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Tartuffe Théorême
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De toutes les pièces de Molière, Tartuffe est celle qui suscite une série d’émotions les plus singulières chez le spectateur.
Au-delà de la dynamique d’une langue poétique, dans son rythme même, il y a dans Tartuffe tous les ingrédients d’un scénario de roman noir que je veux montrer, avec suspens et rebondissements propres à ce genre d’intrigue : enjeux d’une famille bourgeoise aussi névrosée que nocive, parasite infiltré dans la maison qui prend le pouvoir sur les esprits et les corps, libertins et faux-dévots, clans qui s’affrontent, spoliation, chantage, détournement, arrestation, espionnage, prédations, abus de faiblesse, dossiers compromettants, fuite et arrestation.
Toute une affaire.
Toutes les critiques
Incroyable ! Une mise en scène originale et attirante des années 80 plein de couleurs et de vie, une pièce de Molière drôle et rebondissante, des acteurs incroyables... J'ai passé un véritable bon moment dans ce beau théâtre et j'ai adoré l'interprétation à laquelle je ne m'attendais pas du tout !
Ce Tartuffe / Théorême de Molière proposé par la metteure en scène Macha Makeïeff, décape. Elle signe également les costumes et les décors en saturant les couleurs.
La saturation sonore n’est pas épargnée pour autant avec les notes stridentes de Madame Pernelle, la mère d’Orgon. Ainsi, une ambiance pernicieuse, outrancière, s’installe au sein de la famille d’Orgon, micro-société s’adonnant aux plaisirs de la vie et à ses licences déréglées.
L’effet est troublant : Cléante, Damis, Valère , Dorine et Elmire se trouvent sournoisement réunis pour combattre Tartuffe, dont on connaît l’imposture et l’hypocrisie. Ces conjurés d’un nouveau genre, vont fomenter petit à petit un complot, certainement pas au nom de la morale, mais plutôt pour leur permettre de continuer à jouir sans entrave, de leurs passions charnelles ou … golfiques et de leurs "avoirs" ! On est loin des clichés des « honnêtes hommes », idéal du XVIIème ! Trois portraits de femmes se dégagent. Elmire, la femme d’Orgon, est une séductrice à tous crins et se révèle ici n’être que ce qu’elle est : une libertine. Dorine transgresse les lois sociales et patriarcales. Elle apparaît ici non plus comme une servante mais une amie de la famille, rusée et s’opposant à Orgon, le père.
Mariane, fille soumise à son père Orgon, contraste avec les autres personnages ; elle aplatit les vers de Molière jusqu’au malaise. Son jeu subtil avec les ciseaux est un moment terrifiant de même que la scène finale avec Orgon allongé sur un canapé et elle couchée par terre comme un lévrier fidèle.
Quant à Tartuffe et sa secte de faux dévots, il nous renvoie bien l’image qu’on attend de lui : prédateur fourbe, épris de domination et de possession.
Je recommande cette pièce qui, par sa mise en scène contemporaine, renouvelle ce classique de Molière avec un cynisme déroutant. En tournée à Rennes, Bayonne, Créteil, Amiens et Caen.
La saturation sonore n’est pas épargnée pour autant avec les notes stridentes de Madame Pernelle, la mère d’Orgon. Ainsi, une ambiance pernicieuse, outrancière, s’installe au sein de la famille d’Orgon, micro-société s’adonnant aux plaisirs de la vie et à ses licences déréglées.
L’effet est troublant : Cléante, Damis, Valère , Dorine et Elmire se trouvent sournoisement réunis pour combattre Tartuffe, dont on connaît l’imposture et l’hypocrisie. Ces conjurés d’un nouveau genre, vont fomenter petit à petit un complot, certainement pas au nom de la morale, mais plutôt pour leur permettre de continuer à jouir sans entrave, de leurs passions charnelles ou … golfiques et de leurs "avoirs" ! On est loin des clichés des « honnêtes hommes », idéal du XVIIème ! Trois portraits de femmes se dégagent. Elmire, la femme d’Orgon, est une séductrice à tous crins et se révèle ici n’être que ce qu’elle est : une libertine. Dorine transgresse les lois sociales et patriarcales. Elle apparaît ici non plus comme une servante mais une amie de la famille, rusée et s’opposant à Orgon, le père.
Mariane, fille soumise à son père Orgon, contraste avec les autres personnages ; elle aplatit les vers de Molière jusqu’au malaise. Son jeu subtil avec les ciseaux est un moment terrifiant de même que la scène finale avec Orgon allongé sur un canapé et elle couchée par terre comme un lévrier fidèle.
Quant à Tartuffe et sa secte de faux dévots, il nous renvoie bien l’image qu’on attend de lui : prédateur fourbe, épris de domination et de possession.
Je recommande cette pièce qui, par sa mise en scène contemporaine, renouvelle ce classique de Molière avec un cynisme déroutant. En tournée à Rennes, Bayonne, Créteil, Amiens et Caen.
Réjouissant, Attrayant, Harmonieux.
Sur la scène du mythique théâtre des Bouffes du nord, un magnifique et élégant salon bourgeois.
Macha Makéïeff déplace Tartuffe dans les années 50-60. Comme toujours chez la metteuse en scène l’esthétique est de rigueur, le décor est élégant et les costumes soyeux et colorés. Les jeux de lumière de Jean Bellorini magnifient, accentuent l’ambiance et ton des différents tableaux.
Macha Makéïeff fait le choix de nous présenter promptement Tartuffe, cela amplifie l’intrigue et la curiosité.
La musique surgit, en fond de scène la jeunesse danse et s’amuse mais l’ombre noire et maléfique de Tartufe les observe dans la pénombre du salon…
.
Pour Orgon maitre de ces lieux ainsi que pour sa mère Madame Pernelle, Tartuffe est un sain homme qu’il vénère.
Pour le restant de la famille c’est un bondieusard, imposteur et surtout un calamiteux profiteur.
Nous allons suivre avec plaisir et entrain cette famille divisée et exploité par cet individu emberlificoteur, séducteur qui est prêt à tout pour s’acquérir l’entière et dévouée confiance du maitre des lieux Orgon…….
Malheureusement les comédiens malgré leurs talents ne sont pas tous suffisamment initiés avec les alexandrins et parfois le texte est difficile à comprendre.
Mais c’est avec grand contentement que nous retrouvons Xavier Galais qui interprète avec grand talent Tartuffe flatteur et fourbe.
Irina Solano Dorine, merveilleuse suivante de Marianne qui nous amuse de par ses mimiques et sa gestuelle.
Jeanne-Marie Lévy Madame Pernelle, mère d’Orgon qui nous transperce et nous réjouit par ses envols de vocalises.
Vincent Winterhalter incarne avec justesse et grande émotion Orgon phagocyté par Tartufe.
Belle soirée Théâtrale
Sur la scène du mythique théâtre des Bouffes du nord, un magnifique et élégant salon bourgeois.
Macha Makéïeff déplace Tartuffe dans les années 50-60. Comme toujours chez la metteuse en scène l’esthétique est de rigueur, le décor est élégant et les costumes soyeux et colorés. Les jeux de lumière de Jean Bellorini magnifient, accentuent l’ambiance et ton des différents tableaux.
Macha Makéïeff fait le choix de nous présenter promptement Tartuffe, cela amplifie l’intrigue et la curiosité.
La musique surgit, en fond de scène la jeunesse danse et s’amuse mais l’ombre noire et maléfique de Tartufe les observe dans la pénombre du salon…
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Pour Orgon maitre de ces lieux ainsi que pour sa mère Madame Pernelle, Tartuffe est un sain homme qu’il vénère.
Pour le restant de la famille c’est un bondieusard, imposteur et surtout un calamiteux profiteur.
Nous allons suivre avec plaisir et entrain cette famille divisée et exploité par cet individu emberlificoteur, séducteur qui est prêt à tout pour s’acquérir l’entière et dévouée confiance du maitre des lieux Orgon…….
Malheureusement les comédiens malgré leurs talents ne sont pas tous suffisamment initiés avec les alexandrins et parfois le texte est difficile à comprendre.
Mais c’est avec grand contentement que nous retrouvons Xavier Galais qui interprète avec grand talent Tartuffe flatteur et fourbe.
Irina Solano Dorine, merveilleuse suivante de Marianne qui nous amuse de par ses mimiques et sa gestuelle.
Jeanne-Marie Lévy Madame Pernelle, mère d’Orgon qui nous transperce et nous réjouit par ses envols de vocalises.
Vincent Winterhalter incarne avec justesse et grande émotion Orgon phagocyté par Tartufe.
Belle soirée Théâtrale
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