Critiques pour l'événement Démons
15 sept. 2016
4/10
69
Le décor est (trop) grand, l'atmosphère glacial et on est gêné de voir de si grand acteurs se perdre dans ce spectacle.
14 oct. 2015
4/10
310
Attirée par la distribution, j'étais impatiente (et émoustillée, avouons-le), de découvrir "en vrai" Messieurs Duris et Ulliel.
J'ai été, au final, plus séduite par Marina Foïs en petite tenue.
Je n'ai pas accroché aux personnages, que j'ai trouvé inconsistants, fades. Pourtant, avec de telles thématiques... C'est peut-être bien cela qui m'a gênée.
On parle de folie, mais dans la sobriété : lui semble traverser des séquences bipolaires, elle oscille dans des états d'esprit variés sans que l'on ait plus d'explications. On parle de violence, mais on ne la voit pas assez, elle n'est qu'en retenue ou sous-jouée. On parle d'amour mais sans passion, elle n'apparaît que par bribes trop fines, ou récitée monocordialement.

Je garderais un joli souvenir cependant du décor, imposant et tourbillonnant, évoquant une sorte de prison grande ouverte ; et un moment agréable offert par Anaïs Demoustier, dans son rôle de voisine ingénue, qui a été pour moi la plus convaincante et dont la voix charme.
12 oct. 2015
2/10
307
C'est vrai qu'on s'attendait à quelque chose de fort vu le casting, mais il ne fait malheureusement pas tout.

Romain Duris ne m'a jamais convaincu dans son personnage tourmenté et manipulateur et Marina Foïs est aussi convaincante qu'une moule essayant de séduire un poulpe.

Les expositions abusives des attributs de Foïs sont autant incongrus qu'inutiles.

Aucune complicité entre les acteurs, souvent à côté de leur personnage, sauf peut-être Ulliel campant un jeune homme maladroit et effacé.

Dialogues plats et sans intérêt.

Heureusement, je ne suis pas venue à PARIS que pour ça !
12 oct. 2015
5,5/10
301
Une déception, pour ce qui était annoncé comme le spectacle de la rentrée théâtrale à ne pas manquer, avec une distribution de haute volée et une pièce dont l'intrigue offre des possibilités de mise en scène riches.

Cette distribution s'est montrée très décevante, les 4 acteurs - sûrement très pris du fait de leurs agendas respectifs - n'ayant pas la complicité nécessaire pour jouer une véritable partition collective à laquelle on aurait pu adhérer. Gaspard Ulliel est particulièrement à côté de son personnage.

Mais c'est la mise en scène qui dérange plus encore. On a le sentiment que Marcial Di Fonzo Bo est passé à côté de l'intrigue et de ses ressorts intrinsèques. Tout est lissé, dans un ensemble qui s'apparente plus à du boulevard chic qu'à une pièce de manipulation perverse et tension psychologique.

La scénographie et certains moments de grande élégance, comme l'interprétation chantée d'Anaïs Demoustier, ne suffisent pas à redonner à la pièce l'authenticité, le rythme et la tension qui lui font si cruellement défaut. Les acteurs finissent par se regarder jouer, et les spectateurs par regarder leur montre.
11 oct. 2015
3/10
353
Très légèrement débordée en ce mois de septembre, par cette belle rentrée théâtrale, je n'ai pas eu le temps de critiquer toutes les pièces que j'ai réussi à trouver le temps de voir. Mais là je me suis dit que c'était important de poster un avis négatif de plus, même s'il y en a déjà beaucoup et même si les représentations de Démons sont presque terminées...ça évitera peut être, quand même, à quelques uns, qui seraient tentés à la dernière minute, une affreuse déception !

Parmi celles qui étaient annoncées comme des succès de la rentrée, nous sommes allés voir la pièce tant attendue : Démons. Comme beaucoup, on a pris des places très tôt, trop tôt. Ce qu'en plus je ne fais jamais d'habitude mais c'était sensé être LE spectacle de la rentrée, annoncé des lustres avant, comme étant, à ne surtout pas louper...

Eh ben justement si, je vous assures que vous pouvez vous en passer...Un casting de folie, certes, mais c'est loin de suffire. Entre cabotinage, manque de lien dans l'histoire et de complicité entre les acteurs, j'ai rarement assisté à un tel navet au théâtre et surtout au théâtre du du Rond point...! Il faut une première à tout.

Si vous n'y allez que pour les acteurs, et notamment pour les filles, pour Romain Duris ( si si, après tout faut assumer...ça peut se comprendre facilement...! ) laissez tomber ! Faites vous une soirée ciné-dvd tranquille chez vous en revoyant De battre mon cœur s'est arrêté ou l'Arnacoeur.

Certes vous ne les aurez pas tous ensemble, les acteurs, parce que je ne crois pas qu'une telle bande de comédiens aient joué un film ensemble...Mais ils devraient, ils seraient surement beaucoup plus à l'aise que dans la même pièce au théâtre. Ou alors il leur faudrait un choix plus judicieux comme une comédie...Ou encore mieux, ne pas tenir absolument à les faire jouer tous ensemble, les laisser chacun dans des spectacles qui leur ressemblent...Parce que les pauvres, à la base, ils ont tous beaucoup de talent. Et là c'est tellement mauvais qu'on en arrive à l'oublier...!

Une cruelle déception...Mais une déception à laquelle il fallait peut être s'attendre...C'est jamais bon de trop attendre d'un spectacle, surtout au théâtre !
7 oct. 2015
4/10
267
Lenteur et lourdeur. Une vrai déception...

Le couple incarné par Ulliel et Demoustier est fade. On attend que ça éclate, monte en tension. Il en est rien, ça finit dans une sorte de guimauve sentimentale. Marina Fois aussi est décevante. Elle joue la femme soumise sur un ton monocorde.

La déception de la rentrée.
7 oct. 2015
4,5/10
102
Pour débuter sa saison, le Théâtre du Rond-Point sort le grand jeu avec l’adaptation théâtrale du film Démons du suédois Lars Noren par Marcial Di Fonzo Bo. Sur scène, on va retrouver un quatuor de comédiens qui va se déchirer avec fougue et violence autour de l’amour.

Sur scène on va retrouver le couple phare qui s’aime tout en se haïssant avec Romain Duris - Frank et Marina Foïs - Katarina. D’ailleurs, ces comédiens habitués du grand écran y sont pour beaucoup dans le fait que le spectacle se joue à guichet fermé malgré des critiques très mitigées. L’autre couple, plus gentil mais finalement pas plus heureux est interprété par Gaspard Ulliel - Tomas et Anaïs Demoustier - Jenna.

La mère de Frank est morte et il a reçu ces cendres. Son frère devait passer pour boire un verre mais au dernier moment ce dernier se décommande. Légèrement contrarié par cet événement, il va partager un moment avec sa femme de pure rage, de violence et de haine où des mots d’amour viennent ponctuer ces échanges difficiles et distants. Ils s’insultent, s’humilient, s’écorchent, se battent. "Soit je te tue, soit tu me tues, soit on se sépare, soit on continue comme ça…choisis !" clame Katarina. Pourquoi alors ne pas inviter les voisins Tomas et Jenna pour boire un verre et faire de nouvelles rencontres. Très vite, chacun s’enivre, le chaos arrive très vite et tout explose. Lars Noren veut le prouver, les hommes et les femmes ne sont pas faits pour vivre ensemble.

Heureusement que la pièce est interprétée par quatre comédiens talentueux dans une sublime mise en scène très/trop cinématographique dans des décors très mode et chics signés Yves Bernard, sinon j’aurais inévitablement sombré dans un sommeil profond. Le décors tournant pour proposer des points de vue différents est une idée géniale en totale harmonie avec l’histoire. L’esthétique est très jolie et rend de très belles photographies. Mais c’est également problématique, car j’ai l’impression de voir un film français prétentieux et sans saveur se créer sous mes yeux. Avec des renforts de noir très courts, le récit se fait lent, violent, manquant de véracité et d’authenticité. Alors vient l’ennui qui jamais ne me quittera.

Bienvenue dans un huis clos toxique et malheureusement ennuyant. J’ai été une spectatrice désabusée tout comme les comédiens sur scène. Alors quitte à voir Romain Duris et Marina Foïs, autant continuer les apprécier à l’écran.
2 oct. 2015
0,5/10
95
De ma vie, la seule fois que je fuis la salle à une demi heure du début.

Je suis rentré chez moi et ai regardé une série policière américaine.
1 oct. 2015
5,5/10
96
Romain Duris cabotine et la provocation de la pièce tombe à plat... Plutôt grand guignol.

Marina Fois est celle qui s'en sort le mieux.
La délicieuse Anais Demoustier minaude... trop.

La mise en scène sauve l'ensemble !
25 sept. 2015
2/10
166
Réservations prises d'assaut, places chères, théâtre bondé : le Rond Point des grands soirs ! Mais qu'allais-je faire dans cette galère ?

J'ai rarement vu une pièce qui s'écoute autant parler - sauf dans un sketch à mourir de rire des Inconnus il y a quelques années... Mais ici, ce n'est pas une parodie, hélas : cela se veut un drame de l'amour, un vrai, un lourd, avec de la violence, du sexe, des mots sales, et des Je t'aime-je t'aime-je t'aime-je te hais-je te hais-je te hais répétés sur tous les tons. Ri-di-cu-le.

Heureusement, les 4 comédiens sont excellents et arrivent à tenir éveillés les spectateurs par leur simple présence : on se demande d'ailleurs si cette pièce aurait été programmée sans ce casting de rêve ?

Un seul moment à sauver : le chant d'Anaïs Demoustier ! Quelle voix ! Mais ces trois minutes de grâce ne m'ont pas consolée de mes 38 euros.
20 sept. 2015
7/10
99
Romain Duris, Marina Foïs, Gaspard Ulliel et Anaïs Demoustier. Voici donc le casting de rêve proposé par Marcial di Fonzo Bo pour monter Démons, du suédois Lars Norén, texte écrit en 1984 qui nous plonge dans l’enfer de la vie conjugale à travers une vision pessimiste du couple. Et si à la sortie, nous sommes plutôt ravis de ce que nous avons vu sans pour autant être enchantés au plus haut point, avec le recul, notre regard sur la pièce se modifie pour laisser apparaître de gros défauts.

Un goût amer de déception s’installe alors dans notre esprit. Pris en flagrant délit de manque d’objectivité face à une pléiade d’acteurs de cinéma que nous apprécions, il nous fallu d’urgence revoir notre avis sur des démons pas si démoniaques que cela.

Pris dans l’engrenage infernal de l’amour qui fait mal, le quatuor risque d’y laisser des plumes. A force de se perdre pour mieux se retrouver, ils jouent avec le feu, quitte à se brûler les ailes. Néanmoins, le sadisme, la perversité, la noirceur des propos de Lars Norén, le thème d’une éventuelle homosexualité refoulée, tout cela est juste suggéré, lissé, sans jamais aller au bout des choses dans une guerre intime où la lutte pour entretenir la flamme devient vitale. L’ensemble manque cruellement de profondeur, d’intensité, d’implosion et de connivence entre les acteurs, peut-être mal dirigés ici. Nous pouvons également regretter le travail de dramaturgie qui n’est pas assez abouti. Nous sommes bien loin de la tension poussée à l’extrême jusqu’au malaise de l’adaptation en 2010 du génie Thomas Ostermeier. En comparaison, la version qu’en fait Marcial di Fonzo Bo, actuel directeur de la Comédie de Caen, semble bien fade, comme édulcorée de toute la complexité de l’auteur. Le plateau tournant, bien que déjà vu à maintes reprises, symbolise avec beaucoup de justesse l’univers clos et répétitif de la relation entre Frank et Katarina. Avec d’un côté le salon et de l’autre la chambre, le décor est plutôt minimaliste mais fonctionne parfaitement. Cependant, l’intrigue tourne un peu en rond à mi-parcours, le rythme s’essouffle et se cale sur celui de la musique d’ambiance, lente et dispensable.

Marcial di Fonzo Bo a réalisé une adaptation filmée par Arte (qui sera diffusée le 2 octobre prochain sur la chaîne à 22h40) avant de monter Démons sur les planches du Théâtre du Rond-Point avec 75% de la distribution initiale. Dans le rôle du couple Katarina et Frank épuisés par une relation toxique et nuisible, nous retrouvons avec délice la talentueuse Marina Foïs aux côtés du séduisant Romain Duris. La première, est convaincante en femme névrosée, abîmée et animée par une passion destructrice. Lui, se montre ici trop lisse et pas assez torturé. Sans nous décevoir totalement, Romain Duris manque d’intensité et nous a habitué à mieux. Face à eux, Anaïs Demoustier apporte un peu de légèreté. Cette pétillante actrice, campe ici Jenna, une parfaite mère de famille fatiguée de ne pouvoir se consacrer qu’à son rôle maternel, délaissant celui de femme et d’amante. Son mari, Tomas, homme blasé du quotidien métro-boulot-dodo, est incarné par Gaspard Ulliel. Il reprend le rôle tenu par l'allemand Stefan Konarske dans l'adaptation filmée. Si la distribution féminine s’en sort avec les éloges, en revanche, les hommes peinent à convaincre et à emporter l’adhésion du public. Le quatuor explore l’âme humaine de manière inégale, dans une mise à mort de l’amour qui, à défaut d’être brutale et cruelle, est perçue comme violente et banalisée.

L’événement de cette rentrée théâtrale devient une simple pièce à voir mais pas à garder en mémoire. Le texte est actuellement repris au Théâtre de Belleville par Lorraine de Sagazan qui, nous l’espérons, saura faire de ce texte âpre et noir autre chose qu’une mise en scène fade, débarrassée de tout le sadisme si caractéristique de l’œuvre de Lars Norén imprégnée de perversions sexuelles, de conflits familiaux ou encore de violences psychologiques.
20 sept. 2015
6,5/10
56
Couples déchirés, amours déchirants voire passions sadiques.

Une pièce trash de Lars Norén superbement jouée. Marina Foïs et Romain Duris sont détonants et étonnants de justesse et de profondeur.

La mise en scène de Di Fonzo Bo un peu surfaite, façon lassante, freine le plaisir. Ce n'est pas sa première mise en scène où je me demande s'il ne veut pas que nous retenions plus son travail que le texte ou le jeu. Le plateau tournant, les ruptures de lumières... vu et revu ! Sans oublier l'erreur d'indication un peu énorme pour des pro (Thomas sort au jardin alors que l'escalier est à la cour).

Un spectacle intéressant grâce aux comédiens. Sorti pas emballé toutefois.
17 sept. 2015
3,5/10
126
Un casting de rêve pour ce qui promettait d’être un des grands rendez-vous de la rentrée.

Le pitch : Au cours d’une nuit, un homme et une femme qui s’aiment luttent pour entretenir la flamme devant un innocent couple de voisins fraichement parents.
Le résultat : autour d’un texte sec et sans grand intérêt, perversion morbide, sado-maso, porno « chic », tentent de capter notre attention dans ce huis-clos étouffant.
Le jeu des acteurs : Marina Foïs est vénéneuse à souhait, Romain Duris excelle dans un numéro de danse époustouflant (mais ce n’est que 5 mn sur une pièce d’une heure quarante…). Quant à Anaïs Demoustier, elle a une très jolie voix quand elle chante ( 5 mn aussi ) mais sinon je n’ai pas compris la moitié de ce qu’elle disait.
Et ce pauvre Gaspard Ulliel, empétré dans son rôle de victime ou de séducteur, on ne sait pas très bien, a le charisme d’une huitre.

Bref une grande, très grande déception.

PS : Expérience intéressante , les mêmes acteurs ( sauf gaspard Ulliel remplacé par Stefan Konarske ) ont d’abord tourné le film « Démons », qui passera sur Arte le vendredi 2 octobre…Si le cœur vous en dit, au moins vous aurez économisé 38 €…
12 sept. 2015
0,5/10
144
On est très très loin de Qui a peur de Virginia Woolf !

Aucune subtilité dans cette mise en scène que je qualifierai de "racoleuse", beaucoup d'effets inutiles, les personnages ne sont que des marionettes sans âme, et le décor prétentieux n'apporte rien.

On est presque dans du "boulevard" ce qu'on ne va pas chercher en allant voir une pièce de Lars Noren. Les acteurs "de cinéma" font ce qu'ils peuvent dans ce parti pris de lecture du texte, qui nous apparait sans intérêt et que l'on peine d'ailleurs à entendre, même dans les premiers rangs.
12 sept. 2015
4/10
103
Marina Foïs, Anaïs Demoustier, Romain Duris, Gaspard Ulliel. Des étoiles plein les yeux en perspective face à cette distribution de rêve.

Avec Marcial Di Fonzo Bo aux manettes, Démons aurait dû constituer l’un des événements glamour de la rentrée théâtrale. Pourtant, le metteur en scène argentin échoue à restituer toute la perversité malsaine de la pièce de Lars Norén. La faute à une version de papier glacé digne d’un magazine de mode, trop aseptisée et pas assez incarnée.

Dans ce huis clos impitoyable et étouffant, le quatuor se retrouve en permanence interconnecté entre pulsions adultérines, homosexuelles et autodestructrices. Par conséquent, pas question de rater son casting. Or, si sur le papier les quatre comédiens réunis par Di Fonzo Bo font saliver, la réalité s’avère tout autre sur scène. Chacun semble prisonnier de sa propre partition et la cohésion chorale n’arrive pas à émerger.

Constat aggravé par une disparité flagrante dans le jeu du quatuor : les deux femmes mènent incontestablement la danse. Marina Foïs, vénéneuse dans sa robe noire transparente s’impose en tragédienne italienne : elle campe une Katarina à l’élégance distanciée et à la classe vaporeuse. Elle apporte la touche d’émotion qui manque cruellement au spectacle en dévoilant une âme blessée et fière, toujours amoureuse. Anaïs Demoustier s’épanouit quant à elle en jeune maman débordant de vitalité, remplie d’une charmante ingénuité. Côté masculin, le bât blesse en revanche plus franchement : Romain Duris ne sait pas très bien sur quelles eaux naviguer et esquisse maladroitement l’ombre d’un Frank dominateur, plus diablotin farceur qu’inquiétant Méphistolès. Gaspard Ulliel, enfin, se révèle à côte de la plaque tout du long : aucune présence, un jeu mou du genou et monotone, il ne dégage absolument rien. Une catastrophe.

Concernant la scénographie, Di Fonzo Bo a imaginé un décor lorgnant vers un catalogue d’ameublement chic sans grande originalité mais très fonctionnel sous la forme d’une tournette. La grande salle Renaud-Barrault du Rond-Point engloutit cependant les comédiens qui se noient dans un espace démesurément trop imposant pour eux. On notera un soin délicat apporté aux lumières, distillées sous formes d’une allée de bougies romantiques ou d’un zoom sur un visage, notamment celui de Marina Foïs.

Rien de honteux donc pour cette mouture 2015 mais quel dommage de s’être contenté d’une adaptation si proprette. Sans sombrer dans l’hystérie gratuite, plus de puissance et d’intensité auraient été nécessaires pour rendre compte de cette lutte à mort conjugale. Une impression de gâchis s’empare de nous en quittant les Champs-Élysées. La sensation d’avoir mal exploité un quatuor si prometteur sans doute.