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Ses critiques

898 critiques
BELIEVERS

BELIEVERS

9/10
4
"Un moment de théâtre agréable et troublant. Une qualité formelle remarquable..."

https://www.spectatif.com/2023/04/believers-au-theatre-essaion.html
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N'habite pas l'adresse indiquée

N'habite pas l'adresse indiquée

9/10
7
Une histoire singulière, un spectacle drôle et original mis en vie avec brio. Je recommande cette découverte...

https://www.spectatif.com/2023/04/m.p.a.i.n-habite-pas-a-l-adresse-indiquee-au-theatre-la-fleche.html
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UN PONT TROP PRÈS

UN PONT TROP PRÈS

8,5/10
2
Une histoire intéressante et attractive qui nous présente les affres et les contours de la tentative de suicide en piquant d'humour la narration et la réflexion qu'elle inspire.

« Ce soir, Emmanuelle s’apprête à se suicider en sautant d’un pont. Un homme, Guillaume, l’interpelle, il est ici avec la même intention. Une rencontre. Et puis, les questions fusent… »

Emmanuelle et Guillaume, chacun devant leur choix de vie ou de mort, interrogent les fondements de la crise dépressive qui s’instaure quand le point de bascule entre le renoncement et la résilience, entre le gout de vivre et sa perte, est ébranlé et conduit à souhaiter arrêter le jeu pour couper le fil d’Ariane comme on coupe une communication qui n’a plus lieu d’être. Que faut-il pour que le passage à l’acte soit suspendu, pour que l’impensable devienne impensé ?

Nicolas Dubois entreprend cette dispute dans sa pièce écrite avec le concours de Guillaume Destrem et Christel Wallois, et nous fait regarder et écouter ce que nos propres peurs pourraient nous dire avant de s’enfouir ou ne pas apparaitre.

La valse-hésitation du traitement textuel de l'argument fait tanguer le propos entre le sérieux des situations et la drôlerie de l’auto-dérision voire du sarcasme qu’il suscite, sans sombrer dans l’éthos ni dans le pathos. Une étonnante légèreté bienvenue pour évoquer un sujet qui ne l'est pas. Un parti-pris bienveillant prédomine, une façon d’élégance pour contourner la souffrance.

La mise en scène de Guillaume Destrem se fait sage, discrète presque. Sa sobriété permet de servir le texte et de nous le présenter sans qu’aucun artifice ne s’interpose. Centrée sur le jeu des personnages, elle permet à l’interprétation de suffire au récit.

Christel Wallois (Emmanuelle), Guillaume Destrem (Guillaume) et Eliott Lobrot (Noé), sont parfaitement crédibles et convaincants. Ni trop ni pas assez. Chacune et chacun laisse le texte nous entreprendre, l’émotion passe la rampe. Trois comédiens qui habite leurs personnages avec évidence et fluidité. À noter le très prometteur Eliott Lobrot qui détone littéralement dès son entrée vers la fin de la pièce et occupe aussitôt sa place avec aisance aux côtés de ses partenaires. Une distribution complémentaire, cohérente et brillante, chapeau bas.

Une simple histoire de vie qui regarde la mort, Une simple histoire de gens qui se rencontrent alors et qui nous parlent autant qu’ils se parlent entre eux. Un agréable moment de théâtre.
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ON VA FAIRE LA COCOTTE

ON VA FAIRE LA COCOTTE

9,5/10
23
Un Feydeau bouillonnant et très drôle, au rythme échevelé d’une mise en vie astucieuse, aux délices plein de surprises d’une interprétation d’excellence.

« Émilienne, la jeune épouse de Trévelin découvre que son mari la trompe. Elle décide alors de prendre sa revanche et de devenir pour un soir ’’une cocotte’’ »

Avec cette dernière pièce inachevée de Feydeau dans laquelle une forme de condensé des idées majeures de la dénonciation sociale du grand vaudevilliste resplendit de vigueur et de verve, Jean-Paul Tribout nous gatte. C’est succulent, sa mise en scène très inventive nous ravit.

Toute en beauté façonnée, une construction de caissons figure les espaces de jeu. Même Dario Ivkovic s’y tient debout pour jouer de son accordéon et de sa bonne mine rieuse ! Les personnages vont et viennent, entrent et sortent de ces caisses-refuges ou ces caisses-carcans comme pour figurer les secrets qui s’y cachent avant d’y être surpris ou les pièges dans lesquels elles et ils se trouvent emprisonnés.

Comment ne pas penser au symbolisme que suggère ce dispositif ? Menteries éhontées de la morale bourgeoise, place de relégation faite aux femmes dans le couple et la société, soumission des petites gens au rang des moins que d’autres…

Mais tels ces petits diables qui sortent de leurs boites, chers aux enfants, nous pouvons imaginer sans peine les allusions bienvenues au redressement de situations, aux niques affligées au pouvoir dominant. Quelle belle idée de traverser ainsi de ludique l’écriture de Feydeau qui ne demande que ce type d’écrin à ses sarcasmes et son ironie revancharde et vengeresse.

Car Émilienne, ce n’est pas pour dire, mais elle dépote le cocotier. Elle renverse la table. Elle s’amuse comme une Amazone qui fait la guerre. Elle démontre avant l’heure par la preuve que la femme est l’avenir de son émancipation !

La scénographie de Amélie Tribout, les lumières de Philippe Lacombe, les costumes de Julia Allègre et la musique live de Dario Ivkovic composent une esthétique d’ensemble soignée et cohérente qui donne au spectacle des atours aussi beaux qu’efficaces.

Pour ce savant élan feydolien, un exemple du genre de mon point de vue, il fallait une distribution impeccable, nous l’avons ! Caroline Maillard est tout simplement remarquable dans son incarnation d’Émilienne. Elle compose avec Jean-Paul Tribout, le magnifique Trévelin, un couple crédible et convaincant. Claire Mirande, Julie Julien et Samuel Charle sont eux-aussi criant de vérité et de drôlerie. La sincérité et la clarté des jeux, leur vivacité et leur justesse contribuent à l’interprétation impressionnante de cette troupe très inspirée et qui s’amuse autant que nous. Chapeau bas mesdemoiselles et messieurs !

Un Feydeau mémorable. Une très bonne surprise de la saison. Un spectacle incontournable.
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Irrésistible Offenbach

Irrésistible Offenbach

8/10
182
Une comédie chaleureuse et drôle qui retrace la fin de la carrière du grand Jacques Offenbach, où la gloire et les plaisirs côtoyaient les aléas financiers et les déboires sentimentaux.

« ’’Irrésistible Offenbach’’ met en scène le génial compositeur, trésor de notre patrimoine national, dans les dix dernières années de sa vie, lorsqu’il est au faîte de sa gloire et devenu incontournable dans ce Paris de fin de Second Empire, cœur battant du monde artistique. Alors qu’il dirige le Théâtre des Bouffes Parisiens, il doit se débattre entre des créanciers exaspérés par sa folie des grandeurs, des amours contrariées, et la gestion de son répertoire qui compte déjà nombre de succès phénoménaux. »

Jovialité, charme et séduction sont présents dans la peinture des scènes colorées et des personnages enthousiastes magnifiquement joués, alliés à la musique alerte de Michel Winogradoff et au décorum flamboyant de la scénographie de Olivier Prost, des costumes de Jean-Daniel Vuillermoz et des lumières de Jean-Marie Prouveze.

Nous sommes emportés façon manège en folie dans le tourbillon enchanteur de cette narration écrite par Bruno Druart et Patrick Angonin, savamment documentée, aux saillies efficaces et à l’humour espiègle. Un régal d’élégance classieuse et désabusée, un rien farce.

La mise en scène de Anne Bourgeois, calée au cordeau, donne un rythme soutenu à l’ensemble, ponctuée de pauses gourmandes où les répliques fusent déclenchant les rires, et les numéros chantés et dansés agrémentent l’histoire, renforçant son esprit et son contexte historique. Le tout, tâtant du burlesque par moments, piqués de tendresse complice.

Cette comédie tient avant tout son intérêt et son évident succès prometteur à la qualité de l’interprétation des artistes au plateau.

Jean-Paul Farré dépote et ravage tout sur son passage, cet artiste est fou, nous le savions. Sa vis comica n’est plus à démontrer. Excellent musicien et comédien, il sait nous faire rire et nous entreprendre aussi bien qu’il sert ses partenaires. Il conduit la troupe en chef de file. Les scènes s’enchainent autour de lui et la farandole ne cesse de tourner.

Eloïse Wagner (somptueuse Hortense Schneider, diva sensible et drôle), Daniel-Jean Colloredo (remarquable et hilarant monsieur Pitou ou Pitot ou Poutout, enfin vous verrez bien), Claudine Barjol (adorable secrétaire du maître qui ne s’en laisse pas conter), Alexie Ribes (pêchue et charmante Aimée) et David Le Roch (superbe « Auguste » de la bande, le fidèle entre les fidèles) l’entourent avec bonheur et efficacité. Un fichue troupe toute en verve et en talents. Bravo les artistes !

Un sympathique hommage à Jacques Offenbach, le célèbre « Oiseau moqueur du second empire ». Un chouette divertissement que cette « comédie-bouffe » réussie.
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