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Claudine Abbas
Claudine Abbas
Amatrice de théâtre
27 ans
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  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Son balcon

SAISON 2025-2026
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
313reçus
Note moyenne
8,5/10
La meilleure Impro !
10/10
La pire Sherlock Holmes et le Mystère de la vallée de Boscombe
6/10
Amatrice de théâtre
Son classement : 410 / 6200
Avant elle
Emeline Pruvot
Emeline Pruvot
3 critiques
Après elle
Martine Lafore
Martine Lafore
3 critiques
Niveau
2 / 20
3
critiques
1 avant le prochain niveau
filatures
2
0
Espions
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Actualités de ses filatures

La Séparation

La Séparation
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
espionner
Sylvie Tuffier
8 oct. 2025
9,5/10
0
Quand la littérature s'invite au théâtre.

Quatre personnes vivent ensemble dans une grande maison à l'écart du monde.
Il y a les parents d'un côté, le fils et la belle fille de l'autre.
Séparés par une cloison, mais par bien d'autres choses encore, ils sont incapables de créer un lien ni de communiquer vraiment.

On aurait pû parler d'une histoire de famille si chacun de ses membres n'était pas si étranger aux autres, si préoccupé de lui-même, si enfermé dans ses obsessions, sa détresse, sa solitude.

L'histoire se déroule pendant l'agonie d'une cinquième personne, la sœur aînée du père, qui est en train de rendre son dernier soupir.
Distillant une effluve de mort dans la maison.

Dès la scène d'ouverture, le ton est donné.
Georges, le fils, tient un très long discours à sa femme Louise. Passant du coq à l'âne en permanence, plongé dans ses pensées, complètement absent à l'autre, Pierre-François Garel nous livre dès l'entrée un texte magnifique, exigeant, que seul un comédien chevronné peut faire vivre.
Face à lui, avec peu de répliques mais une magnifique présence, Léa Drucker distille une égalité d'humeur qui contraste intensément avec celle de son mari.

Dans l'autre cabinet de toilette, arrive la mère de Georges, Sabine, interprétée, habitée par Catherine Hiegel.
Toujours très attendue, la grande comédienne sculpte au cordeau cette partition délectable, dans laquelle elle révèle toute la noirceur, la méchanceté, mais aussi le malheur d'une vieille femme passée à côté de la vie.
Une grande performance d'actrice !
Victime des éructations verbales et gémissements de sa femme, de plus en plus avinée, Pierre - inénarrable Alain Libolt - lui oppose une placidité savoureuse.

Mis à part Louise, qui n'a aucun lien de sang avec elle, personne ne développe aucune empathie pour la mourante, Sabine refuse même d'aller la voir sur son lit de mort.

Claude Simon, dont c'est la seule pièce, nous offre un texte magnifique, d'une grande richesse et dont la qualité est formidablement mise en valeur par les comédiens.

On comprend qu'Alain Françon ait été séduit par cette langue brillante.
Le metteur en scène de 80 ans a derrière lui une longue carrière récompensée de nombreux prix, dont quatre Molières.
La Séparation est une performance à ajouter à son palmarès.
Familier de ces grandes scènes qu'il n'a pas son pareil pour faire vivre, il dirige ses comédiens de main de maître.
Certains, comme Pierre François-Garel pour la sixième fois !

Au-delà des reproches et des mensonges, on sent le malheur de vies gâchées, de choix malheureux, de mariages ratés, de rêves de fuite, d'ailleurs.

Cette séparation, c'est bien plus que cette mince cloison entre les cabinets de toilette.
C'est cette frontière entre ces membres d'une même famille qu'aucun d'eux ne peut franchir.
La seule qui le pouvait est en train de rendre son dernier souffle....

Alain Françon dans une récente interview disait " Je ne supporte plus le théâtre qui dit aux spectateurs quoi penser".

Merci à lui d'avoir sorti de l'oubli ce texte merveilleux qui nous a régalé pendant près de deux heures !

Sylvie Tuffier
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Je me souviendrai de presque tout

Je me souviendrai de presque tout
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
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Sylvie Tuffier
29 sept. 2025
8,5/10
4
"Tu n'étais pas là !"

A quoi s'attendre quand un père débarque un jour à l'improviste, lui qui a brillé par son absence depuis toujours ?
A quoi s'attendre quand un fils déborde de colère et de rancœur, rendant son père responsable de tous ses échecs ?
Ce père, vient-il seulement demander à son fils de lui écrire ses mémoires ? Ou n'est ce qu'un prétexte pour renouer des liens ?
Ce fils veut-il seulement accuser son père absent ? Ou cherche t'il à comprendre pour soulager son chagrin ?

Alexis Macquart nous invite à un face à face puissant, intime et touchant, où les vérités se dévoilent au fil de leur rencontre, et où mauvaise foi, lâcheté, regrets, révélations, demi mensonges et silences se livrent un dur combat.

C'est un régal d'assister à ce duel entre ces deux grands comédiens.
Le premier, Pierre Arditi, fort de ses 80 ans, démontre brillamment qu'au théâtre on n'a pas d'âge. Il rayonne dans ce rôle taillé sur mesure. Tiré à quatre épingles, magnifique crinière blanche, il personnifie ce grand acteur qui a connu tous les succès.

Face à lui, tee shirt crado et velours informe, Nicolas Briançon est un parfait loser. En manque d'amour et d'argent, le comédien déploie tout son talent, sa colère et son chagrin.

Entre ces deux virtuoses, le petit fils, très justement interprété par le jeune comédien Miguel Vander Linden, est celui qui écoute, qui apaise, qui comprend.

Julien Boisselier dirige les comédiens avec beaucoup de tact, alternant moments forts et silences, lenteur et intensité, exprimant ainsi toute la sincérité des sentiments des deux hommes.

La preuve une fois encore que les non dits sont plus destructeurs que les mots.

Encore un beau succès que nous offre le théâtre Montparnasse !
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Un pas de côté

Un pas de côté
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
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Sylvie Tuffier
27 sept. 2025
9/10
9
L'un reste, l'autre part ....

Merveilleux ! a dit ma voisine quand les lumières se sont rallumées.
Ce cri du cœur, partagé par toute la salle a fusé, spontané.

Car nous avons passé un moment délicieux, plein de délicatesse, de tendresse et de charme en compagnie de ce couple tellement séduisant et attachant.
Quel plaisir que cette comédie romantique, qui ne cherche ni à renouveler le genre, ni à en faire trop.

Comme si l'auteure, Anne Giafferi, voulait juste capturer quelques moments de vie, une interaction entre deux êtres, ces petits riens qui deviennent beaucoup.

Catherine et Vincent, tous deux mariés, se retrouvent par hasard sur un banc public. Ils sont tous les deux à un moment de leur vie où ils pourraient remettre leur couple en question.
Lassitude, ennui, désillusion, envie de changement, peur du changement....La liste des possibles déceptions maritales est longue.
Au fil de leurs rencontres, de plus en plus fréquentes, leurs confidences et leur complicité les rapprochent.

Rien de nouveau sous le soleil me direz vous !
Non et c'est cela la force de cette délicieuse parenthèse au théâtre de la Renaissance.
Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes, de jolis éclats de rire, et beaucoup de talent.

L'immense complicité entre les deux comédiens - qui sont amis dans la vie - n'est plus à prouver. Que ce soit sur scène ou derrière la caméra, Isabelle Carré et Bernard Campan sont décidément faits l'un pour l'autre.

Elle, avec cette fraîcheur et cette spontanéité que tout le monde s'arrache, aussi bien au théâtre qu'au cinéma.
Lui, qui navigue à merveille entre rire et émotion, dévoilant son côté tendre, et s'amusant de lui-même avec un plaisir évident.

A leur côté, Hélène Babu, l'épouse pleine d'humour de Vincent, et Stanislas Stanic, le mari dépressif de Catherine, sont de parfaits conjoints.

La scénographie inventive d'Alain Lagarde, entre décor de jardin et cloisons coulissantes, permet d'évoluer du banc public aux appartements avec fluidité.

Par petites touches, avec légèreté, deux destins se croisent, deux grands comédiens nous ravissent et nous parlent de nous !
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Denali

Denali
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
espionner
Sylvie Tuffier
27 sept. 2025
9/10
2
Previously on Dénali.

Une histoire sordide inspirée d'un fait divers réel racontée à la manière d'une série policière.
Dark, très dark ....

Aussi glaçant que le climat de l'Alaska dans lequel il a eu lieu.

Anchorage 2019, Cynthia, jeune fille un peu simplette, est retrouvée morte dans une rivière.
Ligotée et abattue d'une balle dans la nuque.

En trois épisodes haletants, les enquêteurs reconstituent le fil de l'histoire.
Histoire terrifiante d'une génération victime des réseaux sociaux et de ses nombreuses dérives.
Constat tout aussi terrifiant d'une jeunesse laissée à elle-même, n'ayant plus de repères moraux, victime autant que coupable.

La mise en scène choc de Nicolas le Bricquir est magistrale, efficace, implacable.
Sur la scène, deux espaces, l'un presque télévisuel, l'autre théâtral. Les jeunes comédiens, tous épatants, naviguent de l'un à l'autre, du passé au présent, du drame à ses conséquences.

Le spectacle, qui a reçu le Prix du Polar du meilleur spectacle théâtral en 2023, a été nominé quatre fois aux Molières et Lucie Brunet, la jeune comédienne époustouflante dans le rôle titre, révélation féminine.

Moi qui suis très réticente à l'utilisation de la vidéo au théâtre, ici elle prend tout son sens.
De même que la musique, parfaitement en accord avec ce qui se passe sur scène.

Un spectacle hors normes qui bouscule, surprend, et au bout du compte nous fascine !
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La Petite boutique des horreurs

La Petite boutique des horreurs
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
espionner
Sylvie Tuffier
23 sept. 2025
9,5/10
7
Non, ils n'ont pas fumé la pelouse !

Quand le cinéaste américain Roger Corman signa ce délire gore, burlesque et botanique en 1960, il fut surpris de l'accueil que reçut la comédie.
Adaptée à Broadway en 1982, "The Little Shop of Horror" connut un succès fracassant et resta 5 saisons à l'affiche.

C'est l'histoire abracadabrante d'un jeune fleuriste qui cultive en secret une plante carnivore, plante dont les actions imprévisibles vont chambouler tout son univers.....

Connaissant nos deux metteurs en scène, Christian Hecq et Valérie Lesort, inconditionnellement fans de ce genre d'univers, pour qui bizarrerie rime avec euphorie, il n'est pas surprenant qu'ils se soient jetés dessus telles deux plantes carnivores justement.
Ce n'est pas tous les jours qu'on met la main sur une telle originalité !

Monté tout d'abord à l'Opéra-Comique en 2022, le célèbre Show hors normes étourdissant, abracadabrant, disons le complètement barré, revient pour notre plus grand bonheur.

Précipitez-vous sans attendre, courez vous régaler de cet Ovni à nul autre pareil.
Allez rejoindre les spectateurs au théâtre de la Porte St Martin qui ovationnent la performance tous les jours.

Car la folie - pas très douce - que vous allez acclamer est non seulement réjouissive, mais tout y est d'une incroyable qualité.

Les comédiens sont de superbes chanteurs, danseurs et acrobates. Chacun d'eux possède une voix magnifique, souvent lyrique, et un pouvoir comique incontestable.
Arnaud Denissel, génial en dentiste sadique.
Guillaume Andrieux, pauvre Seymour, dont la voix de baryton impressionne.
Judith Fa, ravissante Audrey, la talentueuse soprano des Noces de Figaro.
David Alexis, grand habitué du théâtre musical, injuste et acariâtre.

Le trio de chanteuses et danseuses qui ouvrent malicieusement le bal et se mêlent de tout - Sofia Mountassir, Laura Nanou et Anissa Brahmi - sont un ajout délectable à l'original.

Les décors nous emmènent dans ce quartier démuni de New York des années 60, où rien n'était facile et où l'on tirait le diable par les feuilles.
Les costumes sont d'une grande originalité.
Les musiciens - et bien oui c'est de la musique Live - s'en donnent à coeur joie.

On sait que le couple a le souci du détail. Sur l'immense plateau, chaque accessoire ajoute à la réussite, chaque seconde est parfaite.
La Reine du Bal, la spectaculaire et carnivore plante Audrey II que devons aux talents de Daniel Njo et son marionnettiste Sami Adjali, est une sacré prouesse.

Nous sommes surpris et séduits à chaque seconde de ces 2H15 de bonheur pur, pendant lesquelles le monde extérieur disparaît, et nous retrouvons notre âme d'enfant avec délectation.

Un jour dans une interview Christian Hecq disait "Nous ne sommes pas sur scène pour faire du raisonnable".

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