Piano furioso (Opus 2)
Après son succès en tournée et au Festival d’Avignon, Piano Furioso Opus 2, le spectacle de Gilles Ramademis en scène par Jérémy Ferrari s’installe à Paris, à l’Apollo Théâtre à partir du mois d’octobre !
Gilles Ramade, de son accent italien ravageur, nous relit des Lettres ou Elise s’appelle Thérèse, joue un concerto imprimé sur sa housse de couette et du Ray Charles les yeux bandés…
Dans Piano Furioso, il nous raconte les chemins pianistiques pavés de cauchemardesques cours de solfèges, d'interminables gammes et nous dévoile sa méthode "j'ose". Il en a pris pour perpète avec ses nuits de piano bar, sa passion pour l'Opéra, son penchant pour le rock et sa folie communicative.
Insatiable baroudeur, ce touche - à - tout a fait de la dispersion un art. Il déchiffre, improvise, chante et construit sou vos oreilles ébahies son dernier Opus, un moment musical et théâtral à son image : insolent, passionné, inclassable mais conseillé aux âmes sensibles.
Gilles Ramade nous entraîne dans une mise en scène désopilante à partir des 6 notes du jingle publicitaire de Findus. Il écorne ici l'enseignement du piano et, là, le public "strict" des concerts de musique classique. Les grands sont au rendez - vous : Bach, Beethoven, Mozart mais aussi Pachelbel, Ray Charles et Michel Legrand, et bien d'autres.
Un moment musical rafraîchissant.
Sur le plateau, cinq grands spots qui s'allument selon les besoins accompagnés de lumières bleu et rouge. Gilles Ramade occupe tout l'espace et va même déplacer son piano en le tournant. Il va jouer sur le dos et même de face au piano où l'on ne peut que voir ses mains. Le public vient pour entendre de la musique et il ne va pas être déçu car on va écouter des morceaux cultes. Toutefois le jazz et la musique populaire ne seront pas oubliés. Une richesse artistique très bien valorisée qui séduira aussi bien celui qui aime la musique que l'humour. On pourrait reconnaître le ton acerbe de Jérémy Ferrari qui sait tant plaire. Et lorsqu'on quitte la salle, l'artiste serre la main au public. Les personnes le remercient sincèrement et le félicitent avec un grand sourire de satisfaction. Sa passion et son plaisir s'affichent à chaque instant. Un artiste né pour la scène qui ne s'épanouit qu'aux rires qu'il entend dans la salle.
Vous l'aurez compris, la musique peut-être un prétexte à rire et à sourire. Gilles Ramade a le talent de mélanger les deux avec bonne humeur et ingéniosité.
Cela rappellera des souvenirs à tous ceux qui ont fait le conservatoire de musique (si seulement on avait eu des professeurs comme lui !!) tout en divertissant ceux qui n'y ont pas été. Gilles Ramade est un très bon pianiste qui fait semblant de le cacher comme tous les doués.
C'est rythmé, drôle voire acerbe. J'ai cru reconnaitre la patte de Jeremy Ferrari à certains moments ou en tout cas ça s'en rapproche. De 12 à 71 ans on a tous adoré ! Allez-y tranquilles.
Gilles Ramade nous fait découvrir dans un large registre (classique, variété française, rock, jazz...) l’étendue de son talent.
A la fois drôle et instructif, ce spectacle nous donne l’impression d’une facilité, que nous devons bien à ce virtuose du piano.
On va de surprise en surprise avec bonheur. On voit d'abord arriver un personnage très "concert classique" en habit et queue de pie. On apprécie d'emblée son talent d'interprète et surtout sa virtuosité. Et très vite, il nous embarque dans un humour ébouriffé. De l'humour avec des mots (quelle différence entre un musicologue et un gynécologue ?), des calembours (autour de Bach, qui se prononce Barrr). Mais aussi de l'humour avec de la musique, dans la musique (de l'inévitable "pom pom pom pom" à un numéro de contorsionniste sur le clavier). Du coup, on ne sait plus très bien ou on en est. Mais on est heureux.
De la musique, de la bonne musique, et aussi du rire toutes les minutes. Inutile d'entrer dans les détails.
Ça ne se décrit pas : il faut y aller.
