Connexion
Déconnexion
Déjà inscrit ?
Connectez-vous !
Pas de compte ? Créez le maintenant
Créez votre compte !
 
 
 
  • Accueil
  • La crème des critiques
  • Les pièces géniales
  • Les Expos
  • écrivez une critique
  • Visitez un balcon
Merci de sélectionner la pièce, l'expo que vous voulez critiquer dans la liste ci dessous.
Tapez une partie du nom du spectateur dont vous voulez visiter le balcon !
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Pascal Gillet
Pascal Gillet
Amateur de théâtre
31 ans
1 espion
espionner Ne plus espionner
  • Son Balcon
  • Son Top 5
  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Ses critiques

3 critiques
Peer Gynt (David Bobée)

Peer Gynt (David Bobée)

6/10
31
Humblement, vraiment c'est trop poussif comme texte ! L’argument ne tient pas la route. Il faut aller jusqu'au bout ? Vraiment ? Tout ça pour ça?
Pourtant la troupe est formidable et se plie avec bonne grâce à n'oublier aucune virgule du texte original.
Evidemment la prouesse du jeune et flamboyant Radouan Leflahi est immédiate et forte, il porte le rôle principal avec une énergie rare et précieuse.
Promis, je reviendrai voir la bande à Bobée sur un autre texte qui me laisserait bouche bée comme Lucrèce Borgia récemment.
Signaler
Edmond

Edmond

9/10
340
Alexis, si je peux me permettre.

Inutile de préciser combien tes pièces m’ont dès le début de ta carrière, séduit, enthousiasmé et emporté, tu es un superbe auteur intelligent et inspiré ! Nous avons même joué « Le porteur d’histoire » au sein de notre petite troupe amateur de la région nantaise avec un joli succès assuré.
3e opus, Edmond.
Maelström virevoltant avec Edmond Rostand en personnage-clé qui se démène dans tous les sens pour assurer son gagne-pain et faire vivre sa famille. Loin d’être une reconstitution historique avérée, genre Lagarde et Michard d’antan poussiéreusement certifié exact, notre homme nous emporte dans les quotidiens effrénés des artistes de ce début de siècle si artistiquement fertile.
Le réel rattrape la fiction c’est du théâtre-fiction, on devine qu’on n’aura guère satisfaction comme d’habitude avec toi, Mr Michalik, si on vérifie si tel ou tel détail, musical ou théâtral, s’est réellement passé ou non à ce moment-là de la grande histoire. Alors ? Alors, on se moque de la véracité et on se laisse embobiner une nouvelle fois.
On assiste pantois à la naissance de Cyrano de Bergerac, chef d’œuvre en vers du dit Edmond. Comment le trivial rattrape la gestation poussive et à rebondissements de cette pièce. Comment l’Art déjoue contingences matérielles ou égos surdimensionnés.
Tout se joue à cent à l’heure, comme si tu comptais sur notre essoufflement pour nous égarer plus encore. Tout s’entremêle, tout s’harmonise avec une intelligence fertile. Une cure de Jouvence supposément remboursable par la Sécu, qui sait ?
La distribution est peuplée cette fois (les œuvres précédentes t’amenaient souvent à faire jouer acrobatiquement un simple quintet dix ou vingt personnages chacun), chaque rôle est porté avec talent et amour du plateau. Chacun des comédiens butine sur scène pour bouger un élément du décor, file en coulisses se changer, réapparaît puis disparaît en un tour de réplique, cette fourmilière est partageuse et vivifiante. C’est bien sûr au-delà même de la performance car on est habitués avec toi (depuis Le porteur d’histoire) à une distribution hors pair, un régal de plateau qu’il est difficile d’oublier.
Guillaume Sentou, épine dorsale de l’épopée, joue un Edmond Rostand touchant et investi qu’on peine à laisser dans les loges en quittant le théâtre, les quatre comédiennes déploient un talent urgent et contagieux pour chacun de leurs rôles (Ah inoubliables Marie, Rosemonde, Jeanne ou Sarah), les sept autres comédiens nous mitonnent de ces personnages truculents et drôles (Ah, Léo, Constant, Ange et Marcel, Georges-Maurice-Anton sans omettre Honoré). Je lis de ci de là que le tandem corse peut parfois irriter l’œil ou l’oreille, il suffira d’écouter nos deux loufoques proxénètes polyphoniser pour être guéri, c’est superbe et touchant ! Un tout particulier satisfecit au rôle « casse-gueule » de Jean Coquelin qu’interprète le fidèle Régis Vallée avec une sincérité très sensible !

Pour la troupe du soir, partageuse d’avoir ce trop beau cadeau de jouer pareils rôles, je n’avais sur le trottoir à la sortie qu’un seul petit mot jouasse et hilare, merci, à leur offrir ! Transmets à tout le monde, la joie contagieuse d’avoir été, l’espace de quelques heures partagées, envahi de bonheur au creux pétillant de votre magnifique histoire.
Quel bonheur : « bravo » a cinq lettres aussi !
Je te salue chaleureusement.
Pascal
Théâtre Balivernes, Nantes
Signaler
Les Funambules

Les Funambules

9/10
46
Les funambules Lundi 24 octobre 2016 Studio Hébertot

5 et 5

Voilà une bien chouette soirée-concert contre l’homophobie, dans cette jolie petite salle boulevard des Batignolles. Nous sommes en famille, personne n’a trop écouté quoi que ce soit avant d’arriver là. J’ai juste initié cette venue car j’ai deux noms de valeur, Alexis Michalik qui -outre du sensationnel théâtre comme « Edmond »- a écrit les paroles de certaines chansons et Quentin Defalt, metteur en scène croisé avec émotion sur « Les vibrants », inoubliable pièce sur Cyrano.
Sur le plateau finement éclairé, deux chanteuses et deux chanteurs, soutenus par un quintet hors-pair.
Une chanson française de telle facture qu’elle laisse la part belle aux textes. Tout parle d’homosexualité, sous des angles divers et variés, le registre des émotions fluctue, avec tact, entre larmes et sourires.
Pas de pathos vain, juste des tranches de vie, comme des micro-trottoirs vocaux rondement menés. On s’attendrait même à une comédie musicale, tant les dialogues sont chantés, tant les chansons sont dialoguées… Les intermèdes parlés sont jouasses et, par un salutaire humour, portent à sourire ou à rire. (J’apprends par la suite sur le Net que les voix viennent, pour bon nombre des interprètes, du monde des comédies musicales !)
Il y a beaucoup de moi, il y a beaucoup de nous : les errances, les peurs, les joies, les élans, les émotions, le saut dans le vide pour le coming-out, l’amour absolu, le rejet ou les insultes, l’ouverture et l’envol, la détermination, le réconfort et la solidarité, le silence, l’isolement, la complicité, l’enfermement, le chagrin, la lumière, l’amour dans tous ses états.
Un des chanteurs, du haut de ses 21 ans, ce soir-là, profite du concert pour adresser un message à sa maman. L’émotion l’étreint au point de presque mal finir sa chanson. L’émotion gagne les gradins quand la dite maman le rejoint sécher ses larmes sur scène, du coming-out pur sucre ! Larmes salées à volonté !

Des 200 artistes embarqués dans l’aventure funambules, la dizaine de ce lundi soir sur terre porte haut le flambeau de la dignité, dans la vraie vie chantante, fleurs de gosier plein les bras à offrir au public.
Nous, on repart, ravis et… fleuris !
5 lettres et 5 lettres 10, Bravo et merci.
Pascal (Nantes)
Signaler
  • Que pensez-vous du site ?
  • Plan du site
  • Écrire sur une pièce non référencée
  • Écrire sur une pièce plus jouée
  • Critiques de théâtre
  • Quel site de réservation choisir ?
  • Interviews et articles de la Rédaction
  • Comédie Française
  • Avis de spectateurs
  • Les Tomates AuBalcon 2015
  • Expositions Temporaires
  • Les meilleures pièces
  • AuBalcon.fr dans la presse
  • Qui sommes nous ?
  • Les Triomphes AuBalcon 2016
  • Contactez-nous
Design By Sistart - Intégré par iKadoc