène ne semble jamais vide. Seule ou toutes ensembles, elles sont partout. Leur énergie se dégage surtout lorsqu’elle danse. Leur corps s’arrête rarement de bouger. Il y a même des moments où chacune va réaliser le même geste. On notera une différence dans le rythme. Normal, elles sont différentes donc elles bougent différemment. Différente mais une même force les anime pour rester droite et fière de ce qu’elles sont.
Alors devenez qui vous voulez. Pousser un cri de révolte pour entrer en résistance face à la violence du monde. Et quand vous aurez acquis des certitudes n’oubliez pas d’inscrire sur un mur : Liberté, j’ai écrit ton nom.
L’une après l’autre, elle prenne la parole et partage un moment de leur vie. Ces jeunes femmes d’Aubervilliers, issues de la première, de la deuxième et troisième générations de l’immigration viennent raconter un moment de rupture. L’une cela va être la conversion par l’amour, l’éducation par la violence, la discrimination par la couleur de peau ou la gestion de sa foi. Mais face à la manipulation, aux coups, à la pression sociale… elles ont pris leur courage pour dire non. Le chemin de leur destiné c’est à elle de l’écrire et de l’inventer. C’est à elle que revient ce droit et à aucun homme quel qu’il soit.
Les histoires vraies de ces jeunes filles voulant dévorer la vie à pleines dents sont véridiques. Le dramaturge Kevin Keiss avec l’aide d’Alice Zeniter et de la metteure en scène, Julie Berès, ont structuré les récits pour les faire rentrer dans le cadre du théâtre. Ainsi elles ne sont plus vraiment elles. L’histoire écrite met de la distanciation avec leur vrai moi et deviennent des personnages. Malgré les peines et les souffrances, jamais elles ne sont désespérées. D’ailleurs, la moquette noire va être arrachée laissant apparaître une zone dorée. Il faut creuser sous la surface pour découvrir les trésors. Une approche assez originale de Julie Bérés tout comme l’occupation de l’espace. Cette grande scène ne semble jamais vide. Seule ou toutes ensembles, elles sont partout. Leur énergie se dégage surtout lorsqu’elle danse. Leur corps s’arrête rarement de bouger. Il y a même des moments où chacune va réaliser le même geste. On notera une différence dans le rythme. Normal, elles sont différentes donc elles bougent différemment. Différente mais une même force les anime pour rester droite et fière de ce qu’elles sont.
Alors devenez qui vous voulez. Pousser un cri de révolte pour entrer en résistance face à la violence du monde. Et quand vous aurez acquis des certitudes n’oubliez pas d’inscrire sur un mur : Liberté, j’ai écrit ton nom.
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