Un Songe d'une Nuit d'été

Un Songe d'une Nuit d'été
De William Shakespeare
Mis en scène par Antoine Herbez
Avec Ariane Brousse
  • Ariane Brousse
  • Marie Salvat
  • Alice Picaud
  • Francisco Gil
  • Jules Dousset
  • Victorien Disse
  • Laetitia Ayrès
  • Orianne Moretti
  • Ivan Herbez
  • Maxime de Toledo
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Sur des airs empruntés à The Fairy Queen de Purcell, une libre adaptation de la comédie féerique de Shakespeare...

Mêlant sur scène théâtre, lyrique, musique, magie, cascades et danse, un songe d'une nuit d'été allie la comédie de Shakespeare au semi-opéra de Purcell cette adaptation nous emmène sur les pas d'Hermia, Lysandre, Helena et Démétrius, perdus dans une forêt enchantée où régnent Obéron et Titania, roi et reine des fées. L'errance amoureuse de nos protagonistes est émaillée de disputes, de quiproquos et de poursuites...

D'autant que Puck, le lutin étourdi, ainsi que les fées espiègles rôdent...
Le Chant conduit par le violon, le théorbe, et le violoncelle, vient surligner l'univers surnaturel de l'oeuvre, éclairée d'une lumière mystérieuse.

Dix artistes qui interprètent ce texte universel et cette sublime musique baroque, nous invitant ainsi à pousser avec eux la porte du merveilleux.

 

Note rapide
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25%
3 critiques
Note de 8 à 10
75%
Toutes les critiques
28 juil. 2018
9/10
15
Beaucoup de poésie dans cette adaptation musicale, servie par des artistes excellents et des costumes vraiment superbes.
On se laisse transporter dans cet univers féérique, pour notre plus grand plaisir !
7,5/10
21
Antoine Herbez nous propose un Songe d’une nuit d’été rempli d’une féérie que je n’avais pas rencontrée depuis fort longtemps dans cette œuvre de Shakespeare. On peut souligner dès à présent qu’il s’agit d’une libre adaptation mêlant Purcell, The Fairy Queen, et Shakespeare.

Les comédiens sont à la fois chanteurs et musiciens. Ils déploient tous leur art sur le plateau pour notre plus grand plaisir.

On peut être au premier abord réservé devant l’absence des personnages des comédiens, mais on se rend compte qu’en définitive il est possible de se passer de cette intrigue. Le bénéfice ici est de resserrer l’action sur les deux couples Lysandre/Hermia et Démétrius /Héléna, ainsi que sur la reine des fées accompagnée de Puck, d’Oberon et de ses 3 suivantes.

De plus, l’absence des comédiens nous autorise à mieux percevoir l’excellence des musiciens. La musique de Purcell est en effet extrêmement bien intégrée aux différents épisodes de l’œuvre du dramaturge anglais. C’est un tel plaisir d’entendre de si belles pièces musicales que l’on aimerait que cela dure plus encore.

Je vous laisse découvrir qui prendra la tête d’âne et comment cela sera représenté !

Comme nous dit Puck, ils n’ont cherché qu’à nous plaire et cela a bel et bien réussi. Un très grand bravo.

Si vous êtes avec des enfants, allez voir également Peau d’âne à la Luna.
18 juin 2016
8/10
181
Depuis 1595, ce qui ne nous rajeunit guère, on connaît la chanson shakespearienne !
Pour le grand Will, rien ne va plus au Royaume des fées.

A la suite d'une sévère scène de ménage entre le roi Obéron et la reine Titania, le petit monde athénien est tout chamboulé.
Le lutin Puck va semer trouble et zizanie chez les mortels : chacun perdra sa chacune, mais ce sera pour mieux la retrouver au prix de bien des péripéties.
Quant au couple royal, le rabibochage sera de mise.

On l'aura bien entendu remarqué, cette pièce est intitulée « UN songe d'une nuit d'été », et non pas « LE songe d'une nuit d'été ».
En effet, le metteur en scène Antoine Herbez a choisi d'adapter la pièce.
Et ceci, d'une façon très, mais alors, très maligne.

Pour ce faire, il a créé un « mix » entre le texte original et l'opéra « The fairy Queen » qu'avait composé Purcell pratiquement un siècle après la première représentation de la pièce.

Et le mélange fonctionne au-delà de toute espérance, grâce à la petite troupe qui pendant une heure et demie nous plonge dans un délicieux univers.

Musiciens baroques, comédiens/chanteurs lyriques, tous nous enchantent oreilles et yeux.

Ils jouent, ils chantent (très bien), ils exécutent des tours de magie, ils s'amusent (c'est évident), ils s'étreignent, il s'attirent, se repoussent...
Pas un seul instant, on n'est lâché.
(Des applaudissements pendant le spectacle même sont le signe indiscutable du ravissement du public.)

Comme on dit de nos jours, ils assurent grave, Alice Picaud au violoncelle, Marie Salvat au violon et Victorien Disse à la guitare baroque et au théorbe.

Les voix sont à l'avenant, notamment celle d'Orianne Moretti-Titania qui incarne une fascinante et sensuelle Reine des Fées.
Maxime de Toledo-Obéron n'est pas en reste, avec un joli timbre de baryton.
(Je jurerais presque que dans ses parties parlées, il s'amuse à prendre parfois des accents à la Lambert Wilson...)

Le Puck de Francisco Gil est bondissant, tourbillonnant, pétillant !
Si la folie de Christian Hecq dans la version de Muriel Mayette au Français n'est pas là, il n'en reste pas moins vrai qu'il est très drôle et qu'il déclenche beaucoup de rires.
Sa transformation en âne est très réussie.

Mention spéciale à la scénographe Charlotte Villermet, qui a utilisé de jolis contre-jours et de grands panneaux noirs laqués amovibles, symbolisant tour à tour les murs d'Athènes et les arbres de la forêt voisine.

Les costumes de Madeleine Lhopitalier sont très réussis et font immanquablement songer au peintre Arcimboldo.

J'ai quand même un petit regret.
Pour moi, le songe d'une nuit d'été, c'est également l'irruption du théâtre dans le théâtre.
Ici, toute la partie shakespearienne de la production d'une pièce à la gloire de Thésée par des comédiens amateurs branquignols a été passée à la trappe.
Bon. Je savais qu'il s'agissait d'une adaptation.

Au final, il n'en reste pas moins vrai qu'on passe une excellente et poétique soirée.
Pas encore en été, mais excellente tout de même !
30 mai 2016
8/10
80
Ayant souvenir d'une version très monotone et longue (plus de 2h), j'y allais un peu à reculons mais programme de bac de français oblige, j'y accompagnais donc mon ado.

Mais quel plaisir que cette version !

Ne serait ce que visuellement pour symboliser la forêt par de grands panneaux fumés avec quelques découpes de feuilles qui se déplacent avec intelligence tout au long de la pièce et nous voilà plongés dans ce féerique labyrinthe.

L'adaptation est plutôt moderne mais garde des rimes. Le coté comique lié aux erreurs de Puck le maladroit, est particulièrement savoureux.

Ensuite la musique et les chants en version originale de the Fairy Queen de Purcell pour faire avancer certaines scènes : les comédiens sont de bons chanteurs, particulièrement la reine des fées Titania. On pourrait presque dire 'Le Songe d'une Nuit d'été, le Musical !' de cette version.

La mise en scène enlevée ne permet aucun temps mort même quand les personnages dorment, il se passe toujours quelque chose dans la forêt des fées.

Pour finir, les comédiens sont superbes, notamment Maxime de Toledo qui campe un Obéron particulièrement majestueux et qui nous séduit avec quelques tours de magie.

Cette version dure donc 1h30 et séduira toute la famille.
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Émotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor