- Comédie Musicale / Musique
- Théâtre Les Déchargeurs
- Paris 1er
Piano Paradiso, Alain Bernard
6,8/10
50%
Musique
7,7
Talent des artistes
7,5
Emotions
5,5
Intérêt intellectuel
5,4
Mise en scène et décor
5,2
- Théâtre Les Déchargeurs
- 3, rue des Déchargeurs
- 75001 Paris
- Chatelet (l.1, l.4, l.7, l.11, l.14)
Itinéraire
Billets de 14,00 à 28,00 €
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Après Piano Rigoletto, Alain Bernard revient !
Des premiers cours de piano aux musiques de films, le parcours plein d’humour d’un compositeur espiègle et farfelu.
Une balade loufoque et ludique dans les coulisses de la musique où toute ressemblance avec Alain Bernard est carrément faite exprès…
Toutes les critiques
... Un spectacle musical un peu fou avec plein de morceaux d’humour dedans. Un artiste dont la sympathie passe la rampe. Un moment agréable et bon enfant.
Une impertinence musicale qu'Alain Bernard cultive depuis son plus jeune âge. Lors des cours de piano, il refusait obstinément d'apprendre le solfège et les morceaux très classiques sans apporter sa touche personnelle. Il aimait rejouer les morceaux qu'il entendait à la radio d'Elton John, Billy Joel, Paul McCartney, Michel Sardou, Michel Delpech, Michel Berger, Michel Fugain... Sans oublier les airs qu'il entendait à la télévision avec "Les mystères de l'Ouest", "Les chiffres et les lettres"... Son adoration pour la musique de film a débuté avec les créations d'Ennio Morricone comme "Le Clan des Siciliens", "Il était une fois dans l'ouest", "Il était une fois d'Amérique".... Il embarque le spectateur au coeur des notes afin de les faire deviner jusqu'à ces grands airs de cinéma. Tout le monde participe et semble ravie de cette interaction. Ces BOF (Bande Originale de Film) que beaucoup connaissent sans avoir vu les films comme l'entrainant de "Furyo" composé par Ryūichi Sakamoto.
L'humoriste joue sur ces instruments mais il n'a pas oublié de construire une histoire. Il mélange des moments d'auto-fiction, de partage de connaissances musicales, de découverte ou redécouverte de morceaux, des histoires absurdes avec une bonne dose d'humour. Faire des calembours? Il n'hésite pas un instant : "les cors vous jouez comme des pieds", "Ricard Wagner", "les cordes il y avait de quoi se pendre", "Un film sans musique, c'est Hollywood sans vedettes, c'est Cannes sans starlettes, c'est le Mans... sans rillettes !" et le public rigole. Une ambiance chaleureuse communicative se partage et on se laisse aller aussi bien à l'écoute de ces musiques si mémorable et de ses blagues légères.
L'humoriste joue sur ces instruments mais il n'a pas oublié de construire une histoire. Il mélange des moments d'auto-fiction, de partage de connaissances musicales, de découverte ou redécouverte de morceaux, des histoires absurdes avec une bonne dose d'humour. Faire des calembours? Il n'hésite pas un instant : "les cors vous jouez comme des pieds", "Ricard Wagner", "les cordes il y avait de quoi se pendre", "Un film sans musique, c'est Hollywood sans vedettes, c'est Cannes sans starlettes, c'est le Mans... sans rillettes !" et le public rigole. Une ambiance chaleureuse communicative se partage et on se laisse aller aussi bien à l'écoute de ces musiques si mémorable et de ses blagues légères.
Qui va piano va... aux Déchargeurs voir Alain Bernard mis en scène par Gil Galliot !
(Oui, je sais, la rime tarde à venir...)
Les deux compères nous proposent un jubilatoire moment de théâtre musical, ayant finalement deux personnages principaux : l'instrument aux quatre-vingt-huit notes (cinquante-deux blanches, trente-six noires, apprendrons-nous), et le cinéma.
Le spectacle débute par une séquence on ne peut plus "plombante" : nous entendons la musique du film « Le mépris », que l'on doit à Georges Delerue.
Alain Bernard n'est pas dupe, qui balance frontalement à l'auditoire « Ca calme, hein !? »
Avec un conseil qui relève de la plus appuyée des prétéritions : « Ne commencez jamais un spectacle par ça ! ».
L'homme est un pianiste. Un excellent pianiste !
Un musicien accompli, à la technique irréprochable et qui est capable d'aborder une foultitude de styles différents, avec la même aisance et la même virtuosité. (Non, ce n'est pas donné à tout le monde, y compris aux plus grands « techniciens » de l'instrument...)
Le spectacle va prendre la forme d'une « causerie-concert-conférence », avec plusieurs séquences et autres sketches irrésistibles.
Avec un thème présent dès le début du show : ce sera une déclaration d'amour à la musique de cinéma, un hommage aux grands compositeurs du 7ème art, un hymne à toutes ces inoubliables mélodies, ces bandes originales de films qui peuplent notre imaginaire.
Cette succession de séquences très drôles commence avec une présentation de l'instrument. Comme en philo, on clarifie les concepts.
Alain Bernard prendra pour ce faire une métaphore automobile.
Le cadre (si j'ose écrire...) est planté. Immédiatement, la technique instrumentale saute aux oreilles, avec ces petits extraits jazzy représentant un voyage en voiture.
Suivra un moment « Chopin » drôlissime... Le pianiste adapte le grand Frédéric et son prélude N°28 en Mi mineur (un dièse à la clef, me semble-t-il, gamme relative de Sol majeur...) à toutes les sauces. C'est très réussi.
Nous allons être très vite mis à contribution. Le musicien-comédien va nous livrer quelques quizz et nous devrons retrouver les compositeurs et/ou pianistes prénommés Michel... (Et il y en a un paquet).
Même chose pour des films célèbres que nous devrons identifier grâce à leur B.O.
Nous ferons par la suite connaissance avec Mademoiselle Ducoulombier, la prof de piano du petit Alain, qui avait la main sacrément leste. Les gifles partaient souvent !
Mais au fait ! Avez-vous jamais entendu parler de la dynastie des Pélissier, ces compositeurs vraiment trop méconnus, et dont le dernier rejeton ira s'établir dans la Sarthe, du côté du Mans ?
La séquence est hilarante ! Et je n'en dirai pas plus !
Alors, oui, tout au long de ces soixante-quinze minutes, nous rions énormément. Mais pas que !
Ces musiques de films, sous les doigts du maestro, nous rappellent tous bien des souvenirs.
Le piano d'Alain Bernard, avec de riches harmonies et de très beaux arrangements, m'a procuré beaucoup d'émotions.
On se rend compte en les écoutant que ces mélodies appartiennent vraiment au patrimoine culturel de l'humanité, au même titre que les images qu'elles accompagnent.
Gil Galliot a su faire alterner ces moments de franche rigolade (Le chef d'orchestre allemand à l'accent on ne peut plus bavarois, par exemple, la scène du piano-bar, également...) et ces évocations tendres et émouvantes.
C'est un savant dosage d'humour et de tendresse qui nous est donné à voir et à écouter, un très beau moment musical et humoristique.
C'est d'ailleurs un regret pour moi de n'avoir pas pu assister bien avant à la représentation de ce Piano Paradisio...
Dépêchez-vous : le spectacle ne se joue plus que durant les deux prochains lundis...
(Oui, je sais, la rime tarde à venir...)
Les deux compères nous proposent un jubilatoire moment de théâtre musical, ayant finalement deux personnages principaux : l'instrument aux quatre-vingt-huit notes (cinquante-deux blanches, trente-six noires, apprendrons-nous), et le cinéma.
Le spectacle débute par une séquence on ne peut plus "plombante" : nous entendons la musique du film « Le mépris », que l'on doit à Georges Delerue.
Alain Bernard n'est pas dupe, qui balance frontalement à l'auditoire « Ca calme, hein !? »
Avec un conseil qui relève de la plus appuyée des prétéritions : « Ne commencez jamais un spectacle par ça ! ».
L'homme est un pianiste. Un excellent pianiste !
Un musicien accompli, à la technique irréprochable et qui est capable d'aborder une foultitude de styles différents, avec la même aisance et la même virtuosité. (Non, ce n'est pas donné à tout le monde, y compris aux plus grands « techniciens » de l'instrument...)
Le spectacle va prendre la forme d'une « causerie-concert-conférence », avec plusieurs séquences et autres sketches irrésistibles.
Avec un thème présent dès le début du show : ce sera une déclaration d'amour à la musique de cinéma, un hommage aux grands compositeurs du 7ème art, un hymne à toutes ces inoubliables mélodies, ces bandes originales de films qui peuplent notre imaginaire.
Cette succession de séquences très drôles commence avec une présentation de l'instrument. Comme en philo, on clarifie les concepts.
Alain Bernard prendra pour ce faire une métaphore automobile.
Le cadre (si j'ose écrire...) est planté. Immédiatement, la technique instrumentale saute aux oreilles, avec ces petits extraits jazzy représentant un voyage en voiture.
Suivra un moment « Chopin » drôlissime... Le pianiste adapte le grand Frédéric et son prélude N°28 en Mi mineur (un dièse à la clef, me semble-t-il, gamme relative de Sol majeur...) à toutes les sauces. C'est très réussi.
Nous allons être très vite mis à contribution. Le musicien-comédien va nous livrer quelques quizz et nous devrons retrouver les compositeurs et/ou pianistes prénommés Michel... (Et il y en a un paquet).
Même chose pour des films célèbres que nous devrons identifier grâce à leur B.O.
Nous ferons par la suite connaissance avec Mademoiselle Ducoulombier, la prof de piano du petit Alain, qui avait la main sacrément leste. Les gifles partaient souvent !
Mais au fait ! Avez-vous jamais entendu parler de la dynastie des Pélissier, ces compositeurs vraiment trop méconnus, et dont le dernier rejeton ira s'établir dans la Sarthe, du côté du Mans ?
La séquence est hilarante ! Et je n'en dirai pas plus !
Alors, oui, tout au long de ces soixante-quinze minutes, nous rions énormément. Mais pas que !
Ces musiques de films, sous les doigts du maestro, nous rappellent tous bien des souvenirs.
Le piano d'Alain Bernard, avec de riches harmonies et de très beaux arrangements, m'a procuré beaucoup d'émotions.
On se rend compte en les écoutant que ces mélodies appartiennent vraiment au patrimoine culturel de l'humanité, au même titre que les images qu'elles accompagnent.
Gil Galliot a su faire alterner ces moments de franche rigolade (Le chef d'orchestre allemand à l'accent on ne peut plus bavarois, par exemple, la scène du piano-bar, également...) et ces évocations tendres et émouvantes.
C'est un savant dosage d'humour et de tendresse qui nous est donné à voir et à écouter, un très beau moment musical et humoristique.
C'est d'ailleurs un regret pour moi de n'avoir pas pu assister bien avant à la représentation de ce Piano Paradisio...
Dépêchez-vous : le spectacle ne se joue plus que durant les deux prochains lundis...
Fan d'Alain Bernard depuis des années et ayant vu son précédent spectacle 3 fois, c'est avec confiance que j'allais voir Piano Paradiso qui annonçait qu'on en apprendrait sur les musiques de films... J'en ai été pour mes frais ! Quelle déception de voir la facilité dans laquelle ce génial pianiste est tombé...
Navigant entre des blagues très potaches et des jeux de mots plus qu'attendus, on ne peut pas dire que coté texte, l'artiste se soit foulé. Heureusement qu'il joue toujours aussi bien du piano mais là aussi la frustation m'a rattrapée car il ne joue que de très courts extraits avec virtuosité certeset en plus il enchaine les mini morceaux très rapidement.
Dernier point la salle des Déchargeurs est plutot petite mais accueillante, quel est alors l'intérêt de parler dans un micro ?
Navigant entre des blagues très potaches et des jeux de mots plus qu'attendus, on ne peut pas dire que coté texte, l'artiste se soit foulé. Heureusement qu'il joue toujours aussi bien du piano mais là aussi la frustation m'a rattrapée car il ne joue que de très courts extraits avec virtuosité certeset en plus il enchaine les mini morceaux très rapidement.
Dernier point la salle des Déchargeurs est plutot petite mais accueillante, quel est alors l'intérêt de parler dans un micro ?
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