Ses critiques
4 critiques
7/10
C’est l’histoire d’une passion entre un valet, Jean, et la jeune fille de la maison, Julie. Le soir de la Saint-Jean, au creux d’une nuit blanche et lumineuse, après avoir succombé à leur amour et transgresser les règles, les protagonistes décident de tout quitter. Sous le regard de Kristin, la servante, qui elle, sait rester à sa place, Jean et Julie se livrent à un combat d’amour et de liberté à l’issue fatale.
Jeu de domination, rapports de classe, sensualité et désir, volonté de s’affranchir des règles et de la société, Strindberg ramasse, dans une unité de temps et d’espace, les atermoiements des deux héros qui cherchent à échapper à leur condition et à leur destin.
Le jeu de Xavier Legrand, tout en nuances, nous a convaincu, celui d’Anna Mouglalis, reste plus linéaire malgré sa très belle présence dans ce chef d’œuvre parfaitement construit.
Une pièce de répertoire à voir, un bijou d'écriture et de construction dramatique.
Jeu de domination, rapports de classe, sensualité et désir, volonté de s’affranchir des règles et de la société, Strindberg ramasse, dans une unité de temps et d’espace, les atermoiements des deux héros qui cherchent à échapper à leur condition et à leur destin.
Le jeu de Xavier Legrand, tout en nuances, nous a convaincu, celui d’Anna Mouglalis, reste plus linéaire malgré sa très belle présence dans ce chef d’œuvre parfaitement construit.
Une pièce de répertoire à voir, un bijou d'écriture et de construction dramatique.
8/10
On vous a parlé d’An Irish Story il y a quelques semaines. Et bien, le spectacle tient ses promesses. Kelly Rivière, seule en scène, part à la recherche de Peter O’Farrel, son grand-père irlandais, qui a mystérieusement disparu dans les années 60. Autour d’elle, ni sa mère, ni sa grand-mère, ni aucun de ses proches ne veut parler de cet homme qu’elle imagine tantôt soldat de l’IRA, tantôt gardien de phare. Le récit, qui s’incarne dans une vingtaine de personnages français et anglais joués avec mille couleurs d’accents, nous entraîne dans sa quête des origines qu’on suit de bout en bout sans rien lâcher. C’est drôle, très bien construit et la performance de Kelly Rivière, qui tient la scène pendant une heure trente de spectacle, est bluffante. Un immense coup de cœur !
Un stand up celte qui a de la classe
Un stand up celte qui a de la classe
7/10
Ils sont jeunes, bobos et beaux et leur histoire commence dans la chambre de leur fille Alice qui les transforme en Ken et Barbie.
Sortis du jeu, on les découvre puérils et narcissiques, incapables d’assumer leur vie d’adulte et leur enfant différent des autres. Les désillusions du couple et de la société de consommation dont ils sont les plus parfaits produits s’expriment dans leurs invectives, reproches et mensonges jusqu’à ce que l’amour finisse par apparaître, dans une relation qui retrouve son humanité. Habile et rythmée, la pièce de la jeune et talentueuse Léonore Confino trace des réflexions intéressantes qu’on aurait aimé voir plus développées, mais en une heure dix, le pari est déjà largement gagné.
Un boulevard contemporain bien construit, miroir sans concession de nos vies modernes.
Sortis du jeu, on les découvre puérils et narcissiques, incapables d’assumer leur vie d’adulte et leur enfant différent des autres. Les désillusions du couple et de la société de consommation dont ils sont les plus parfaits produits s’expriment dans leurs invectives, reproches et mensonges jusqu’à ce que l’amour finisse par apparaître, dans une relation qui retrouve son humanité. Habile et rythmée, la pièce de la jeune et talentueuse Léonore Confino trace des réflexions intéressantes qu’on aurait aimé voir plus développées, mais en une heure dix, le pari est déjà largement gagné.
Un boulevard contemporain bien construit, miroir sans concession de nos vies modernes.
8,5/10
La première fois que l’on a vu Les parapluies de Cherbourg et sa scène inaugurale “Chez Dubourg, le joaillier”, on a cru qu’on ne pourrait pas aller au bout du film, tant les dialogues entièrement chantés nous ont abasourdi. Et puis la magie Demy-Legrand a opéré et on a tout adoré : l’histoire d’amour impossible, les couleurs, les costumes, les mélodies bien sûr et les acteurs épatants.
Dans le spectacle Michel for ever au théâtre Poche Montparnasse, on retrouve ce plaisir avec la joie, l’humour, le swing et l’immense talent de Michel Legrand. Les quatre comédiens accompagnés d’un pianiste et d’un contrebassiste exécutent avec une énergie communicatrice et sans micro, la bande-son du spectacle. Ils convoquent la grande famille de Michel Legrand : Nougaro, Barbra Streisand, L’affaire Thomas Crown avec Steve Mc Queen et Faye Duneway, les films de Varda-Demy ... On sort du spectacle joyeux, des mélodies plein la tête avec une furieuse envie d’écouter encore et encore sa musique.
Un spectacle plein d'humour qui fait du bien, pour vivre une rentrée épanouie !
Dans le spectacle Michel for ever au théâtre Poche Montparnasse, on retrouve ce plaisir avec la joie, l’humour, le swing et l’immense talent de Michel Legrand. Les quatre comédiens accompagnés d’un pianiste et d’un contrebassiste exécutent avec une énergie communicatrice et sans micro, la bande-son du spectacle. Ils convoquent la grande famille de Michel Legrand : Nougaro, Barbra Streisand, L’affaire Thomas Crown avec Steve Mc Queen et Faye Duneway, les films de Varda-Demy ... On sort du spectacle joyeux, des mélodies plein la tête avec une furieuse envie d’écouter encore et encore sa musique.
Un spectacle plein d'humour qui fait du bien, pour vivre une rentrée épanouie !