- Comédie Contemporaine
- Théâtre de la Huchette
- Paris 5ème
Ostinato

- Théâtre de la Huchette
- 23, rue de la Huchette
- 75005 Paris
- St-Michel (l.4, RER B et C)
Ostinato, comme les battements du cœur, est cette musique qui se répète sans jamais être tout à fait la même. Après des années d’absence et de silence, un homme renoue avec son père, ancien musicien de jazz, dans sa maison de bord de mer. Des retrouvailles qui ne tarderont pas à prendre l’allure d’un thriller à flanc de falaise, au cours duquel secrets et mensonges du passé finiront par laisser éclater la vérité…
L'AVIS DE LA REDACTION : 7,5/10
Est-il bon de s’obstiner pour obtenir la vérité ? Ou pour la cacher ? Ou pour l’ignorer ?
14 ans que le père n’a pas vu son fils. 14 ans de silence ? Non. Plutôt d’ostinato, un mouvement rythmique de jazz lancinant qui se répète inlassablement, une passion qui se partage, qui se transmet, variation après variation. Des échanges par procuration, par l’intermédiaire de journaux, de lettres, de coups de téléphone, mais pas de vraies paroles pour exprimer la vérité. Seulement des piques, des mesquineries, des colères pour les choix de l’un ou de l’autre.
Le très beau décor de la vieille maison pleine de souvenirs à flanc de falaise nous amène au cœur de la retraite du père, au bord de la mer. La musique jazz enveloppe le tout d’une atmosphère particulière, berçant autant que le flot des vagues en contrebas.
Le jeu des acteurs est saisissant dans ce huis clos tendu.
Claude Aufare interprète avec une très grande justesse ce père bougon mais tellement attachant avec ses petites manies.
Ses partenaires ne sont pas en reste, donnant du corps et du répondant à leurs personnages respectifs
À travers des dialogues fins, ils nous révèlent petit à petit ce qui lie et à la fois sépare les trois protagonistes prisonniers d’un secret qu’ils connaissent tous mais qu’aucun ne s’avoue.
La mise en scène épouse le texte pour nous amener au plus près des confrontations inévitables entre le père, le fils et Mado. Des allers-retours qui frisent à l’obstination.
Un drame presque tchékovien avec un petit goût d’inachevé.
Thomas Bénatar
14 ans que le père n’a pas vu son fils. 14 ans de silence ? Non. Plutôt d’ostinato, un mouvement rythmique de jazz lancinant qui se répète inlassablement, une passion qui se partage, qui se transmet, variation après variation. Des échanges par procuration, par l’intermédiaire de journaux, de lettres, de coups de téléphone, mais pas de vraies paroles pour exprimer la vérité. Seulement des piques, des mesquineries, des colères pour les choix de l’un ou de l’autre.
Le très beau décor de la vieille maison pleine de souvenirs à flanc de falaise nous amène au cœur de la retraite du père, au bord de la mer. La musique jazz enveloppe le tout d’une atmosphère particulière, berçant autant que le flot des vagues en contrebas.
Le jeu des acteurs est saisissant dans ce huis clos tendu.
Claude Aufare interprète avec une très grande justesse ce père bougon mais tellement attachant avec ses petites manies.
Ses partenaires ne sont pas en reste, donnant du corps et du répondant à leurs personnages respectifs
À travers des dialogues fins, ils nous révèlent petit à petit ce qui lie et à la fois sépare les trois protagonistes prisonniers d’un secret qu’ils connaissent tous mais qu’aucun ne s’avoue.
La mise en scène épouse le texte pour nous amener au plus près des confrontations inévitables entre le père, le fils et Mado. Des allers-retours qui frisent à l’obstination.
Un drame presque tchékovien avec un petit goût d’inachevé.