Ses critiques
478 critiques
8,5/10
Époustouflant, Croustillant, Enjoué, Percutant.
"Hen est un pronom suédois entré dans le dictionnaire en 2015 permettant de désigner un homme où une femme indifféremment. Il est utilisé dans les manuels scolaires expérimentant une pédagogie moins discriminatoire"
Hen magnifique et curieuse marionnette de carton, de bois et de mousse nous invite dans son cabaret et nous convie à un spectacle musical époustouflant, ironique, croustillant et percutant.
Une diva exubérante, effrontée qui malgré ses talons aiguilles et son opulente poitrine ne manque point de virilité et de biceps.
Hen à travers des textes décoiffants, débordants de vitalité, de drôleries, de grivoiserie mais aussi de profondes réalités, Hen nous chante l’amour, l’espoir, les corps, la sexualité.
Les écrits de "Prunella Rivière, Laurent Madiot, Alexis Morel, Yumma Ornelle, Pierre Notte, Marie Nimier, Gwendoline Soublin et de Brigitte Fontaine' " résonnent forts et nous subjuguent.
« …Je veux être aimé pour moi-même /Et non pour mes ornements… », B.F
«…Je suis le trouble-fête du patriarcat/ Un sans identité conforme, paria … » Y.O
« .. Broute moi l’encéphale. Suce-moi les ovaires. / L’amour anatomique, j’adore ça… » L.M
Hen se rebelle contre homophobie, l’intolérance, la violence, l’étroitesse et la rigidité d’esprit. Il prône la liberté sexuelle et intellectuelle avec un humour décapent, cru, érotique, jamais vulgaire et truffé de profondes vérités qui nous questionnent.
Hen se métamorphose au cours du spectacle au gré de ses envies, ce n’est ni un transsexuel, ni un transgenre. Hen est un personnage en dehors des normes, à l’identité multiple qui revendique avec humour le droit de vivre ses envies et ses fantasmes en toute en liberté.
C’est un spectacle engagé politiquement, socialement à caractère érotique, plein d’humour et de dérision.
Guillaume Bongiraud au violoncelle électro-acoustique et Cyrille Froger aux percussions accompagnent Hen avec grand brio. Leurs musiques rythment avec entrain, joyeuseté et grand talent les différentes scénettes.
Eduardo Felix, plasticien sculpteur a crée pour notre plus grand plaisir cette magnifique marionnette. Hen se mue en différents genres en fonction de ses désirs et de ses élucubrations dans les costumes fabuleux et haut en couleur de Pétronille Salomé .
Faustine Lancel et Johanny Bert donnent vie à Hen avec un extraordinaire talent, c'est magique... Hen se meut avec élégance et souplesse sous nos yeux.
Bravo quelle prouesse, c'est époustouflant.
Un spectacle hors du commun à ne pas manquer.
Riche, amusant, pertinent, osé, grivois et dont vous vous souviendrez longtemps.
"Hen est un pronom suédois entré dans le dictionnaire en 2015 permettant de désigner un homme où une femme indifféremment. Il est utilisé dans les manuels scolaires expérimentant une pédagogie moins discriminatoire"
Hen magnifique et curieuse marionnette de carton, de bois et de mousse nous invite dans son cabaret et nous convie à un spectacle musical époustouflant, ironique, croustillant et percutant.
Une diva exubérante, effrontée qui malgré ses talons aiguilles et son opulente poitrine ne manque point de virilité et de biceps.
Hen à travers des textes décoiffants, débordants de vitalité, de drôleries, de grivoiserie mais aussi de profondes réalités, Hen nous chante l’amour, l’espoir, les corps, la sexualité.
Les écrits de "Prunella Rivière, Laurent Madiot, Alexis Morel, Yumma Ornelle, Pierre Notte, Marie Nimier, Gwendoline Soublin et de Brigitte Fontaine' " résonnent forts et nous subjuguent.
« …Je veux être aimé pour moi-même /Et non pour mes ornements… », B.F
«…Je suis le trouble-fête du patriarcat/ Un sans identité conforme, paria … » Y.O
« .. Broute moi l’encéphale. Suce-moi les ovaires. / L’amour anatomique, j’adore ça… » L.M
Hen se rebelle contre homophobie, l’intolérance, la violence, l’étroitesse et la rigidité d’esprit. Il prône la liberté sexuelle et intellectuelle avec un humour décapent, cru, érotique, jamais vulgaire et truffé de profondes vérités qui nous questionnent.
Hen se métamorphose au cours du spectacle au gré de ses envies, ce n’est ni un transsexuel, ni un transgenre. Hen est un personnage en dehors des normes, à l’identité multiple qui revendique avec humour le droit de vivre ses envies et ses fantasmes en toute en liberté.
C’est un spectacle engagé politiquement, socialement à caractère érotique, plein d’humour et de dérision.
Guillaume Bongiraud au violoncelle électro-acoustique et Cyrille Froger aux percussions accompagnent Hen avec grand brio. Leurs musiques rythment avec entrain, joyeuseté et grand talent les différentes scénettes.
Eduardo Felix, plasticien sculpteur a crée pour notre plus grand plaisir cette magnifique marionnette. Hen se mue en différents genres en fonction de ses désirs et de ses élucubrations dans les costumes fabuleux et haut en couleur de Pétronille Salomé .
Faustine Lancel et Johanny Bert donnent vie à Hen avec un extraordinaire talent, c'est magique... Hen se meut avec élégance et souplesse sous nos yeux.
Bravo quelle prouesse, c'est époustouflant.
Un spectacle hors du commun à ne pas manquer.
Riche, amusant, pertinent, osé, grivois et dont vous vous souviendrez longtemps.
8,5/10
Réjouissant, Attrayant, Touchant, Poétique.
Hervé Langlois nous transporte avec brio dans l’univers du clown Angelus. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d' Angelus, tout est prêt, les ballons, les confettis, les sifflets, le champagne, mais personne ne vient…
Angelus est oublié et abandonné de tous, personne pour boire un coup à sa santé, il nous fait part de son angoisse, de son désappointement et de sa peur,
C’est trop triste ! Reprenons-nous…
Angelus va nous entrainer dans une joyeuse folie, sur le plateau gisent des accessoires de fêtes, les ballons s’envolent, les pétards explosent…
Au milieu de ses élucubrations drolatiques, il dévoile avec tourment sa déception et sa solitude.
C’est joyeux, attendrissant et émouvant à la fois. Angelus nous époustoufle par sa gestuelle, nous ensorcelle, nous subjugue et nous entraine dans son univers pittoresque. Il s’invente un monde imaginaire et chaleureux, ses amis vont prendre vie, c’est plein de créativité, de poésie et de tendresse.
Hervé Langlois distille avec finesse sa tristesse d'être délaissé dans une chorégraphie clownesque. Il nous enchante par justesse de son jeu et son talent. Le texte est pertinent, profond et non dénué d'humour. La mise en scène est vivante et magnifiquement orchestrée.
Un spectacle merveilleux et touchant pour petits et grands. Un monde magique, burlesque, poétique et tendre.
Hervé Langlois nous transporte avec brio dans l’univers du clown Angelus. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d' Angelus, tout est prêt, les ballons, les confettis, les sifflets, le champagne, mais personne ne vient…
Angelus est oublié et abandonné de tous, personne pour boire un coup à sa santé, il nous fait part de son angoisse, de son désappointement et de sa peur,
C’est trop triste ! Reprenons-nous…
Angelus va nous entrainer dans une joyeuse folie, sur le plateau gisent des accessoires de fêtes, les ballons s’envolent, les pétards explosent…
Au milieu de ses élucubrations drolatiques, il dévoile avec tourment sa déception et sa solitude.
C’est joyeux, attendrissant et émouvant à la fois. Angelus nous époustoufle par sa gestuelle, nous ensorcelle, nous subjugue et nous entraine dans son univers pittoresque. Il s’invente un monde imaginaire et chaleureux, ses amis vont prendre vie, c’est plein de créativité, de poésie et de tendresse.
Hervé Langlois distille avec finesse sa tristesse d'être délaissé dans une chorégraphie clownesque. Il nous enchante par justesse de son jeu et son talent. Le texte est pertinent, profond et non dénué d'humour. La mise en scène est vivante et magnifiquement orchestrée.
Un spectacle merveilleux et touchant pour petits et grands. Un monde magique, burlesque, poétique et tendre.
8/10
Attrayant, Éloquent.
"En 1968 Pasolini présente son film Théorème à la Mostra de Venise et cela provoqua un scandale.
Il raconte la vie d’une famille bourgeoise milanaise perturbée par l’arrivée d’un visiteur. Visiteur dont une réplique du Don Juan de Molière viendra frapper nos oreilles : « Je me sens un cœur à aimer toute la terre».
Amine Adjina et Émilie Prévosteau nous présentent leur adaptation et mise en scène au Vieux Colombier. Le visiteur perturbateur de Pasolini et le rôle d'Elvire dans Don Juan vont se croiser."
Dans une belle maison cossue, perchée au milieu des roches et dominant la mer, une femme d’un âge certain ‘Danièle Lebrun’, attends comme chaque année ses enfants et petits-enfants. Elle règne sur sa famille telle une matriarche, mais sa santé s’amenuise.
Nour ‘Claïna Clavaron’, la fille de son ancienne auxiliaire de vie actuellement souffrante, vient lui prodiguer les soins nécessaires.
Les enfants débarquent. Le père ‘Alexandre Pavloff’, semble excédé par son épouse ‘Coraly Zahonero’. Ce n’est point la bonne entente.
Elle, bourgeoise insatisfaite de son existence, déteste sa belle-mère et ne souhaite qu’une chose, la fin des vacances.
Lui, arrogant, le journal à la main, commente les nouvelles et pense que la droite va bientôt arriver au pouvoir…
Face au tableau désastreux de ce couple bourgeois, les petits enfants sont plus sympathiques, idéalistes, loin des réalités.
La jeune fille’ Marie Oppert’, rêve d’être comédienne et travaille avec assiduité le rôle d’Elvire dans Don Juan.
Le jeune garçon’ Adrien Simion ‘ se voit déjà grand vidéaste et harcèle son monde pour capter leur visage avec sa caméra.
Au milieu de cette fresque familiale, surgit un jeune homme ‘Birane Ba ‘, rencontré par la grand-mère au hasard de ses promenades sur la plage où se réunissent grands nombres de jeunes étrangers, peut-être des migrants...
Tous vont tomber sous le charme de ce jeune homme qui comme Don Juan se sent un cœur à aimer toute la terre….
Dès lors, le désastre gronde, un poète meurt sur la plage (clin d’œil à Pasolini), la chaleur est étouffante, les incendies ravagent les alentours, l’orage surgit, la mer se déchaine, la terre tremble, les oiseaux hurlent, la droite montent au pouvoir, les migrants envahissent les plages, la famille est déchirée, tous sont perturbés par ce jeune homme au sourire si doux... les désirs cachés de chacun se révèlent.
Le changement climatique, la monté de l’extrême droite, le problème migratoire, encadrent le bouleversement intime de cette famille.
La scénographie de Cécile Trémoliére est d’une belle esthétique, une maison cossue au milieu des rochers, domine la mer. Coté jardin un escalier menant sur une terrasse arborée pour les propriétaires, côté cour une trappe menant dans les sous-sols où nous suivrons Nour…
Les lumières de Bruno Brinas intensifient les émotions.
Trois belles générations de comédiens de la troupe de la comédie française; Coraly Zahonero, Alexandre Pavloff, Danièle Lebrun, Birane Ba, Claïna Clavaron, Marie Oppert, Adrien Simion nous emportent avec grands talents dans ce drame familial, de surcroît, la magnifique voix de Marie Oppert nous hypnotise et nous enchante lors de son petit intermède chanté.
Merci à tous pour ce beau moment de théâtre.
"En 1968 Pasolini présente son film Théorème à la Mostra de Venise et cela provoqua un scandale.
Il raconte la vie d’une famille bourgeoise milanaise perturbée par l’arrivée d’un visiteur. Visiteur dont une réplique du Don Juan de Molière viendra frapper nos oreilles : « Je me sens un cœur à aimer toute la terre».
Amine Adjina et Émilie Prévosteau nous présentent leur adaptation et mise en scène au Vieux Colombier. Le visiteur perturbateur de Pasolini et le rôle d'Elvire dans Don Juan vont se croiser."
Dans une belle maison cossue, perchée au milieu des roches et dominant la mer, une femme d’un âge certain ‘Danièle Lebrun’, attends comme chaque année ses enfants et petits-enfants. Elle règne sur sa famille telle une matriarche, mais sa santé s’amenuise.
Nour ‘Claïna Clavaron’, la fille de son ancienne auxiliaire de vie actuellement souffrante, vient lui prodiguer les soins nécessaires.
Les enfants débarquent. Le père ‘Alexandre Pavloff’, semble excédé par son épouse ‘Coraly Zahonero’. Ce n’est point la bonne entente.
Elle, bourgeoise insatisfaite de son existence, déteste sa belle-mère et ne souhaite qu’une chose, la fin des vacances.
Lui, arrogant, le journal à la main, commente les nouvelles et pense que la droite va bientôt arriver au pouvoir…
Face au tableau désastreux de ce couple bourgeois, les petits enfants sont plus sympathiques, idéalistes, loin des réalités.
La jeune fille’ Marie Oppert’, rêve d’être comédienne et travaille avec assiduité le rôle d’Elvire dans Don Juan.
Le jeune garçon’ Adrien Simion ‘ se voit déjà grand vidéaste et harcèle son monde pour capter leur visage avec sa caméra.
Au milieu de cette fresque familiale, surgit un jeune homme ‘Birane Ba ‘, rencontré par la grand-mère au hasard de ses promenades sur la plage où se réunissent grands nombres de jeunes étrangers, peut-être des migrants...
Tous vont tomber sous le charme de ce jeune homme qui comme Don Juan se sent un cœur à aimer toute la terre….
Dès lors, le désastre gronde, un poète meurt sur la plage (clin d’œil à Pasolini), la chaleur est étouffante, les incendies ravagent les alentours, l’orage surgit, la mer se déchaine, la terre tremble, les oiseaux hurlent, la droite montent au pouvoir, les migrants envahissent les plages, la famille est déchirée, tous sont perturbés par ce jeune homme au sourire si doux... les désirs cachés de chacun se révèlent.
Le changement climatique, la monté de l’extrême droite, le problème migratoire, encadrent le bouleversement intime de cette famille.
La scénographie de Cécile Trémoliére est d’une belle esthétique, une maison cossue au milieu des rochers, domine la mer. Coté jardin un escalier menant sur une terrasse arborée pour les propriétaires, côté cour une trappe menant dans les sous-sols où nous suivrons Nour…
Les lumières de Bruno Brinas intensifient les émotions.
Trois belles générations de comédiens de la troupe de la comédie française; Coraly Zahonero, Alexandre Pavloff, Danièle Lebrun, Birane Ba, Claïna Clavaron, Marie Oppert, Adrien Simion nous emportent avec grands talents dans ce drame familial, de surcroît, la magnifique voix de Marie Oppert nous hypnotise et nous enchante lors de son petit intermède chanté.
Merci à tous pour ce beau moment de théâtre.
8,5/10
Réjouissant, Pétulant, Enjoué.
Pièce en deux actes, inachevée à la mort de Feydeau, en 1913 une répétition du premier acte eue lieu au Théâtre Saint Michel.
Aujourd’hui dans ce joli théâtre du Lucernaire, entouré de talentueux comédiens, Jean -Paul Tribout nous offre une adaptation pleine de joyeuseté et de vitalité. Un rayon de soleil en cette époque hivernale.
Une comédie où les femmes sont à l’honneur et se font entendre.
Emilienne jouée avec grand brio par Caroline Maillard, mariée depuis quelques années à Trévelin ‘Jean- Paul Tribout’, rêve quelquefois d’être une femme indépendante et libre, elle s’amuse à imaginer la vie des « cocottes » mais c’est une bourgeoise dépendante et fidèle à son époux. Un jour malencontreusement, elle apprend par l’intermédiaire de son amie Olympe ‘Claire Mirande’ que son cher époux la trompe. Une occasion rêvée de jouer à la cocotte pour se venger….
Dés lors, les scénettes s’enchainent plus dynamiques et joyeuses les unes que les autres. Dans un ballet de chassés croisés et de quiproquos, maris, femmes amants maitresses, se croisent, se cachent dans les placards, se poursuivent, s’apostrophent et se retrouvent.
Mais cette fois-ci, malgré les convictions machistes de Trévelin, « “L’homme est un soutien pour sa femme, la femme n’en est pas un pour son mari ….. » ce sont les femmes qui auront le dernier mot.
C’est frais, pétulant, drôlatique et magnifiquement bien joué par tous les comédiens.
La scénographie d’Amélie Tribout est originale, amusante et astucieuse. Des caissons dans lesquels s’engouffreront et ressortiront les protagonistes, font objets de chambres, de bureaux, de lits, de sortie vers l’extérieur et bien sûr de placards car Feydeau sans placards, ce n’est plus Feydeau.
Les costumes imaginés par de Julia Allegre, sont soyeux, vaporeux, élégants et nous plongent dans les années 30.
Dario Ivkovic rythme cette jolie comédie au son de son accordéon et nous ravi.
La composition musicale de Dario Ivkovic et la création lumière de Philippe Lacombe apportent une belle harmonie à l’ensemble des tableaux.
Jean-Paul Tribout incarne avec classe Trévelin, ce mari emberlificoteurs essayant de tromper sa femme en toute honnêteté !
Caroline Maillard interprète Emilienne avec brio, elle nous enchante par la justesse de son jeu et les modulations de sa voix. Elle nous captive et nous entraine avec joyeuseté et dynamisme dans cette comédie.
Claire Mirande, campe Olympe avec élégance, délicatesse et talent.
Julie Julien, Blanche, charmante séductrice, mord la vie à pleine dent et ne se laisse point marcher sur les pieds.
Samuel Charles, Thomas jeune homme polisson et un peu frivole nous amuse et nous réjouit.
Merci à toute l’équipe pour ce joli moment de théâtre.
Si vous désirez passer un bon moment n’hésiter pas et courez-y.
Pièce en deux actes, inachevée à la mort de Feydeau, en 1913 une répétition du premier acte eue lieu au Théâtre Saint Michel.
Aujourd’hui dans ce joli théâtre du Lucernaire, entouré de talentueux comédiens, Jean -Paul Tribout nous offre une adaptation pleine de joyeuseté et de vitalité. Un rayon de soleil en cette époque hivernale.
Une comédie où les femmes sont à l’honneur et se font entendre.
Emilienne jouée avec grand brio par Caroline Maillard, mariée depuis quelques années à Trévelin ‘Jean- Paul Tribout’, rêve quelquefois d’être une femme indépendante et libre, elle s’amuse à imaginer la vie des « cocottes » mais c’est une bourgeoise dépendante et fidèle à son époux. Un jour malencontreusement, elle apprend par l’intermédiaire de son amie Olympe ‘Claire Mirande’ que son cher époux la trompe. Une occasion rêvée de jouer à la cocotte pour se venger….
Dés lors, les scénettes s’enchainent plus dynamiques et joyeuses les unes que les autres. Dans un ballet de chassés croisés et de quiproquos, maris, femmes amants maitresses, se croisent, se cachent dans les placards, se poursuivent, s’apostrophent et se retrouvent.
Mais cette fois-ci, malgré les convictions machistes de Trévelin, « “L’homme est un soutien pour sa femme, la femme n’en est pas un pour son mari ….. » ce sont les femmes qui auront le dernier mot.
C’est frais, pétulant, drôlatique et magnifiquement bien joué par tous les comédiens.
La scénographie d’Amélie Tribout est originale, amusante et astucieuse. Des caissons dans lesquels s’engouffreront et ressortiront les protagonistes, font objets de chambres, de bureaux, de lits, de sortie vers l’extérieur et bien sûr de placards car Feydeau sans placards, ce n’est plus Feydeau.
Les costumes imaginés par de Julia Allegre, sont soyeux, vaporeux, élégants et nous plongent dans les années 30.
Dario Ivkovic rythme cette jolie comédie au son de son accordéon et nous ravi.
La composition musicale de Dario Ivkovic et la création lumière de Philippe Lacombe apportent une belle harmonie à l’ensemble des tableaux.
Jean-Paul Tribout incarne avec classe Trévelin, ce mari emberlificoteurs essayant de tromper sa femme en toute honnêteté !
Caroline Maillard interprète Emilienne avec brio, elle nous enchante par la justesse de son jeu et les modulations de sa voix. Elle nous captive et nous entraine avec joyeuseté et dynamisme dans cette comédie.
Claire Mirande, campe Olympe avec élégance, délicatesse et talent.
Julie Julien, Blanche, charmante séductrice, mord la vie à pleine dent et ne se laisse point marcher sur les pieds.
Samuel Charles, Thomas jeune homme polisson et un peu frivole nous amuse et nous réjouit.
Merci à toute l’équipe pour ce joli moment de théâtre.
Si vous désirez passer un bon moment n’hésiter pas et courez-y.
8,5/10
Comédie musicale composée par Reynaldo Hahn sur un livret de Sacha Guitry.
Mise en scène d’Emiline Bayart.
Ludique, Pétillant, Réjouissant.
O mon bel inconnu, vaudeville musical, fut donné pour la première fois en 1933 au théâtre des Bouffes-Parisiens avec Arletty dans le rôle de Félicie.
Monsieur Prosper Aubertin chapelier de métier, s’ennuie dans sa petite vie bourgeoise monotone, entre sa femme Antoinette, sa fille Marie-Anne et sa bonne Félicie. Il rêve d’une aventure extra- conjuguale et publie cette annonce dans un journal :
« Monsieur célibataire, fortuné désire rencontrer l’âme sœur »
Les réponses fusent, mais oh ! surprise, l’une est de son épouses Antoinette, une autre de sa fille Marie-Anne.
Heureusement, il y a celle d’une comtesse à qui il fixe un rendez- vous, mais quel n’est pas son étonnement en découvrant Félicie jouant la comtesse.
Notre homme allant de surprises en surprises, décide des monter une petite farce à ces dames qu’il convie en bord de mer dans la « Villa de rêve’.
Comme toujours chez Sacha Guitry, notre homme est quelque peu macho et sexiste :
« il n’y a qu’une personne, ici, qui ait le droit s’élever la voix… c’est moi ! »,
Mais les femmes sous des airs de soumission ne manquent point de nous surprendre et s’émancipent avec plaisir…
C’est une histoire pittoresque pleine de rebondissements et de gaieté qui nous réjouit.
Les costumes raffinés et les décors d’une belle esthétique de Anne-Sophie Grac, nous plongent avec délice dans les années folles.
Les lumières de Joël Fabing font ressortir l’élégance du décor.
La mise en scène d’Emiline Bayart est superbement orchestrée, les scénettes s’enchainent avec dynamisme et joyeuseté.
Émeline Bayart, ‘Félicie ‘nous enchante et nous amuse par sa gestuelle, ses mimiques et la justesse de son jeu.
Sheva Tchoval (soprano) ,‘ Marie-Anne’, est une jeune fille romantique, pleine de fraicheur qui nous émeut.
Clémence Tilquin (soprano) interprète avec brio,’ Antoinette’, bourgeoise élégante découvrant le plaisir de plaire et la frivolité.
Toutes trois forment un trio inoubliable, leurs voix viennent nous transpercer à travers « O mon bel inconnu » refrain repris de nombreuses au cours du spectacle.
Carl Ghazarossian, ‘Lallumette’, merveilleux confident muet retrouve sa puissante voix de ténor au final pour notre plaisir.
Jean-Fracois Novelli (Ténor) jouent avec grand talent ’Jean-Paul, l’amoureux transi, M. Victor, le loueur de la maison’. Il nous ravit. C’est un soupirant ne manquant pas d’audace et un propriétaire sans complexe…
Marc Labonnette ‘ Le père Prosper’ envahi le plateau par son charisme et l’ampleur de sa magnifique voix de baryton.
Victor Sicard (baryton) est un bel amoureux séduisant.
Nous passons un agréable moment avec cette troupe de comédiens-chanteurs accompagnés avec subtilité et dynamisme par l’Orchestre des Frivolités parisienne dirigé par Samuel Jean.
Mise en scène d’Emiline Bayart.
Ludique, Pétillant, Réjouissant.
O mon bel inconnu, vaudeville musical, fut donné pour la première fois en 1933 au théâtre des Bouffes-Parisiens avec Arletty dans le rôle de Félicie.
Monsieur Prosper Aubertin chapelier de métier, s’ennuie dans sa petite vie bourgeoise monotone, entre sa femme Antoinette, sa fille Marie-Anne et sa bonne Félicie. Il rêve d’une aventure extra- conjuguale et publie cette annonce dans un journal :
« Monsieur célibataire, fortuné désire rencontrer l’âme sœur »
Les réponses fusent, mais oh ! surprise, l’une est de son épouses Antoinette, une autre de sa fille Marie-Anne.
Heureusement, il y a celle d’une comtesse à qui il fixe un rendez- vous, mais quel n’est pas son étonnement en découvrant Félicie jouant la comtesse.
Notre homme allant de surprises en surprises, décide des monter une petite farce à ces dames qu’il convie en bord de mer dans la « Villa de rêve’.
Comme toujours chez Sacha Guitry, notre homme est quelque peu macho et sexiste :
« il n’y a qu’une personne, ici, qui ait le droit s’élever la voix… c’est moi ! »,
Mais les femmes sous des airs de soumission ne manquent point de nous surprendre et s’émancipent avec plaisir…
C’est une histoire pittoresque pleine de rebondissements et de gaieté qui nous réjouit.
Les costumes raffinés et les décors d’une belle esthétique de Anne-Sophie Grac, nous plongent avec délice dans les années folles.
Les lumières de Joël Fabing font ressortir l’élégance du décor.
La mise en scène d’Emiline Bayart est superbement orchestrée, les scénettes s’enchainent avec dynamisme et joyeuseté.
Émeline Bayart, ‘Félicie ‘nous enchante et nous amuse par sa gestuelle, ses mimiques et la justesse de son jeu.
Sheva Tchoval (soprano) ,‘ Marie-Anne’, est une jeune fille romantique, pleine de fraicheur qui nous émeut.
Clémence Tilquin (soprano) interprète avec brio,’ Antoinette’, bourgeoise élégante découvrant le plaisir de plaire et la frivolité.
Toutes trois forment un trio inoubliable, leurs voix viennent nous transpercer à travers « O mon bel inconnu » refrain repris de nombreuses au cours du spectacle.
Carl Ghazarossian, ‘Lallumette’, merveilleux confident muet retrouve sa puissante voix de ténor au final pour notre plaisir.
Jean-Fracois Novelli (Ténor) jouent avec grand talent ’Jean-Paul, l’amoureux transi, M. Victor, le loueur de la maison’. Il nous ravit. C’est un soupirant ne manquant pas d’audace et un propriétaire sans complexe…
Marc Labonnette ‘ Le père Prosper’ envahi le plateau par son charisme et l’ampleur de sa magnifique voix de baryton.
Victor Sicard (baryton) est un bel amoureux séduisant.
Nous passons un agréable moment avec cette troupe de comédiens-chanteurs accompagnés avec subtilité et dynamisme par l’Orchestre des Frivolités parisienne dirigé par Samuel Jean.