Critiques pour l'événement ABC d'air
20 janv. 2019
7,5/10
12
Que d’énergies déployées pour nous faire vibrer en 26 morceaux de musique.

Que de talents pour nous inonder de notes. Les puristes ne s’y retrouveront peut être pas mais les autres se laisseront aller au gré des morceaux choisis de la variété au classique. Elles nous ravissent par leur virtuosité avec une dose d’humour et d’émotion. L’espiègle Anne Bouquet mène la cadence à un rythme effréné. Elles passent sans complexe de Rameau à Queen en passant par les Frères Jacques.

Rien ne dénote et l’air de rien ce sympathique quatuor virevoltant n’a pas fini de nous étonner.
16 mai 2018
9/10
15
Pétillant, innovant, poétique.
Quel plaisir ce quatuor ! La voix magnifique de soprano d’Anne Baquet accompagnée par ses compagnes Claude Collet au piano, Amandine Dehant à la contrebasse et Anne Regnier au hautbois toutes quatre très talentueuses et créatives.
Ayant pour canevas 26 lettres de l’alphabet, elles nous entraînent avec brio et originalité dans une ballade musicale.
Nous traversons avec grand plaisir des époques et des styles musicaux bien différents.
*musique baroque de J-P Rameau 1683-1764
*Aram Ilitch Khatchatourian 1903- 1978
*la môme de Jean Tardieu 1903-1995
On ressent une grande complicité entre ces quatre artistes qui nous offrent un spectacle d’une grande générosité. Leur répertoire est plein d’émotion, de surprises. C’est gai, entrainant et sympathique.
Chacune est en fusion avec son instrument, Amandine Dehant se lance dans un tango langoureux avec sa contrebasse, Claude Collet s’enflamme avec frénésie sur son piano, Anne Regnier joue avec une grande sensualité du hautbois et Anne basquet nous ensorcelle et ne fait qu’une avec sa voix.
Chacune d’entre elles jouera quelques minutes en solo et nous en apprécierons d’autant leur virtuosité.
Spectacle qui réjouit le cœur et ensoleille notre journée.
16 mai 2018
10/10
52
... En conclusion : Un récital merveilleux, un concert magnifique et rieur, un spectacle musical de haute qualité. Ne nous étonnons pas qu’une standing ovation ait remercié ce quatuor brillant. Incontournable temps musical et frais que je recommande vivement.
13 mai 2018
10/10
8
Un moment de pur bonheur. Le talent d'Anne Bacquet démultiplié. Quatre excellentes musiciennes et vingt-six petites pièces drôles, variées, virtuoses. Un peu de l'esprit des frères Jacques... Que demander de plus?
13 mai 2018
8,5/10
22
Dans la famille Baquet je veux Anne, elle a de qui tenir, et ses exploits, ses cabrioles, rappellent le sportif-musicien qu'était Maurice Baquet.

Un spectacle qui respire la bonne humeur, le rire.
On passe aisément de Rameau à Khatchaturian, on musarde du côté des frères Jacques, on se permet une danse macabre, on a peur du loup, et on fait même … silence … on s’amuse et ZE FINAL est époustouflant.

C’est habile, amusant, délirant, joyeux, un des rares spectacles musical qu’il ne faut pas louper en ce moment !
13 mai 2018
7,5/10
12
Le plaisir de revoir Anne Baquet sur scène et la savoir accompagnée de l'excellente pianiste Claude Collet, c'était déjà la promesse d'une souriante soirée musicale. Mais leur adjoindre en prime la brillante contrebassiste Amandine Dehant et la merveilleuse Anne Regnier au hautbois, c'était l'assurance de passer un bien bon moment.

Ce splendide quatuor nous livre un ABCDaire musical très sympathique. Le talent des quatre musiciennes est indéniable, je suis admirative de leur technicité. On l'impression qu'elles s'amusent ensemble.

Anne Baquet a toujours un air facétieux et elle couve d'un oeil bienvellant ses camarades quand chacune éxécute son solo. Le choc pour moi est venu d'amandine Dehant qui en plus de maitriser son instrument et de chanter, propose un travail scénique très interressant avec sa contrebasse.

Les morceaux sont courts mais on a droit à tout l'alphabet donc il y a du choix. Certains morceaux sont vraiment impressionnants notamment 'jeux de diction' où l'on entend toute la maitrise vocale des quatre camarades.

Gérard Rauber signe une mise en scène sympathique et dynamique pour compléter ce joyeux tableau.
Afficher les 3 commentaires
11 mai 2018
10/10
5
Un quatuor de talentueuses artistes présentent un beau répertoire sous une forme théâtrale inédite.

Ces charmantes interprêtes qui souhaitent visiblement prendre en compte le plaisir de leur auditoire ont su adapter le rythme de leur concert pour votre plus grand plaisir. Emotions et instants de rires vous traversent, étonnés et transportés, vous le restez jusqu'au final.

Ne loupez surtout pas ce pétillant quatuor au Lucernaire !
11 mai 2018
10/10
55
Mais quel plaisir de retrouver Anne Baquet et Claude Collet qui m'avaient complètement ravi la saison passée lors de leur spectacle « Soprano en liberté », ici-même au Lucernaire !

Cette fois-ci, les deux demoiselles, l'artiste lyrique et la pianiste-concertiste ne sont plus seules sur scène.
Elles ont été rejointes par deux autres musiciennes pour former un quatuor assez improbable, tout du moins sur le papier : à la voix de soprano et au piano, se sont ajoutés la contrebasse de Amandine Dehant ainsi que le hautbois et le cor anglais de Anne Régnier.

Pendant une heure et trente minutes, les quatre demoiselles vont nous proposer un florilège alphabétique de musiques plus ou moins savantes, sérieuses, classiques.
Le principe est très simple : vingt cinq courts morceaux répertoriés grâce à l'initiale de leur titre.

Pendant cette heure et demie, elles vont nous enchanter. Je ne peux trouver d'autre verbe qu'enchanter !

Toutes sont des virtuoses avant tout. Elles nous le démontrent, sans afféterie ni fatuité aucune, tout au long du spectacle.
Que de technique, que d'émotion et de sensualité, également !

Mais elles ne s'arrêtent pas en si bon chemin.
Les quatre sont également d'excellentes comédiennes, qui s'approprient physiquement ces morceaux difficiles.
Elles jouent sur plusieurs niveaux, le plus souvent avec un vrai décalage comique.
Elles ne se prennent pas au sérieux, et nous font énormément rire.
(La version de « XY » de Ricet Barrier et Bernard Lelou est désopilante, tout comme l'imitation du chameau et d'une Walkyrie par Anne Baquet !)

Le metteur en scène Gérard Rauber a évidemment exploité la vis comica de ses interprètes.

Oui, il y a une dimension burlesque, clownesque dans tout ça qui fait mouche à tous les coups.

Il a demandé beaucoup, notamment d'un point de vue physique. Les filles n'arrêtent pas d'évoluer sur le plateau, de bouger, d'imager visuellement leurs interprétations.

Elles virevoltent avec leur instrument, montent sur le piano, vont chercher des accessoires... (Ah ! Cette mélodica...)
La chorégraphie qu'exécute Amandine Dehant avec sa contrebasse sur une espagnolade de Serge Lancen est à cet égard exemplaire. L'instrument devient alors un personnage à part entière.

Parfois, l'ensemble instrumental devient un ensemble vocal de très haute volée.

Si Anne Baquet est la talentueuse soprano que l'on connaît, les trois autres ne donnent pas leur langue au chat. Là encore, ce sont de grands moments musicaux.

Des jeux de diction, des intermèdes savoureux, des airs du répertoire, des classiques très favoris, mais aussi des citations de Dalida, Donna Summer, Queen, j'en passe et non des moindres, seront interprétés avec la même maestria.

On notera également l'exécution d'une œuvre contemporaine extrêmement difficile de John Cage, intitulée 4'33'' (1er Mvt). Le public est alors médusé par tant de technique instrumentale et vocale. Je vous conseille vivement ce moment d'anthologie et de musicologie.

Oui, ce spectacle remarquable à tous points de vue fait partie de ceux pour lequel votre serviteur n'a qu'une envie après le dernier rappel et les derniers saluts : écrire le plus vite possible sa critique pour tenter de faire partager du mieux qu'il peut le plaisir et le bonheur qu'il a ressentis.

C'est un spectacle dont on sort sur un petit nuage musical, le cœur léger, l'esprit rempli de jolies notes et d'émotions plus belles les unes que les autres. Un spectacle qui vous rend joyeux !

Au soir de la deuxième représentation, je peux vous assurer que c'est d'ores et déjà un moment artistique incontournable de cette fin de saison 17/18.

Quel dommage, au passage, que notre alphabet ne compte que vingt-six lettres !