Critiques pour l'événement Chanson Douce
Une chanson douce… de l’ambiguïté de sentiments qui conduit à la haine.
Si vous avez lu le livre, peut-être serez vous comme moi resté sur votre faim d’émotions et d’intérêt pour le travail proposé par Pauline Bayle.
Une nourrice, en est venue à assassiner les 2 enfants qui lui ont été confiés et qu’elle semblait chérir… Un fait divers dramatique, mystérieux.
On le sait dès le début, et on va essayer de comprendre -s’il est possible- les ressorts qui ont conduit à cette situation.
Une adaptation du roman de Leïla Slimani -ici primé : prix Goncourt 2016-
Une nouvelle mode, actuellement largement répandue chez les metteurs en scène de négliger nombre de grands textes théâtraux (avec du texte et de l’enjeu et de l’incarnation dramatiques) au profit d’adaptations plus ou moins réussies de romans… et de s’attaquer à la mise sur scène d’ouvrages qui, au départ n’étaient pas destinés à s’y retrouver.
Une proposition ici qui reste trop plate et trop succincte.
Les 3 acteurs, qui font de leur mieux pour incarner tous les rôles (dont celui des enfants), m’ont très moyennement convaincue, le déroulé des scènes pas trop non plus.
Cette proposition est bien éloignée du thriller plutôt glaçant que j’avais lu et qui m’avait beaucoup plus captivée.
Je suis restée en dehors !
Dommage !
Si vous avez lu le livre, peut-être serez vous comme moi resté sur votre faim d’émotions et d’intérêt pour le travail proposé par Pauline Bayle.
Une nourrice, en est venue à assassiner les 2 enfants qui lui ont été confiés et qu’elle semblait chérir… Un fait divers dramatique, mystérieux.
On le sait dès le début, et on va essayer de comprendre -s’il est possible- les ressorts qui ont conduit à cette situation.
Une adaptation du roman de Leïla Slimani -ici primé : prix Goncourt 2016-
Une nouvelle mode, actuellement largement répandue chez les metteurs en scène de négliger nombre de grands textes théâtraux (avec du texte et de l’enjeu et de l’incarnation dramatiques) au profit d’adaptations plus ou moins réussies de romans… et de s’attaquer à la mise sur scène d’ouvrages qui, au départ n’étaient pas destinés à s’y retrouver.
Une proposition ici qui reste trop plate et trop succincte.
Les 3 acteurs, qui font de leur mieux pour incarner tous les rôles (dont celui des enfants), m’ont très moyennement convaincue, le déroulé des scènes pas trop non plus.
Cette proposition est bien éloignée du thriller plutôt glaçant que j’avais lu et qui m’avait beaucoup plus captivée.
Je suis restée en dehors !
Dommage !
Bloody Mary Poppins !
"On sait dès le début que ça va mal finir, mais au fond ce qui nous intéresse, c'est de traverser l'existence des personnages et d'interroger la condition humaine" dit Leïla Slimani.
Dans une mise en scène -volontairement?- sage, les trois comédiens, tous excellents, déroulent sous nos yeux cette monstrueuse histoire.
On retrouve bien l'atmosphère du roman, mais pas vraiment l'angoisse qui accompagne sa lecture.
Car comme toujours, les images qu'on nous montre sont rarement aussi puissantes que notre imaginaire !
Bonne nuit les petits ...
"On sait dès le début que ça va mal finir, mais au fond ce qui nous intéresse, c'est de traverser l'existence des personnages et d'interroger la condition humaine" dit Leïla Slimani.
Dans une mise en scène -volontairement?- sage, les trois comédiens, tous excellents, déroulent sous nos yeux cette monstrueuse histoire.
On retrouve bien l'atmosphère du roman, mais pas vraiment l'angoisse qui accompagne sa lecture.
Car comme toujours, les images qu'on nous montre sont rarement aussi puissantes que notre imaginaire !
Bonne nuit les petits ...
Nanny Louise
« Paul et Myriam sont séduits par Louise, par ses traits lisses, son sourire franc, ses lèvres qui ne tremblent pas. Elle semble imperturbable. Elle a le regard d'une femme qui peut tout entendre et tout pardonner. Son visage est comme une mer paisible, dont personne ne pourrait soupçonner les abysses. »
Le décor est planté. La pièce « Chanson douce » doit garder sa part de mystère pour les futurs spectateurs qui n’auraient pas lu le livre.
Coté salle, le suspens accroche, la mise en scène aussi. Mais sans plus. L’adaptation en pièce ne fait pas ressortir le malaise profond, pernicieux, latent qui fait le charme du roman.
« Chez Orson Welles, la technique n'est pas seulement une façon de mettre en scène, elle met en cause la nature même de l'histoire. Avec elle, le cinéma s'éloigne un peu plus du théâtre, devient moins un spectacle qu'un récit. Comme dans le roman en effet, ici ce n'est pas seulement le dialogue, la clarté descriptive mais le style imprimé au langage qui crée le sens. »
Orson Welles, André Bazin, édition cahiers du cinéma
« Paul et Myriam sont séduits par Louise, par ses traits lisses, son sourire franc, ses lèvres qui ne tremblent pas. Elle semble imperturbable. Elle a le regard d'une femme qui peut tout entendre et tout pardonner. Son visage est comme une mer paisible, dont personne ne pourrait soupçonner les abysses. »
Le décor est planté. La pièce « Chanson douce » doit garder sa part de mystère pour les futurs spectateurs qui n’auraient pas lu le livre.
Coté salle, le suspens accroche, la mise en scène aussi. Mais sans plus. L’adaptation en pièce ne fait pas ressortir le malaise profond, pernicieux, latent qui fait le charme du roman.
« Chez Orson Welles, la technique n'est pas seulement une façon de mettre en scène, elle met en cause la nature même de l'histoire. Avec elle, le cinéma s'éloigne un peu plus du théâtre, devient moins un spectacle qu'un récit. Comme dans le roman en effet, ici ce n'est pas seulement le dialogue, la clarté descriptive mais le style imprimé au langage qui crée le sens. »
Orson Welles, André Bazin, édition cahiers du cinéma
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