Depuis le 1er octobre 2015, on peut découvrir au théâtre Mogador, une compagnie de chats tout en poils, chanter et danser. Adaptée de la comédie musicale américaine, Cats revient en France, pour nous raconter un moment de la vie des Jellicles cats. Allons à la rencontre de ces félins pleins d'énergie.

Un peu d'histoire
Andrew Lord Weber a crée et composé Cats sur des poèmes de T. S. Elliot (prix nobel de la littérature en 1942). Ses poèmes, tout comme ceux de la Fontaine, racontaient des histoires avec des humains sous forme de chats avec le chat gourmand, le chat bien-installé... qui représentent des groupes sociaux. Adulte, il a décidé de mettre en musique ces textes et on lui dit que jamais il n'arriverait à vendre son histoire. En 1980, il trouve un producteur et se lance à Londres en 1981 où elle resta 21 ans à l'affiche. Les critiques sont détestables mais le public est présent. En 1989, le spectacle se monte à Paris et les critiques sont similaires à celles des Etats-Unis.

7500 représentations ont été données à Broadway, il a été adapté dans plus de vingt langues et joué dans 300 autres villes. Le spectacle a été récompensé de 7 Tony Awards (EU) et 2 Olivier Awards (GB). Cats remporte un véritable triomphe totalisant 73 millions de spectateurs dans le monde.

Mon avis
Ce qui m'a le plus dérouté, c'est le manque d'histoire.
En effet, ce n'est qu'une succession de tableaux avec des histoires de chats. Il y a un fin fil conducteur autour de l'élection du roi des chats qui pourra renaître du paradis des chats. C'est assez dérangeant mais comme c'est l'adaptation de poésies cela s'explique pour la mise en scène.
Les costumes sont magnifiques tout comme la mise en scène et les décors. C'est très joli à regarder. Les danseurs sont vraiment talentueux et dansent presque tous ensemble au même rythme dans les tableaux de groupe. Ils sont tous souriants et c'est plaisant à voir. En plus, ils passent dans les allées dans l'orchestre ce qui permet de mieux les voir, de créer une proximité artistes/spectateurs.

Pour ce qui est du chant, ce n'est pas vraiment cela. On ne comprend pas tout, ce qui peut s'expliquer car certains danseurs ont appris les chansons en phonétique. Je n'ai pas du tout apprécié la prestation du rappeur qui ne m'a pas du tout semblé crédible ni en chant et ni en danse. Pourquoi ce choix ? Ce n'est pas les talentueux danseurs/chanteurs de hip-hop qui manquent.

Certains textes ne méritent pas d'être traduits et principalement la phrase de fin : les chats ne sont pas des chiens. Ah bon ? En tout cas, cela a eu le mérite de me faire rire et d'avoir provoqué le rire chez mes voisins de rangés.

Le spectacle se laisse regarder mais il manque quelque chose et je n'ai pas vu le temps passer. Pourtant je n'ai pas été totalement emballé. Le spectacle ne restera pas dans ma mémoire car il manquait quelque chose pour le rendre exceptionnel. Et beaucoup de gens doivent partager mon opinion puisque la salle est à moitié vide et que j'ai eu mes places à plus de 50% de réduction. La peur de sortir des parisiens n'est à mon avis pas la seule raison à cette désertion.

Une guest star sans trop d'intérêt ?
La chanson phare est "Memory" qui est passée à la postérité grâce à son interprétation par Barbra Streisand. Alors pour relancer les prolongations de la comédie musicale, le théâtre Mogador a fait appel à Chimène Badi qui incarnera une star déchue, rejetée par les chats, pour les 35 dernières représentations. Ainsi la publicité a pu être relancée et la chanteuse a fait de très nombreux plateaux télé.

Les fans de la chanteuse risquent d'être déçus puisqu'on la voit très peu. Elle apparaît quatre fois (de mémoire) dont deux fois pour la même fameuse chanson : Mémory. C'est une femme très talentueuse avec un coffre incroyable. Mais c'est dommage qu'elle n'ait pas une présence plus importante dans l'histoire.

Un spectacle sympathique qui ne restera pas dans les plus beaux spectacles que j'ai vu. Une belle mise en scène avec des danseurs de talent. Dommage que la chanson ne soit pas très bien valorisée pour une comédie musicale.

Les décors sont beaux, les talents des chanteurs et danseurs incontestables mais... l'histoire est répétitive.

Les différents tableaux se suivent jusqu'à devenir quelquefois ennuyeux.

De bonnes choses mais spectacle globalement trop long !

Fan de la version originale depuis bien longtemps, j'étais toute excitée de découvrir l'an dernier que Cats allait se jouer en France... avec néanmoins la petite appréhension d'être déçue.

Évidemment, ma première déception fut le tableau de Rum Tum Tugger, où le chat-rocker d'origine est devenu un chat rappeur. Scandale, sacrilège, rage et incompréhension... !! Bon, le processus de deuil et d'acceptation a été rapide tant le reste du spectacle est magnifiquement bien dansé et chanté.
J'ai aussi trouvé une petite longueur sur le tableau des pirates au 2e acte.

A part ça, que de bonnes surprises. Le cast est vraiment impressionnant et l'adaptation française par Ludovic-Alexandre Vidal est vraiment excellente.
Prisca Demarez est impressionnante en Grizabella, et Alex Alvarez nous laisse le souffle coupé après ses pirouettes en Mr. Mistoffelees.

Si vous n'avez pas envie de chanter et danser dans le métro en sortant de Mogador après tout ça... on ne peut plus rien pour vous !

Je n'ai jamais vu l'original, même pas en vidéo, et donc je ne pourrai pas comparer. Je dois dire que je suis restée assez sceptique pendant tout le spectacle. Côté décor, on a mis les moyens mais on peut regretter que celui-ci soit unique pendant tout le spectacle; les costumes apparaissent assez ringards avec des maquillages outranciers.

L'intrigue m'a semblé incompréhensible ; est-ce parce que l'on ne comprenait pas toujours bien les paroles, ou plus simplement parce qu'il n'y a pas vraiment de scénario ? Du coup, cet enchainement de tableaux sans cohérence entre eux parait un peu long (surtout au début). Les numéros de danse sont bien mais paraissent un peu légers par rapport à ce que l'on voit aujourd'hui. La prestation générale de la troupe est correcte sans être exceptionnel, excepté un ou deux artistes qui se démarquent, notamment l'interprète de Grizabella qui nous a présenté un excellent "memory francisé".

Bref, c'est (volontairement ?) resté dans l'esprit des années 80, mais malheureusement cela fait assez daté. Au final ce n'est pas désagréable, loin de là, mais on ne peut s'empêcher de regretter de découvrir ce spectacle seulement maintenant et non à sa sortie.

Un très beau spectacle avec de belles chorégraphies et de magnifiques chansons (Memory, Jellicle song for jellicle cats...).

Dommage que sur certaines scènes quelques "cats" ne soient pas synchro.

Cette pièce ne laisse pas indifférent. Un univers est vraiment créé pour entrer dans le monde des chats.

Il y a deux actes, selon moi le premier est plus difficile d'accès, moins compréhensible, difficile de rentrer dedans, mais le deuxième n'a rien à voir, les décors sont sublimes, et l'histoire passionnante.

C'est une pièce un peu spéciale, mais qui vaut le détour.

Cat'sastrophe.

Partie pour assister à une comédie musicale je me suis retrouvée devant un show calé à la perfection, où les danseurs sont effectivement époustouflants (en même temps c'est leur "boulot") et les décors étonnants. Seul hic, et de taille, c'était incompréhensible. Au bout d'une demi heure de spectacle, très étonnée, je me suis tournée vers l'amie qui m'accompagnait en lui demandant : "est ce que tu comprends ce qu'ils disent les chanteurs?" Elle m'a regardé et répondu "non, pas du tout, heureusement que tu me poses la question, je croyais que j'avais un problème".

Cats est INCOMPRÉHENSIBLE !!! Je ne me suis pas dégonflée, et me suis rendue dans le hall (en plein spectacle) pour demander s'il n'y avait pas un souci au niveau de la régie. Un monsieur a appelé quelqu'un dans son oreillette et m'a répondu que non, c'était comme tous les soirs. En fait, m'a-t-il dit, beaucoup d'acteurs n'étaient pas français, ils l'avaient appris de façon phonétique et n'articulaient pas bien !

J'ai juste cru rêver, les acteurs de Cats n'articulent pas bien, il est donc normal que vous ne compreniez pas ce qu'ils disent (en particulier lorsqu'ils chantent en groupe). J'étais furieuse, j'ai passé le spectacle à essayer de comprendre les dialogues, ce qui n'est pas vraiment top pour se divertir. Ajouter à cela un niveau sonore qui n'aide pas à comprendre les dialogues, une mise en scène que d'aucun pourront qualifier de flamboyante mais que j'ai juste trouvé fatigante voire même parfois ridicule, j'ai passé une très mauvaise soirée. Peut être la solution aurait été de surtitré ce show cat'sastrophique !

Le spectacle est magnifique visuellement, et les chorégraphies sont irréprochables, mais...l'histoire est peu captivante. L'intrigue est presque inexistante. Je trouve que ça ressemble plus à un concert, qu'à une comédie musicale. J'en ai vu des plus emballantes.

Je me doute que c'était voulu. Je reconnais que certaines présentations étaient intéressantes, mais justement ! L'histoire aurait pu s'attarder sur certains personnages. J'ai fini par m'ennuyer un peu.

Pourtant, je suis habituellement une fan de comédies musicales. Celles que j'ai vues avaient une intrigue plus soutenue, en plus des belles chorégraphies.
Je crois que je l'aurais plus apprécié, si c'était un concert, au lieu d'une comédie musicale.

Enfin, ce spectacle réunit des fans, et je trouve ça merveilleux. En ce qui me concerne, je n'ai pas trop aimé.

Ce show ne va assurément pas faire l'unanimité... et ce n'est ni la faute de la production ni de celle des extraordinaires chanteurs/danseurs, mais plutôt de l'histoire décousue et très difficile à suivre de Cats.

J'ai résisté toute la première partie pour ne pas m'endormir car bien que poétique je n'étais pas transporté... Mais une fois le show terminé je dirais que Cats est magnifique et qu'il mérite d'être vu ! Je le re-verrais avec plaisir mais sous une approche totalement différente.
Les performances des acteurs sont juste bluffantes ! Très différent des comédies musicales habituelles, tout simplement déjà parce que Cats est intégralement chanté sans aucun mot parlé.

"Cats" est un de ces spectacles où l'on sait au bout de quelques minutes si on va aimer ou non ce qui va suivre.

Avec sa partition 80's (et son épique Synthétiseur), les justaucorps saillants des artistes, et les effets lumineux Flashy, le ton nous est donné dès les 10 premières minutes.
Cette version de Cats demande au spectateur un certain lâché prise.
Il y a bien une trame narrative (déjà bien mince), mais la traduction française n'y fait pas honneur, ni aux poèmes dont est inspiré l'ouvrage.
Qu'importe !

Parce que tout l'intérêt de Cats réside dans sa pureté de la danse et du chant. C'est de la comédie musicale pure, où les interprétations corporelles des chats sont à couper le souffle (cette siamoise !), les chants vont vous clouer a tour de bras, et les interprétations dansées tiennent littéralement de la performance. Il y a bien quelques longueurs ici et là, mais on ne peut pas rester de marbre devant l'engagement, la generosité et le professionnalisme dont les artistes font preuve, la beauté du décors, de certains passages musicaux (qui rappelle parfois l'épique de la pop des années 80), et des chorégraphies.

Cette soirée est un divertissement pur, pour toutes les tranches d'âges, un émerveillement sans fin, d'une densité folle.
Laissez vous porter par ces chats épatants !

J'ai été à la fois déçue et en même temps conquise.. Oui je sais, ce n'est pas clair ce que j'écris.

Déçue : J'avais déja vu Cats deux fois auparavant : au théâtre du Chatelet il y a longtemps et à Londres l'année dernière. Autant je ne me souviens pas trop de la version du Chatelet, autant la version londonienne était clairement dans mon esprit et la comparaison n'est pas en faveur de Mogador notamment du point de vue du déroulé de l'histoire (enfin de la succession des "tableaux") qui est assez heurtée à Paris et de la traduction de certaines chansons. La première partie de la pièce est limite soporifique (et là , il n y a pas que moi qui ai eu envie de dormir, il suffisait de regarder mes voisins dodeliner de la tête et quelques personnes ont quitté le théâtre à l'entracte).

Conquise : par la seconde partie : dynamique et très bien scénarisée et cette comédienne qui se lache sur la version française (qui n'est pas si affreuse que ça) de Memory avec une voix chaude et vibrante.
On a vraiment l'impression de voir des chats sur scène et ça c'est Miaououou !!!
Le chat rappeur et le magichat sont vraiment exceptionnels aussi.

Mogador c'est notre Broadway à nous et il est toujours réjouissant d'y aller. Il ne faut quand même pas louper leur seule pièce de l'année !
Et Cats nous en met plein la vue par le décor et les costumes. Seul bémol, ils ne changent pas, après le premier wahou (ou miaou) venu on reste un peu sur notre faim.

Ce spectacle laisse une large place à la danse qui est omniprésente dans ce musical. On a du hip-hop mais aussi du classique qui est particulièrement saisissant car il donne de la grâce aux chats et animalise un peu plus les comédiens.
L'histoire, ou la non-histoire, est intéressante c'est comme un instantané : une présentation des chats à l'instant T. On se retrouve dans l'univers de chaque animal, de l'ancien comédien au rappeur.

La mise en scène est réussie grâce aux jeux de lumières, malgré ce décor unique.

Une pièce qui en met donc plein la vue par la richesse des chorégraphies et le rythme soutenu, mais sans réel histoire et sans changement de décor le spectacle manque d'étincelles !

Préparez-vous à miauler à Mogador ! Cats sort ses griffes et renaît de ses cendres près de trente ans après sa création française au Théâtre de Paris. Sous l’impulsion de Nicolas Nebot et Ludovic-Alexandre Vidal, l’adaptation hexagonale du musical culte s’avère menée tambour battant par une troupe échevelée de plus de trente artistes grimés en félins aussi taquins que solennels. Une version délicieusement surannée et qui assume son côté kitsch tout en présentant de graves lacunes au niveau du livret.

Si Cats pêche par un livret bien faible, il se rattrape au niveau de ses chorégraphies époustouflantes et rigoureusement millimétrées. Véritable prouesse technique, ce musical enchaîne les sauts, les pointes et les acrobaties dans des numéros purement dansés à couper le souffle. Bien plus prenantes que les chansons gadget, les performances corporelles frisent la perfection; orchestrées avec brio par Chrissie Cartwright. La scénographie immersive d’Alan Walker, représentant une décharge aux dimensions de nos charmantes bestioles, facilite leurs multiples cabrioles.

Le coup de poker surgit à la fin avec le meilleur morceau du show,« Le Magistral Mister Mistoffelees », joué avec un facétieux panache par Axel Alvarez, superbe dans son costume moulant pailleté noir. Incarnant le chat-magicien, le danseur évolue dans un cadre multicolore festif et se dépense sans compter dans une série de pirouettes vertigineuses.

Incontestablement, Cats a mal vieilli avec tous ces synthés métalliques, son esthétique très marquée eighties (avec des coiffures choucroutées rappelant Cindy Lauper et Bonnie Tyler…) et son côté old school un brin artificiel. N’empêche, le divertissement en vaut la chandelle et puisque le kitsch semble assumé, aucune raison de s’en priver !

Unique, à part, enthousiasmant et même déroutant, CATS est tout cela et bien plus encore. C'est un magnifique spectacle complet et exigeant. Pour apprécier la production 2015 de Mogador il vous faut 3 choses :

ACCEPTER. Que des chats chantent et dansent, que l'histoire que l'on vous raconte ne soit "que" celle d'une nuit de sabbat dont l'unique enjeu est d'élire "le chat qui doit renaître encore". L'argument a ses détracteurs, pour ce qui me concerne je le trouve tout aussi acceptable qu'une chanteuse disco devenant bonne soeur, une nurse volant grâce à son parapluie magique ou un fantôme défiguré chantant inlassablement le même air dans des sous sols humides... On ne vient pas voir CATS pour une histoire mais pour sa troupe qui est ici remarquable, chantant et dansant merveilleusement. De ce point de vue, c'est une réussite.

OUVRIR. Vos yeux, vos oreilles et votre esprit. Ce dont ne manque pas CATS c'est d'univers. Visuel, musical et poétique. Absolument créatif, le spectacle fait appel à de vraies belles performances vocales et physiques et nous transporte dans un autre monde, ce qui est finalement ce que l'on demande à un divertissement. Laissons cartésianisme et pragmatisme au vestiaire, ou au fond d'une coupe de champagne, CATS pétille et de ce point de vue aussi c'est une réussite.

OUBLIER. Oui il faut abandonner beaucoup de choses pour apprécier ce show hors du temps, mais, il y aura un travail difficile et supplémentaire pour ceux qui auraient déjà assisté à une production précédente et connaîtraient bien cette oeuvre... Leurs poils risquent fort de se hérisser. Pas sûr que certaines réorchestrations ne vous fassent pas bondir de votre siège (attention ils se referment). Un rap aussi ringard qu'inapproprié, un Aria flingué par un arrangement façon Pizaïolo s'essayant à la mandoline... D'autant plus regrettables que ces aménagements ont été voulus par Loyd Weber... On a le droit de mal vieillir... Et puis... Et surtout... Et malheureusement... N'ayant pas les droits pour exploiter le texte français de 89, Stage a été contraint de le faire réadapter. On se doutait que la tâche serait difficile, on a la confirmation qu'elle est impossible. Cette nouvelle version ruine la poésie de TS Eliot (auteur des poèmes originaux). Si vous avez vu la production de 89 et plus encore si vous en possédez l'enregistrement, la descente d'organe vous guette... Le dictionnaire des synonymes n'a pas chômé, au mépris du sens et des sonorités.

En résumé, CATS est un grand spectacle, donc il survit à ce gros bémol, grâce à son charme unique magnifiquement porté par un cast (il fallait la faire) excellent dans son ensemble. Probablement la meilleure production de Stage depuis CABARET et LE ROI LION, laissez vous tenter et embarquer même si voir une comédie musicale à Mogador c'est un petit peu comme découvrir un tableau sur une boîte de biscuits : ça donne une idée de l'oeuvre mais ce ne sont pas tout à fait les bonnes couleurs...

Pari réussi : je suis sortie de Cats en ayant envie de chanter dans le métro déguisée en chat.

Posons le décor : Cats n'est pas une comédie musicale comme les autres. Ne vous attendez pas à un texte phénoménal ou une histoire fantastique. En fait, il ne se passe pas grand chose et on ne comprend pas forcément les tenants et aboutissants de l'histoire (mais si j'ai mis 9,5/10, c'est que ça vaut le coup !).

En fait, Cats est plus un spectacle de danse et de chants, mais pour le coup, à l'inverse de certaines comédies musicales qui mettent le paquet sur des têtes d'affiche et embauchant des danseurs qui ne savent pas chanter ou l'inverse, le casting de Cats est exceptionnel.

Les musiques vous emportent, les danses sont sensationnelles, les costumes époustouflants. Chaque "chat" a son heure de gloire et sa personnalité. Une mention spéciale à Golan Yosef et son personnage mi-chat mi-Matt-Pokora, parce qu'il m'a bien fait rire, au corset lumineux de Grisabella et au kitchissime magicien et son costume de velour à strass (génial).

Quant à la reprise de "Memory" : certains diront, comme d'habitude dans toute comédie musicale, que Barbara Streisand doit se retourner dans sa tombe. Mais, comme la reprise ridicule de "Eclipse of the heart" du bal des vampires (qui étaient encore PIRE !) et j'en passe, elles sont à prendre au dixième degré. D'ailleurs finalement, l'adaptation de Memory passe plutôt bien.