Ses critiques
601 critiques
8,5/10
Comment faire pour se venger de sa femme, Georges Ménigaud va vous faire la démonstration et ce n’est pas triste !
Le jour des noces de leur fille unique, Marie lui annonce calmement qu’elle le plaque pour vivre avec son amant. Inutile de vous dire que ça ne passe pas facilement, surtout quand il apprend que Nikos est un simple serveur de restaurant, alors que lui, a une société cotée en Bourse !
Il va en user de stratagèmes et de plans plus ou moins ratés, mais il n’abandonne pas, il est bien le seul, sa fille et son meilleur ami ne le soutiennent absolument pas et trouvent très sympathique le jeune homme.
Une comédie menée tambour battant par Thierry Beccaro et Julien Cafaro et leurs collègues ne déméritent pas, une bonne reprise de cette pièce créée en 1992 par Roland Giraud.
Le jour des noces de leur fille unique, Marie lui annonce calmement qu’elle le plaque pour vivre avec son amant. Inutile de vous dire que ça ne passe pas facilement, surtout quand il apprend que Nikos est un simple serveur de restaurant, alors que lui, a une société cotée en Bourse !
Il va en user de stratagèmes et de plans plus ou moins ratés, mais il n’abandonne pas, il est bien le seul, sa fille et son meilleur ami ne le soutiennent absolument pas et trouvent très sympathique le jeune homme.
Une comédie menée tambour battant par Thierry Beccaro et Julien Cafaro et leurs collègues ne déméritent pas, une bonne reprise de cette pièce créée en 1992 par Roland Giraud.
9/10
Catherine Salviat nous conte avec humour et simplicité, son enfance, sa scolarité au lycée Molière, sa mère Léone Mail, danseuse à l’opéra de Paris, qui l’a toujours soutenue, et surtout sa passion du théâtre, qu’elle a connu toute petite (Robert Manuel était sociétaire du Français), elle a suivi plus tard les cours de Raymond Girard, entre au Conservatoire et enfin à la Comédie Française où elle passera 36 ans, 36 chandelles !
Ah elle est bonne imitatrice Catherine, quand elle campe Jean Cocteau qui balance quelques vacheries sur le Français, ou bien Sacha Guitry qui n’en manque pas une non plus ! Citations, bons mots, Catherine les connait par cœur.
Sa rencontre avec Zeffirelli, qui lui montre comment mourir dignement empoisonnée dans « Lorenzaccio » et Giorgio Strehler qui la choisit pour la sublime « Villégiature » de Goldoni. Elle tournait en même temps pour la télévision et se demandait comment ne pas louper les répétitions au théâtre ! ah elle en a eu des frayeurs !
Elle n’a pas sa langue dans la poche, mais sans méchanceté.
Les seules en scène sont bons s’il y a un œil extérieur, Serge Sarkissian a parfaitement réussi, on ne se lasse pas, c’est très drôle, et aussi émouvant puisqu’elle évoque beaucoup de ses camarades aujourd’hui disparus et quelle complicité avec sa sœur Christine Murillo, qui elle aussi est entrée à la Comédie Française, et poursuit une brillante carrière.
Ah elle est bonne imitatrice Catherine, quand elle campe Jean Cocteau qui balance quelques vacheries sur le Français, ou bien Sacha Guitry qui n’en manque pas une non plus ! Citations, bons mots, Catherine les connait par cœur.
Sa rencontre avec Zeffirelli, qui lui montre comment mourir dignement empoisonnée dans « Lorenzaccio » et Giorgio Strehler qui la choisit pour la sublime « Villégiature » de Goldoni. Elle tournait en même temps pour la télévision et se demandait comment ne pas louper les répétitions au théâtre ! ah elle en a eu des frayeurs !
Elle n’a pas sa langue dans la poche, mais sans méchanceté.
Les seules en scène sont bons s’il y a un œil extérieur, Serge Sarkissian a parfaitement réussi, on ne se lasse pas, c’est très drôle, et aussi émouvant puisqu’elle évoque beaucoup de ses camarades aujourd’hui disparus et quelle complicité avec sa sœur Christine Murillo, qui elle aussi est entrée à la Comédie Française, et poursuit une brillante carrière.
7,5/10
En repartant avec le bus, nous passons devant le Louvre… et j’entends une petite fille « ah la ! la ! qu’est-ce qu’elle est moche la Joconde ! c’est vrai tout le monde est déçu !» le couperet tombe sur notre Mona Lisa, par cette petite fille que l’on a trainé un peu trop dans les musées…
Mais non Mona n’est pas moche, elle a son sourire énigmatique, et le gardien du Louvre de notre histoire, la veille jalousement, amoureusement. Il attend son fils Laurent, ils n’ont pas le même parcours de carrière, mais une grande tendresse. Laurent est toujours pressé. Son père, lui conte une singulière histoire sur Mona Lisa, et dans les salles du musée se retrouvent devant eux, François 1er et Léonard de Vinci. Le monarque insiste pour acheter le portrait de la femme au doux sourire, Léonard souhaite le léguer à son serviteur…
Le temps passe, et Laurent se voit confier un secret, un testament, celui des Médicis.
C’est une très bonne comédie, on y apprend beaucoup de choses, mais oui même encore sur Mona Lisa. Chacun repartira avec son idée ! Jean-Marie Frin apporte de l’émotion à son personnage de gardien, Michaël Abiteboul est un convaincant Léonard, Massimo Riggi est le très démonstratif voleur du Louvre, Nicolas Poli est royal, Antoine Pelletier déploie sa tendresse et son charme, et n’oublions pas Karina Testa qui fait tourner bien des têtes !
Mais non Mona n’est pas moche, elle a son sourire énigmatique, et le gardien du Louvre de notre histoire, la veille jalousement, amoureusement. Il attend son fils Laurent, ils n’ont pas le même parcours de carrière, mais une grande tendresse. Laurent est toujours pressé. Son père, lui conte une singulière histoire sur Mona Lisa, et dans les salles du musée se retrouvent devant eux, François 1er et Léonard de Vinci. Le monarque insiste pour acheter le portrait de la femme au doux sourire, Léonard souhaite le léguer à son serviteur…
Le temps passe, et Laurent se voit confier un secret, un testament, celui des Médicis.
C’est une très bonne comédie, on y apprend beaucoup de choses, mais oui même encore sur Mona Lisa. Chacun repartira avec son idée ! Jean-Marie Frin apporte de l’émotion à son personnage de gardien, Michaël Abiteboul est un convaincant Léonard, Massimo Riggi est le très démonstratif voleur du Louvre, Nicolas Poli est royal, Antoine Pelletier déploie sa tendresse et son charme, et n’oublions pas Karina Testa qui fait tourner bien des têtes !
9/10
Intéressante mise en scène de Thomas Jolly, et que dire du plateau vocal, somptueux !
Benjamin Bernheim est un Roméo engagé, et notre plus grand ténor français actuel, sa Juliette était la franco-danoise Elsa Dreisig une voix sublime.
Une magnifique production.
Benjamin Bernheim est un Roméo engagé, et notre plus grand ténor français actuel, sa Juliette était la franco-danoise Elsa Dreisig une voix sublime.
Une magnifique production.