Ses critiques
3 critiques
9,5/10
Après la grève et surtout, après LEAR, j'y suis allé en serrant les fesses, d'autant que les sièges de l'Opéra Bastille, éléphant gris inconfortable, sont petits et durs. Surprise et miracle! La musique de Rossini bien servie par l'orchestre de l'Opéra de Paris. D'excellents chanteurs: Bartolo et Basilio très bons, le Comte excellent et Rosina, toute en fluidité, intergalactique (Lisette Oropesa). Petit bemol: Figaro (Ilya Kutyukhin) trop discret et presque inaudible. Décor simple et efficace: rue de Séville qui se transforme si nécessaire en maison de poupée. Réconcilié avec l'Opéra de Paris. Plus de déLEAR s'il vous plait, vous pouvez faire tellement bien!
1/10
L'opéra, c'est merveilleux! il y a l'Opéra Garnier et son décor rouge et or et surtout...son plafond peint par Marc Chagall....
Ce soir, la musique et la mise en scène se sont conjuguées pour atteindre...le ZERO absolu!
L'opéra, c'est d'abord la musique! Reimann est-il un musicien? En tout cas, il l'a bien caché.
Pour l'amoureux d'opéra et de musique classique que je suis, l'opéra Garnier était jusqu'à ce jour, une zône sûre, sans danger acoustique...
C'est fini.
La "bande son" est une cacophonie agressive qui rappelle...votre voisin qui passe la fraiseuse sur son portail le samedi matin. Immonde! La mise en scène, qui rappelle le théatre subventionné des années 70, est au niveau. Prétentieuse et nullissime.
Détail amusant: un vieillard squelettique à droite de la scène passe pour une statue. Cela m'a occupé l'esprit jusqu'à la fin du premier acte. Heureusement pour ce vieillard mal nourri, la bande (son) l'a oublié!
Ce soir, la musique et la mise en scène se sont conjuguées pour atteindre...le ZERO absolu!
L'opéra, c'est d'abord la musique! Reimann est-il un musicien? En tout cas, il l'a bien caché.
Pour l'amoureux d'opéra et de musique classique que je suis, l'opéra Garnier était jusqu'à ce jour, une zône sûre, sans danger acoustique...
C'est fini.
La "bande son" est une cacophonie agressive qui rappelle...votre voisin qui passe la fraiseuse sur son portail le samedi matin. Immonde! La mise en scène, qui rappelle le théatre subventionné des années 70, est au niveau. Prétentieuse et nullissime.
Détail amusant: un vieillard squelettique à droite de la scène passe pour une statue. Cela m'a occupé l'esprit jusqu'à la fin du premier acte. Heureusement pour ce vieillard mal nourri, la bande (son) l'a oublié!
0,5/10
Imaginez le mime Marceau piqué par une mouche et qui, en plus de ses contorsions, se mettrait à parler. Sans avoir préparé son texte.
C'est l'impression que donne le "stand up " d'Alex Lutz, qui manque d'un fil directeur et d'un vrai rythme. Le ton est vite donné par son entrée en scène avec un cheval blanc qu'il tente maladroitement de monter. Le public rit discrètement. Le cheval sort et Alex Lutz reste, hélas!
Parti petitement, le spectacle va de mal en pis, Alex s'agitant beaucoup de banalité en banalité.
Finalement, un sketch interminable: un homme préhistorique qui découvre qu'en pètant, il fait rire et pacifie ses ennemis, a eu raison de ma patience et je suis parti, au bout de l'ennui...
Soirée perdue? Pas tout à fait: entre 20h, début programmé du spectacle et 21h, arrivée du cheval blanc, nous avons eu droit en première partie à une petite débutante arménienne de St Cannat (Bouches du Rhône). Un spectacle sobre et juste. Le dernier sketch, une grand mère arménienne et son avis sur le divorce, transmet une vraie émotion. Un texte, du travail.
Alex pourrait s'en inspirer...
C'est l'impression que donne le "stand up " d'Alex Lutz, qui manque d'un fil directeur et d'un vrai rythme. Le ton est vite donné par son entrée en scène avec un cheval blanc qu'il tente maladroitement de monter. Le public rit discrètement. Le cheval sort et Alex Lutz reste, hélas!
Parti petitement, le spectacle va de mal en pis, Alex s'agitant beaucoup de banalité en banalité.
Finalement, un sketch interminable: un homme préhistorique qui découvre qu'en pètant, il fait rire et pacifie ses ennemis, a eu raison de ma patience et je suis parti, au bout de l'ennui...
Soirée perdue? Pas tout à fait: entre 20h, début programmé du spectacle et 21h, arrivée du cheval blanc, nous avons eu droit en première partie à une petite débutante arménienne de St Cannat (Bouches du Rhône). Un spectacle sobre et juste. Le dernier sketch, une grand mère arménienne et son avis sur le divorce, transmet une vraie émotion. Un texte, du travail.
Alex pourrait s'en inspirer...