Un thème pas si souvent utilisé en Théâtre et imaginez vous à la place de votre mari ou de votre femme pour 24h ou peut être plus...

Ce texte ouvre la porte à des tonnes de quiproquo, et il est servi par un carré de comédiens en pleine forme (parfois un peu trop). Un bon divertissement dans ces temps de grisaille.

Un bémol pour les sièges du Théâtre de la Boussole.

Une très jolie comédie distrayante à souhait.

La prise à partie du public est réussie (un conseil ne portez pas de chemise bleue... enfin moi, je dis ça, je dis rien ;-) ) Un seul gag est absent de cette comédie la célèbre tarte à la crème, mais vu comment ils sont complètement "barrés" "déjantés" tout est possible.

Presque 2 heures de bien être très hilarantes. N'hésitez pas.

On n'est pas encore entré dans la salle que la pièce est déjà commencée.

L'activité d'un salon de coiffure dans le 8e bat son plein mais seul le son de la radio se fait entendre, puis le noir se fait et le salon retrouve sa verve et nous emmène dans l'intrigue. Le producteur, le coiffeur, la bourgeoise, la shampoineuse, l'inspecteur stagiaire ou le commandant qui a tué d'un dernier coup de ciseaux la voisine du 1er ?

L'acte 2 totalement débridé par un commandant omniprésent et un public totalement déchaîné ce soir là (merci qui ?) nous emmène dans un tourbillon de questions / réponses. L'entr'acte où tous les comédiens restent en garde à vue sur scène, avec le commandant qui part à la pêche aux indices dans la rue auprès des fumeurs ou au bar près des consommateurs, continu à nous tenir en haleine. L'acte 3 nous emmène sur le choix du public ;-) et avec le coupable qui était ce soir là ahhhhhhhhhhhhhhhhhh... Désolé mais avec ma coiffure des années 20 j'ai été abattu par un tireur d'élite.

Une bande de fous dingues. La pièce est sur un rythme d'enfer, Alain Bouzigues y est survolté parfois un peu trop (à mon goût), Marie Montoya nous ferait presque croire qu'elle est vraiment folle et Eric Delcourt occupe la scène et nous emmène très très loin dans ses inventions pour éviter les "rumeurs".
Comme la police "j'achète" et je suis sûr que Jean Poiret n'aurait pas renié ce Lenny Ganz. J'ai découvert dans cette pièce Christophe Canard avec un pouvoir comique en psy complètement azimuté par ses patients. Une farce comme on les aime.

Nicolas Vitiello, ce nom ne vous dit rien, et bien retenez le bien, car c'est lui qui porte la pièce avec une énergie incommensurable, maitrise tous les airs de chansons à la c.. qui trotine dans nos têtes toute la journée, cet "homme à tout faire" fait tout dans une mise en scène de Luq Hamet énergique et réglée comme du papier à musique.

N'oublions pas Katia TCHENKO, Christine LEMLER et Franck LEBOEUF (si si le comédien) qui entoure cette boule d'énergie qu'est Nicolas. Merci à cette très très agréable soirée.

p.s: j'ai fait découvrir le théâtre "parisien" à ma filleule qui a adoré le moment où Franck Leboeuf est en tablier de cuisine.....