Critiques pour l'événement Crise de nerfs
Des extraits de Tchekhov pas très modernes, un peu trop "gros" !
En bref, Peter Stein met en scène 3 pièces de Tchekhov, + particulièrement 3 actes des 3 pièces ouées par Jacques Weber :
- le chant du cygne
- les méfaits du tabac
- la demande en mariage
Ce qui est étonnant c'est que ces extraits ne sont pas des pièces classiques de Tchekhov, ce sont des farces un peu grossières. J'y reviens :
- le chant du cygne ; un monologue d'un vieux comédien, qui parle de décrépitude physique, de vieillesse. Finalement, ce que j'ai retenu c'est qu'on reste jeune tant qu'on est compétent dans ce qu'on fait, et que c'est l'incompétence qui nous fait basculer au second rang, à la décrépitude, dans l'isoloire.
- les méfaits du tabac : on bascule vers la farce. Jacques Weber est l'épouvantail de sa femme, qui gère toute la maison, fait le business, et occupe son bon-à-rien de mari. C'est plutot moderne d'inverser les rôles : Jacques Weber est l'homme au foyer, sa femme dirige un pensionnat, tient les cordons de la bourse, trouve des jobs à son mari etc. Il n'en peut plus d'être ainsi dominé. Mais ne peut pas partir. Il craque complètement, tout en étant extrèmement soumis : dès qu'il sent que sa femme arrive, il refait l'épouvantail. C'était très drole.
- la demande en mariage : est est en plein dans la farce classique. Il y a un quiproquo entre un jeune premier, qui arrive auprès de Jacques Weber pour demander la fille en mariage, et la fille qui arrive, ne se doute pas du motif de la venue de son voisin, et lui prend la tête, sur un vieux conflit de voisinage (les petits prés aux boeufs, et qui a le plus chien). J'ai trouvé ce dernier extrait un peu long.
Mise en scène classique.
Jacques Weber est vraiment un spectacle à voir. J'ai l'impression que c'est son a^ge d'or : il joue le vieux décrépit, ou le père de famille, ca lui va hyper bien.
Bon spectacle.
En bref, Peter Stein met en scène 3 pièces de Tchekhov, + particulièrement 3 actes des 3 pièces ouées par Jacques Weber :
- le chant du cygne
- les méfaits du tabac
- la demande en mariage
Ce qui est étonnant c'est que ces extraits ne sont pas des pièces classiques de Tchekhov, ce sont des farces un peu grossières. J'y reviens :
- le chant du cygne ; un monologue d'un vieux comédien, qui parle de décrépitude physique, de vieillesse. Finalement, ce que j'ai retenu c'est qu'on reste jeune tant qu'on est compétent dans ce qu'on fait, et que c'est l'incompétence qui nous fait basculer au second rang, à la décrépitude, dans l'isoloire.
- les méfaits du tabac : on bascule vers la farce. Jacques Weber est l'épouvantail de sa femme, qui gère toute la maison, fait le business, et occupe son bon-à-rien de mari. C'est plutot moderne d'inverser les rôles : Jacques Weber est l'homme au foyer, sa femme dirige un pensionnat, tient les cordons de la bourse, trouve des jobs à son mari etc. Il n'en peut plus d'être ainsi dominé. Mais ne peut pas partir. Il craque complètement, tout en étant extrèmement soumis : dès qu'il sent que sa femme arrive, il refait l'épouvantail. C'était très drole.
- la demande en mariage : est est en plein dans la farce classique. Il y a un quiproquo entre un jeune premier, qui arrive auprès de Jacques Weber pour demander la fille en mariage, et la fille qui arrive, ne se doute pas du motif de la venue de son voisin, et lui prend la tête, sur un vieux conflit de voisinage (les petits prés aux boeufs, et qui a le plus chien). J'ai trouvé ce dernier extrait un peu long.
Mise en scène classique.
Jacques Weber est vraiment un spectacle à voir. J'ai l'impression que c'est son a^ge d'or : il joue le vieux décrépit, ou le père de famille, ca lui va hyper bien.
Bon spectacle.
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