Ses critiques
23 critiques
7/10
Un spectacle familial de qualité qui tient toutes ses promesses.
La musique est correctement réorchestrée, les chanteurs ont de superbes voix.
Niveau interprétation et charisme, Fauve Hautot porte le spectacle sur ses épaules.
En revanche, j'ai trouvé un peu "lourd" la sollicitation des spectateurs mis à contribution pour s'exercer à l'art délicat du disco. Cela n'est sans doute pas à la hauteur d'un spectacle à gros moyens.
Au final, bon moment passé en la compagnie des chanteurs et danseurs.
Dommage qu'il n y ait pas eu beaucoup d'ambiance le soir de la représentation à laquelle j'ai assistée (salle à moitié vide un dimanche soir).
La musique est correctement réorchestrée, les chanteurs ont de superbes voix.
Niveau interprétation et charisme, Fauve Hautot porte le spectacle sur ses épaules.
En revanche, j'ai trouvé un peu "lourd" la sollicitation des spectateurs mis à contribution pour s'exercer à l'art délicat du disco. Cela n'est sans doute pas à la hauteur d'un spectacle à gros moyens.
Au final, bon moment passé en la compagnie des chanteurs et danseurs.
Dommage qu'il n y ait pas eu beaucoup d'ambiance le soir de la représentation à laquelle j'ai assistée (salle à moitié vide un dimanche soir).
5/10
L'histoire est extraordinairement banale. Le thème de l'usure du couple et des problématiques sous-jacentes (pression sociale, familiale, déclassement matériel engendré par la séparation) parle au plus grand nombre. Seuls une interprétation sans faille, une mise en scène soignée et des dialogues percutants auraient pu sortir cette pièce de l'ennui mortel.
Hélas! ce n'est pas le cas. La première scène est à ce titre représentative du reste de la pièce. Les deux acteurs regardent pendant de longues minutes leur autoportrait filmé sur grand écran. Le spectateur plonge dans l'ennui de cette scène trop longue dès les premières minutes. L'interprétation de Laetitia Casta est caricaturale à souhait. Elle surjoue son rôle de femme effacée vivant dans l'ombre de son mari, à tel point qu'on se demande comment un homme aussi brillant et séduisant a pu tomber amoureux d'une femme aussi terne. Le reste de la pièce n'est qu'une succession lassante d'aller/retour sur le thème de "je t'aime, moi non plus". Le spectateur ne ressent au final aucune empathie pour les deux personnages et se prend à espérer que la rupture intervienne franchement afin de signer le clap final de cette histoire sans fin.
Hélas! ce n'est pas le cas. La première scène est à ce titre représentative du reste de la pièce. Les deux acteurs regardent pendant de longues minutes leur autoportrait filmé sur grand écran. Le spectateur plonge dans l'ennui de cette scène trop longue dès les premières minutes. L'interprétation de Laetitia Casta est caricaturale à souhait. Elle surjoue son rôle de femme effacée vivant dans l'ombre de son mari, à tel point qu'on se demande comment un homme aussi brillant et séduisant a pu tomber amoureux d'une femme aussi terne. Le reste de la pièce n'est qu'une succession lassante d'aller/retour sur le thème de "je t'aime, moi non plus". Le spectateur ne ressent au final aucune empathie pour les deux personnages et se prend à espérer que la rupture intervienne franchement afin de signer le clap final de cette histoire sans fin.
7/10
Cette reprise de la pièce culte Jaoui/Bacri m'a un peu déçu.
Si le texte résonne encore, l'interprétation m'a laissé un peu sur la fin, notamment celle de Léa Drucker, tantôt effacée, tantôt hystérique.
Les comédiens donnent l'impression d'endosser un costume trop grand pour eux. A leur décharge, il paraissait presque impossible de faire oublier les interprètes originaux pour qui les personnages avaient été écrits sur mesure.
Autre bémol: le comédien interprétant le rôle de Georges fumait réellement sur la scène. Placés où nous étions nous récupérions toutes les odeurs de cigarettes, ce qui était franchement désagréable.
Si le texte résonne encore, l'interprétation m'a laissé un peu sur la fin, notamment celle de Léa Drucker, tantôt effacée, tantôt hystérique.
Les comédiens donnent l'impression d'endosser un costume trop grand pour eux. A leur décharge, il paraissait presque impossible de faire oublier les interprètes originaux pour qui les personnages avaient été écrits sur mesure.
Autre bémol: le comédien interprétant le rôle de Georges fumait réellement sur la scène. Placés où nous étions nous récupérions toutes les odeurs de cigarettes, ce qui était franchement désagréable.
4/10
Quelle Déception! Je m'attendais à un spectacle moderne, dynamique.
Kamel ne parvient hélas pas à dépoussiérer le genre. Les numéros sont convenus, tout cela sent le réchauffer. Les numéros s'enchainent sans grande transition. Le spectacle est décousu, l'interaction avec le public ne fonctionne pas, sans doute en raison de la faiblesse des répartis de Kamel. Les bons sentiments qui se dégagent de ce spectacle raviront sans doute les plus petits, pour les plus grands cela ressemble surtout à un spectacle amateur de fin de scolarité.
Kamel ne parvient hélas pas à dépoussiérer le genre. Les numéros sont convenus, tout cela sent le réchauffer. Les numéros s'enchainent sans grande transition. Le spectacle est décousu, l'interaction avec le public ne fonctionne pas, sans doute en raison de la faiblesse des répartis de Kamel. Les bons sentiments qui se dégagent de ce spectacle raviront sans doute les plus petits, pour les plus grands cela ressemble surtout à un spectacle amateur de fin de scolarité.
8/10
La photographie est un art qui présente l'énorme avantage de se passer d'explications de texte.
Les images parlent d'elles-mêmes. Elles nous renvoient en l'espèce à cette France de l'"entre deux", qui oscille entre les promesses d'un développement (culturel, économique, industriel...) sans précédent et les désillusions déjà concrètes (déclassement de la classe ouvrière, paupérisation des classes laborieuses).
LOTAR est le témoin de cette France à deux vitesses et nous livre sa vision sans mise en scène excessive. Il arrive à nous exposer la vie de ces "laissés pour compte" sans commisération.
Mention spéciale à l'exposition de Peter Campus, également proposée durant la même période. Les montages vidéos sont très bien mis en valeur.
Les images parlent d'elles-mêmes. Elles nous renvoient en l'espèce à cette France de l'"entre deux", qui oscille entre les promesses d'un développement (culturel, économique, industriel...) sans précédent et les désillusions déjà concrètes (déclassement de la classe ouvrière, paupérisation des classes laborieuses).
LOTAR est le témoin de cette France à deux vitesses et nous livre sa vision sans mise en scène excessive. Il arrive à nous exposer la vie de ces "laissés pour compte" sans commisération.
Mention spéciale à l'exposition de Peter Campus, également proposée durant la même période. Les montages vidéos sont très bien mis en valeur.