- Classique
- Théâtre Les Déchargeurs
- Paris 1er
Poésie, oui

- Laurent Perreaux
- Théâtre Les Déchargeurs
- 3, rue des Déchargeurs
- 75001 Paris
- Chatelet (l.1, l.4, l.7, l.11, l.14)
Laurent Perreaux dit... Baudelaire, Rimbaud, Aragon, Cocteau
Laurent Perreaux récite une quarantaine de poèmes de Baudelaire, Rimbaud, Aragon, Cocteau. Très connus ou pas connus du tout. Comme vous ne les avez jamais écoutés.
L’albatros…Le bateau ivre…Les 7 vieillards…Le miroir…La rose du premier de l’an…Jeune fille endormie…L’ange Heurtebise…Rêve parisien…
Avec un zeste de commentaires, là où il faut, quand il faut, comme il faut…
La critique de Phane (rédac' AuBalcon) : 7/10. Un grand homme arrive sur scène, nous interpelle directement dans la salle, nous parle de la pluie et du beau temps, de la fête de la musique… Et de poésie.
Oui, il nous récite du Rimbaud, du Baudelaire, du Cocteau ainsi que des poèmes d’Aragon, tout en nous précisant « c’est du concret tout ça ». Et ce n’est pas peu dire : il rapproche le thème de la femme dans la poésie de Baudelaire à ses mésaventures entre sa mère qu’il n’aimait pas, sa maitresse qui n’aimait pas son chat et le jetait dehors, et même son beau-père qu’il détestait. Il raconte aussi les fugues répétitives de Rimbaud qui exécrait son village natal, Charleville, et qui multipliait les évadés et les voyages dans sa poésie, notamment dans Le bateau ivre. Vous voyez bien, tout cela, c’est du concret, la poésie nous parle de choses que l’on connait !
Avec son timbre particulier, il rend la poésie musique car en effet, on oublie souvent que la poésie est « une hésitation entre le son et le sens ». Il fait vibrer (littéralement) ces vers dans sa gorge et nous les envoie doucement au travers de la salle, tout en coupant ses salves poétiques, d’explications plus ou moins fumeuses mais toujours dites avec humour et douceur.
Laurent Perreaux nous dit ici son amour de la poésie, des poètes, et de la vie. Et il nous fait même un teaser pour son prochain spectacle, autour de la poésie du XVIème siècle jusqu’au XXIème siècle, en nous récitant le poème d’un auteur contemporain, et nous donnant très envie de le revoir l’année prochaine.