Ses critiques
3 critiques
6,5/10
C'est assez cher. C'est techniquement admirable. Et c'est très déroutant.
Pendant une heure vont défiler d'abord des oeuvres (ou des détails) de Van Gogh, puis des enluminures d'un Japon rêvé (absolument magnifique) et enfin des projections sur l'univers (Verse). Ce choix éclectique est étonnant, comme s'il s'agissait d'abord de profiter de l'idée nouvelle qu'est l'Atelier des Lumières (un hangar immense, des projections sur les murs et sur les sols qui nous inondent) que de mettre en valeur un peintre ou un mouvement. Évidemment, c'est une révolution en termes de "musée" ou d'"exposition" mais je trouve qu'on bascule dans une dimension un peu trop expérimentale, qui nuit à la compréhension des oeuvres. Tout défile, on peut rester plus d'une heure pour revoir défiler ces immenses vagues colorées, mais finalement on en sort un peu submergé, un peu sonné.
Malgré tout, l'expérience peut être agréable, allongé sur le sol à observer des tournesols. Sans doute, faut il savoir à quoi s'attendre, pour mieux vivre l'expo.
Pendant une heure vont défiler d'abord des oeuvres (ou des détails) de Van Gogh, puis des enluminures d'un Japon rêvé (absolument magnifique) et enfin des projections sur l'univers (Verse). Ce choix éclectique est étonnant, comme s'il s'agissait d'abord de profiter de l'idée nouvelle qu'est l'Atelier des Lumières (un hangar immense, des projections sur les murs et sur les sols qui nous inondent) que de mettre en valeur un peintre ou un mouvement. Évidemment, c'est une révolution en termes de "musée" ou d'"exposition" mais je trouve qu'on bascule dans une dimension un peu trop expérimentale, qui nuit à la compréhension des oeuvres. Tout défile, on peut rester plus d'une heure pour revoir défiler ces immenses vagues colorées, mais finalement on en sort un peu submergé, un peu sonné.
Malgré tout, l'expérience peut être agréable, allongé sur le sol à observer des tournesols. Sans doute, faut il savoir à quoi s'attendre, pour mieux vivre l'expo.
8,5/10
Une magnifique exposition qui nous entraîne dans l'Angleterre de 1760 à 1820, et nous fait découvrir des peintres dont, personnellement, je n'avais qu'entendu leur nom sans savoir vraiment de quoi il en retournait!
C'est donc l'école anglaise, celle de la Royal Academy, qui se livre sous nos yeux : Reynolds, Gainsborough, Turner... L'exposition est assez courte (comme toutes celles du Musée du Luxembourg, limitées par l'espace), mais bien articulée : des portraits d'abord, des tableaux familiaux, des paysages, ceux champêtres de l'Angleterre et ceux inspirés par l'empire colonial qui s'étend des Caraïbes jusqu'aux Indes. La dernière salle nous présente des oeuvres monumentales et apocalyptiques, qui contraste avec la douceur des visages des comtes et des comtesses, et la transparence de l'organza qui pare leurs toilettes.
Un voyage très agréable, à faire loin de la foule des groupes pour pouvoir le savourer!
C'est donc l'école anglaise, celle de la Royal Academy, qui se livre sous nos yeux : Reynolds, Gainsborough, Turner... L'exposition est assez courte (comme toutes celles du Musée du Luxembourg, limitées par l'espace), mais bien articulée : des portraits d'abord, des tableaux familiaux, des paysages, ceux champêtres de l'Angleterre et ceux inspirés par l'empire colonial qui s'étend des Caraïbes jusqu'aux Indes. La dernière salle nous présente des oeuvres monumentales et apocalyptiques, qui contraste avec la douceur des visages des comtes et des comtesses, et la transparence de l'organza qui pare leurs toilettes.
Un voyage très agréable, à faire loin de la foule des groupes pour pouvoir le savourer!
8/10
La pièce nous importe dans le grand fleuve de la Révolution, avec une mise en scène épurée (deux narrateurs, pas de décor) et un texte magnifique, où brille le sens de la formule. Marie-Antoinette se révèle au fur et à mesure des années qui passent et du temps de la pièce, jusqu'à sa fin tragique, connue de tous, mais qui fait encore vibrer d'émotion.
On regrette : la voix un peu hautaine et éraillée de Marion Bierry.
On regrette : la voix un peu hautaine et éraillée de Marion Bierry.