Son balcon
SAISON 2025-2026
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Mini Molières
8reçus
Critique débutant
Son classement : 703 / 6180
Avant lui

Betty Jane
1 critique
Après lui

Max Shrank
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Niveau
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critique
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Espions
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Actualités de ses filatures
L’auteure Léonore Confino allait déjà très loin dans l’analyse de l’aliénation de la vie en couple, dans « Ring » où l’amour était vu comme un combat de boxe dont l’homme et la femme finissaient tous les deux ko.
Elle va encore au-delà dans « Les Beaux » où la vision de l’harmonie amoureuse d’une maman Barbie et d’un papa Ken fantasmés par une petite fille laisse cède rapidement la place à une lutte entre deux bêtes féroces, une femme et un homme qui se griffent le cœur, lacèrent leurs rêves, se lèchent et se dévorent.
C’est un magnifique texte, très finement ciselé et qui dit des choses d'une vérité à en détourner le regard sur la vie de couple, et de parents, sur des enfants tellement gâtés par la vie dans leur jeunesse qu'une fois celle-ci passée ils n'ont aucune arme pour affronter la vie.
La mise en scène de Côme de Bellescize est subtile et puissante. Et les deux acteurs sont exceptionnels : Emmanuel Noblet saisissant jusqu’au vertige de violence et de frustrations trop longtemps contenue ; Élodie Navarre d’une vérité bouleversante dans le rôle d’une femme perdue entre son rôle d’épouse et de mère, une femme que la solitude et la haine de soi entraînent au bord du gouffre, inoubliable.
C’est un spectacle, effrayant, exutoire, perturbant, incisif, mais aussi souvent très drôle.
Je vous le recommande chaudement (mais attention si vous y allez en couple, la discussion qui suivra sera à vos riques et périls).
Elle va encore au-delà dans « Les Beaux » où la vision de l’harmonie amoureuse d’une maman Barbie et d’un papa Ken fantasmés par une petite fille laisse cède rapidement la place à une lutte entre deux bêtes féroces, une femme et un homme qui se griffent le cœur, lacèrent leurs rêves, se lèchent et se dévorent.
C’est un magnifique texte, très finement ciselé et qui dit des choses d'une vérité à en détourner le regard sur la vie de couple, et de parents, sur des enfants tellement gâtés par la vie dans leur jeunesse qu'une fois celle-ci passée ils n'ont aucune arme pour affronter la vie.
La mise en scène de Côme de Bellescize est subtile et puissante. Et les deux acteurs sont exceptionnels : Emmanuel Noblet saisissant jusqu’au vertige de violence et de frustrations trop longtemps contenue ; Élodie Navarre d’une vérité bouleversante dans le rôle d’une femme perdue entre son rôle d’épouse et de mère, une femme que la solitude et la haine de soi entraînent au bord du gouffre, inoubliable.
C’est un spectacle, effrayant, exutoire, perturbant, incisif, mais aussi souvent très drôle.
Je vous le recommande chaudement (mais attention si vous y allez en couple, la discussion qui suivra sera à vos riques et périls).
A quelques pas de la Porte de la Chapelle, où des grappes de migrants squattent les escaliers du métro, acteurs anonymes de vies et de traversées difficiles, se joue Opening Night, aux Bouffes du Nord. Le contraste est saisissant entre ce spectacle, qui n'exprime rien que la vacuité des êtres, et ces visages de l'errance à quelques mètres...
Cyril Teste montre l'inconsistance et l'impuissance du metteur en scène et de sa comédienne fétiche (jouée par Isabelle Adjani) par l'inconsistance. Rien ne nous est épargné dans ce spectacle qui dégage un vide abyssal, un ennui mortel : les va-et-vient dans les coulisses, l'apparition narcissique du metteur en scène à tout propos. Isabelle Adjani semble perdue dans le non-rôle d'une femme affligée par l'accident mortel de l'une de ses admiratrices. Elle ne semble pas comprendre ce qu'elle doit exprimer en vain, puisque là n'est pas le propos. Le propos semble être le vide du metteur en scène lui-même qui se filme comme il filme d'une façon maladroite, les comédiens. La vidéo ne sauve pas de l'échec et du manque d'inspiration, hélas !
Cyril Teste montre l'inconsistance et l'impuissance du metteur en scène et de sa comédienne fétiche (jouée par Isabelle Adjani) par l'inconsistance. Rien ne nous est épargné dans ce spectacle qui dégage un vide abyssal, un ennui mortel : les va-et-vient dans les coulisses, l'apparition narcissique du metteur en scène à tout propos. Isabelle Adjani semble perdue dans le non-rôle d'une femme affligée par l'accident mortel de l'une de ses admiratrices. Elle ne semble pas comprendre ce qu'elle doit exprimer en vain, puisque là n'est pas le propos. Le propos semble être le vide du metteur en scène lui-même qui se filme comme il filme d'une façon maladroite, les comédiens. La vidéo ne sauve pas de l'échec et du manque d'inspiration, hélas !