Ses critiques
47 critiques
9/10
“Etre à la hauteur
De ce qu’on vous demande
Ce que les autres attendent
Et surmonter sa peur
D’être à la hauteur
Du commun des mortels
Pour chaque jour répondre à l’appel
Et avoir à cœur
D’être à la hauteur”
Voici les premières notes qui s’immiscent à la sortie de ce seul en scène !! ( Emmanuel Moire , pour celles et ceux qui n’ont pas trouvé …)
Dans sa note d’”intention, Franck Desmedt pose le défi “la performance est moins dans l’incarnation successive de la quinzaine de personnages qui traversent notre spectacle, que dans la restitution de cet amour impossible, pierre angulaire de l’oeuvre.”
Nous confirmons, la performance d’incarner 50 personnages dans un seul scène avait été brillamment été réalisée avec “Tempête en juin” ( Théâtre la Bruyère) , alors 15 personnages… c’était presque une formalité pour ce comédien aguerri ! Et c’est bien là que nous saluons la magie qui s’opère : une alchimie se crée immédiatement , ce comédien tisse avec la salle ce fil d’Ariane , cette impalpable mais ô combien prégnante complicité. Nous nous calons dans le confort de la pénombre pour savourer les mots de cet Romain Gary, ses anecdotes truculentes, ses dilemmes, ces ” petites phrases qui sonnent , résonnent, s’impriment .
On retient :
… “Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais “
ou
… “L’humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l’homme sur ce qui lui arrive”
ou encore
… ” ce que je veux dire, c’est qu’elle avait des yeux qu’il faisait si bon vivre que je n’ai jamais su où aller depuis”
Un décor minimaliste, un jeu d’ombre et de lumière et le talent de Franck Desmedt s’exprime avec intensité, fluidité et sensibilité. La perfomance laisse place à l’intimité, la connivence, la tendresse, la liberté de ton…
Des intonations totalement inattendues, glissées qui surprennent et ravissent, quitte à laisser poindre un fou rire rapidement maîtrisé mais quel plaisir que cette communion !!
Que dire sinon saluer cette magnifique proposition, emplie de la poésie qui nous fait tant vibrer, de ces élans qui nous rassurent sur l’infini pouvoir de nos émotions, du rire aux larmes , vos regards changeront et c’est aussi là le cadeau : repartir avec ce petit supplément d’âme.
Pour conclure…. Franck Desmedt est sans conteste ” à la hauteur “….
De ce qu’on vous demande
Ce que les autres attendent
Et surmonter sa peur
D’être à la hauteur
Du commun des mortels
Pour chaque jour répondre à l’appel
Et avoir à cœur
D’être à la hauteur”
Voici les premières notes qui s’immiscent à la sortie de ce seul en scène !! ( Emmanuel Moire , pour celles et ceux qui n’ont pas trouvé …)
Dans sa note d’”intention, Franck Desmedt pose le défi “la performance est moins dans l’incarnation successive de la quinzaine de personnages qui traversent notre spectacle, que dans la restitution de cet amour impossible, pierre angulaire de l’oeuvre.”
Nous confirmons, la performance d’incarner 50 personnages dans un seul scène avait été brillamment été réalisée avec “Tempête en juin” ( Théâtre la Bruyère) , alors 15 personnages… c’était presque une formalité pour ce comédien aguerri ! Et c’est bien là que nous saluons la magie qui s’opère : une alchimie se crée immédiatement , ce comédien tisse avec la salle ce fil d’Ariane , cette impalpable mais ô combien prégnante complicité. Nous nous calons dans le confort de la pénombre pour savourer les mots de cet Romain Gary, ses anecdotes truculentes, ses dilemmes, ces ” petites phrases qui sonnent , résonnent, s’impriment .
On retient :
… “Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais “
ou
… “L’humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l’homme sur ce qui lui arrive”
ou encore
… ” ce que je veux dire, c’est qu’elle avait des yeux qu’il faisait si bon vivre que je n’ai jamais su où aller depuis”
Un décor minimaliste, un jeu d’ombre et de lumière et le talent de Franck Desmedt s’exprime avec intensité, fluidité et sensibilité. La perfomance laisse place à l’intimité, la connivence, la tendresse, la liberté de ton…
Des intonations totalement inattendues, glissées qui surprennent et ravissent, quitte à laisser poindre un fou rire rapidement maîtrisé mais quel plaisir que cette communion !!
Que dire sinon saluer cette magnifique proposition, emplie de la poésie qui nous fait tant vibrer, de ces élans qui nous rassurent sur l’infini pouvoir de nos émotions, du rire aux larmes , vos regards changeront et c’est aussi là le cadeau : repartir avec ce petit supplément d’âme.
Pour conclure…. Franck Desmedt est sans conteste ” à la hauteur “….
7,5/10
En avant première d'avignon, dans le cadre du "Festival Phénix", 3 réprésentations au thèâtre la Bruyère ...
La psychogénéalogie, thème complexe abordé par Stéphane Guérin, incroyable archer qui surprend toujours en décochant ces flèches qui ne manquent jamais leur cible, filent en silence mais font mouche !! La grande musique n'est pas une cacophonie mais une partition qui vous mènera dans deux univers qui pourront vous paraître décalés , parallèles ( n'ayant pas vocation à se rejoindre) et pourtant ...
Sous couvert d'une ambiance festive, les notes accrochent, écorchent parfois, sonnent et dissonnent dans un tempo diffus ... complexe est le scénario et les 6 comédiens méneront la danse sans faillir, sans trébucher avec force, conviction. Le sujet n'est pas simple, voir difficile et l'exercice de mise en scène de ces destins troubles et toublés n'est pas une gageure !!
Il vous faudra rester bien accrochés à vos fauteuils pour éviter de décrocher au fil des turbulences qui agitent cette famille, vous ne manquerez pas de pauses humour, parfois caustique, parfois salvateur, comme autant de respirations dans cette "douce" tourmente...
Une mention particulière pour Raphaëline Goupilleau et Étienne Launay servis par des répliques savoureuses et incarnants des personnages complexes, décalés !
Un univers mais aussi un sujet, des sujets qui mérite réflexion ,n'est ce pas là la vocation du théâtre : nous divertir ... mais pas que !!
La psychogénéalogie, thème complexe abordé par Stéphane Guérin, incroyable archer qui surprend toujours en décochant ces flèches qui ne manquent jamais leur cible, filent en silence mais font mouche !! La grande musique n'est pas une cacophonie mais une partition qui vous mènera dans deux univers qui pourront vous paraître décalés , parallèles ( n'ayant pas vocation à se rejoindre) et pourtant ...
Sous couvert d'une ambiance festive, les notes accrochent, écorchent parfois, sonnent et dissonnent dans un tempo diffus ... complexe est le scénario et les 6 comédiens méneront la danse sans faillir, sans trébucher avec force, conviction. Le sujet n'est pas simple, voir difficile et l'exercice de mise en scène de ces destins troubles et toublés n'est pas une gageure !!
Il vous faudra rester bien accrochés à vos fauteuils pour éviter de décrocher au fil des turbulences qui agitent cette famille, vous ne manquerez pas de pauses humour, parfois caustique, parfois salvateur, comme autant de respirations dans cette "douce" tourmente...
Une mention particulière pour Raphaëline Goupilleau et Étienne Launay servis par des répliques savoureuses et incarnants des personnages complexes, décalés !
Un univers mais aussi un sujet, des sujets qui mérite réflexion ,n'est ce pas là la vocation du théâtre : nous divertir ... mais pas que !!
8,5/10
Difficile exercice que de tenter de trouver les mots justes pour cet artiste …
Vincent Roca est un homme à part, un homme de lettres, un poéte de l’être, un magicien des mots, de la substantifique moëlle du vocable, de la joyeuse humeur de la syntaxe, de la subtile couleur du subjonctif plus que parfait ( plus qu’exquis… non loin du succulent, du truculent !) Le haut de forme de ce prestidigitateur est une boite de pandore, un défi lancé, un gant relevé, un carrousel qui vous embarque, à l’insu de votre plein gré. Quelle jubilation que de voir ces envolées tantôt lyriques, tantôt caustiques, un tantinet organiques. Quelle gourmandise que cette joute en solo, en soliloque, un mot défiant le suivant ou colorant le précédent. Un seul en scène très épuré qui laisse toute sa place au jeu.. à l’incarnation, des accessoires qui en disent long ou qui sonnent juste, une ambiance intimiste à souhait qui vous invite à l’écoute attentive, laisse place à votre émotion, vos sourires, vos rires mais aussi à votre réflexion…
Oui, il faut le dire : vous ne pourrez vous contenter d’assister à ce seul en scène, vous deviendrez témoins mais aussi acteurs tant vos neuronnes s’agiteront , s’emballeront … dans ce remue méninge, cet accélérateur de particules ; Rassurez vous, Vincent Roca vous ménagera des pauses et même des silences…
Vous aimez le théâtre, les mots, la magie ? Vous aimez rire, sourire, réflechir…? Alors courrez à la rencontre de cet OVNI ( Oasis Verbal Non Identifié… mais désaltérant !! )
Vincent Roca est un homme à part, un homme de lettres, un poéte de l’être, un magicien des mots, de la substantifique moëlle du vocable, de la joyeuse humeur de la syntaxe, de la subtile couleur du subjonctif plus que parfait ( plus qu’exquis… non loin du succulent, du truculent !) Le haut de forme de ce prestidigitateur est une boite de pandore, un défi lancé, un gant relevé, un carrousel qui vous embarque, à l’insu de votre plein gré. Quelle jubilation que de voir ces envolées tantôt lyriques, tantôt caustiques, un tantinet organiques. Quelle gourmandise que cette joute en solo, en soliloque, un mot défiant le suivant ou colorant le précédent. Un seul en scène très épuré qui laisse toute sa place au jeu.. à l’incarnation, des accessoires qui en disent long ou qui sonnent juste, une ambiance intimiste à souhait qui vous invite à l’écoute attentive, laisse place à votre émotion, vos sourires, vos rires mais aussi à votre réflexion…
Oui, il faut le dire : vous ne pourrez vous contenter d’assister à ce seul en scène, vous deviendrez témoins mais aussi acteurs tant vos neuronnes s’agiteront , s’emballeront … dans ce remue méninge, cet accélérateur de particules ; Rassurez vous, Vincent Roca vous ménagera des pauses et même des silences…
Vous aimez le théâtre, les mots, la magie ? Vous aimez rire, sourire, réflechir…? Alors courrez à la rencontre de cet OVNI ( Oasis Verbal Non Identifié… mais désaltérant !! )
9/10
Nous étions tous masqués ce soir-là, comme une annonce du silence que l’on tente de nous imposer, un masque pour « nous protéger » mais aussi « pour protéger l’autre » de nos maux, de la covid, ce nouveau virus… méthamorphoses d’ovide ( … Oups… dérive quand tu nous tiens !!) .
Masqués pour découvrir cette proposition « Toi tu te tais », ces 4 syllabes, ces 4 mots qui claquent, qui posent le doigt sur les coutures, les égratignures, les petits et gros bobos, mais aussi les écorchures, les meurtrissures, sur ces bleus qui virent aux couleurs de l’arc en ciel selon l’amplitude du choc et de notre propension à la résilience… 4 syllabes pour ne pas y aller par 4 chemins, pour ne pas être binaire et ne pas verser dans le tertiaire, un ton au-dessus, puis en dessous, un la qui vous pose ici ou là : entre pauses pub, mire et sons dans un univers cathodique éclectique, ludique, psychédélique… un pêle mêle où Georges Brassens, poupées sucrées, iwife se tutoient, où une civilisation a passé plus de temps à visionner Gangnam Style qu’à construire les pyramides d’Egypte … Doses d’humour, de dérision, de satire mais aussi doses d’amour : il faudra bien plus qu’un dé à coudre pour mesurer l’ampleur du phénomène Narcisse Slam… à l’endroit comme à l’envers, allant droit comme allant vers, la poésie de Narcisse ne manquera pas de vous atteindre, de vous étreindre, de vous embrasser à défaut de vous embarrasser. Poésie , musicalité, résonnance, échos : peut être ne serez pas victimes mais acteurs … en attendant Moteur !!
Ca tourne du coté du théâtre Trévise, ne manquez pas le clap du début… et encore moins celui de la fin! Est il utile de dire que le Slam.. est une poésie qui parle à l’âme même quand la lame est aiguisée, vous rase, vous effleure la peau et que votre pouls ne pourra que suivre le tempo ?
Masqués pour découvrir cette proposition « Toi tu te tais », ces 4 syllabes, ces 4 mots qui claquent, qui posent le doigt sur les coutures, les égratignures, les petits et gros bobos, mais aussi les écorchures, les meurtrissures, sur ces bleus qui virent aux couleurs de l’arc en ciel selon l’amplitude du choc et de notre propension à la résilience… 4 syllabes pour ne pas y aller par 4 chemins, pour ne pas être binaire et ne pas verser dans le tertiaire, un ton au-dessus, puis en dessous, un la qui vous pose ici ou là : entre pauses pub, mire et sons dans un univers cathodique éclectique, ludique, psychédélique… un pêle mêle où Georges Brassens, poupées sucrées, iwife se tutoient, où une civilisation a passé plus de temps à visionner Gangnam Style qu’à construire les pyramides d’Egypte … Doses d’humour, de dérision, de satire mais aussi doses d’amour : il faudra bien plus qu’un dé à coudre pour mesurer l’ampleur du phénomène Narcisse Slam… à l’endroit comme à l’envers, allant droit comme allant vers, la poésie de Narcisse ne manquera pas de vous atteindre, de vous étreindre, de vous embrasser à défaut de vous embarrasser. Poésie , musicalité, résonnance, échos : peut être ne serez pas victimes mais acteurs … en attendant Moteur !!
Ca tourne du coté du théâtre Trévise, ne manquez pas le clap du début… et encore moins celui de la fin! Est il utile de dire que le Slam.. est une poésie qui parle à l’âme même quand la lame est aiguisée, vous rase, vous effleure la peau et que votre pouls ne pourra que suivre le tempo ?
8/10
Une séance toute particulière, nous avons assisté à la dernière représentation avant le baisser de rideau imposé pour le second confinement : c’est dire si la thématique de ce spectacle prenait là toute sa dimension et tout son sens; inutile de dire que le public mesurait toute l’importance de cette séquence théâtre, moment “volé”, moment intense, moment précieux partagé avec ce trio dans ce cocon du poche Montparnasse, cette salle qui pourrait être notre salon tant les comédiens évoluent au plus près…
Christophe Barbier nous livre son analyse, compile ses chroniques et les extraits de grandes œuvres (Œdipe Roi, Roméo et Juliette, L’Annonce faite à Marie, L’Etat de siège, Jeux de massacre) et conclut : Théâtre et épidémie sont de faux jumeaux : ils se ressemblent sans être identiques, mais peuvent difficilement se séparer. Fil conducteur, maître de cérémonie, chef d’orchestre, il met en scène ses deux complices, ses deux clowns , l’un blanc, l’autre noir, deux faux jumeaux qui se ressemblent sans être identiques où l’un n’est jamais loin de l’autre : deux marionnettes … ou pantins… rien n’est moins certain et les apparences pourraient s’avérer trompeuses.
Quand les mots et les emphases de la comédia del arte s’entrechoquent avec le “sum”de Didier Raoult, les balbutiements , atermoiements ou verlan d’ Olivier Véran ou encore les déclarations Edouard Philippe et Emmanuel Macron, ce trio “en marche ” devient équilibriste , embarquant son public dans la folle épopée d’un virus connu et méconnu, dévastateur et révélateur…
Les Théâtreux ne manqueront pas de relever toutes les références classiques, les “main stream” pourront bifer les anecdotes et chacun saura apprécier ce pèle mêle en trois actes.
Brinqueballés, chahutés, chamboulés, nous nous laissons prendre au jeu, tentons de trouver la sortie du labyrinthe…avec l’aide… ou la malice ou l’impertinence de ce trio qui n’hésite pas à nous faire emprunter des chemins de traverse et nous faire danser à contretemps…
Ce spectacle est placé sous le magistère d’Antonin Artaud : « Le théâtre, comme la peste, dénoue des conflits, il dégage des forces, il déclenche des possibilités, et si ces possibilités et ces forces sont noires, c’est la faute non de la peste ou du théâtre, mais de la vie. De même que la peste, le théâtre est fait pour vider collectivement des abcès. »- Des mots sur des maux… pour un virus qui nous contraint à ” ne penser COVID” qui nous sépare plutôt qu’aux “pleins” qui nous rapprochent .
Faut il relayer cette épidémie au rang des souvenirs ?
Christophe Barbier nous livre son analyse, compile ses chroniques et les extraits de grandes œuvres (Œdipe Roi, Roméo et Juliette, L’Annonce faite à Marie, L’Etat de siège, Jeux de massacre) et conclut : Théâtre et épidémie sont de faux jumeaux : ils se ressemblent sans être identiques, mais peuvent difficilement se séparer. Fil conducteur, maître de cérémonie, chef d’orchestre, il met en scène ses deux complices, ses deux clowns , l’un blanc, l’autre noir, deux faux jumeaux qui se ressemblent sans être identiques où l’un n’est jamais loin de l’autre : deux marionnettes … ou pantins… rien n’est moins certain et les apparences pourraient s’avérer trompeuses.
Quand les mots et les emphases de la comédia del arte s’entrechoquent avec le “sum”de Didier Raoult, les balbutiements , atermoiements ou verlan d’ Olivier Véran ou encore les déclarations Edouard Philippe et Emmanuel Macron, ce trio “en marche ” devient équilibriste , embarquant son public dans la folle épopée d’un virus connu et méconnu, dévastateur et révélateur…
Les Théâtreux ne manqueront pas de relever toutes les références classiques, les “main stream” pourront bifer les anecdotes et chacun saura apprécier ce pèle mêle en trois actes.
Brinqueballés, chahutés, chamboulés, nous nous laissons prendre au jeu, tentons de trouver la sortie du labyrinthe…avec l’aide… ou la malice ou l’impertinence de ce trio qui n’hésite pas à nous faire emprunter des chemins de traverse et nous faire danser à contretemps…
Ce spectacle est placé sous le magistère d’Antonin Artaud : « Le théâtre, comme la peste, dénoue des conflits, il dégage des forces, il déclenche des possibilités, et si ces possibilités et ces forces sont noires, c’est la faute non de la peste ou du théâtre, mais de la vie. De même que la peste, le théâtre est fait pour vider collectivement des abcès. »- Des mots sur des maux… pour un virus qui nous contraint à ” ne penser COVID” qui nous sépare plutôt qu’aux “pleins” qui nous rapprochent .
Faut il relayer cette épidémie au rang des souvenirs ?