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Mon âge d'or
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Je veux être une saltimbanque !
Ce cri du coeur de l’enfant que j’étais, je l’entends encore aujourd’hui résonner aussi intensément. C’est l’écho de mon enfance à Paris, mon adolescence, ma vie, jalonnées de toutes les chansons qui m’ont touchée en plein coeur.
Et choisie. Comme des amies. Des chansons qui sont les bornes, les panneaux indicateurs sur les chemins de l’existence. Mais la vie elle est quand même plus difficile que dans les chansons ! … Un panneau me guidait, même en plein brouillard, celui où était écrit en gros caractères le mot : THEÂTRE.
1 critique
Le plateau de bois était vide,
Devant nous arrivait Natalie,
Elle avait un joli nom, l’actrice,
Natalie.
Elle, Natalie Akoun, ce qu’elle voulait plus que tout étant petite, c’était devenir une saltimbanque, c’était monter sur une scène, c’était se retrouver devant un public.
Devenir comédienne. Jouer !
Dans ce spectacle, elle va nous dire ce cri du cœur, ce désir irrépressible, cette vocation très précoce.
Elle va nous parler de son enfance, de son adolescence.
Elle va nous raconter sa famille juive pied-noire, ses études, ses amours, mais pas n’importe comment.
D’une façon très particulière, bien à elle.
Mon âge d’or est une « comédie théâtrale et musicale ».
La comédienne a certes écrit un texte, qui nous parlera de souvenirs on ne peut plus vécus.
Elle nous dépeint son histoire passée de façon intense, drôle, émouvante, non pas pour tomber dans une nostalgie de mauvais aloi, mais au contraire pour nous faire comprendre le chemin qu’elle a parcouru pour arriver jusqu’à la réussite de ses ambitions de jeunesse.
Mais ce n’est pas tout.
De plus, elle a eu l’excellente idée de baliser tout ce chemin de vie, de la prime enfance jusqu’à cette représentation, de chansons qui ont marqué son parcours personnel.
Parce que Natalie Akoun est une « song addict », tombée dans la marmite de potion musicale par le biais des émissions de télé telles que Numéro 1, tous les samedis soirs.
Et puis parce que devant sa fenêtre, s’étalait une gigantesque affiche de Michel Fugain et son Big Bazar.
M. Fugain et ses bigbazariens sauront-ils d’ailleurs un jour l’importance de leur affiche dans la vocation de Melle Akoun ?
Elle va donc interpréter une petite vingtaine de titres qui ont marqué les moments importants de sa vie.
Comme autant de petites madeleines de Proust.
Au fond, ces chansons, ce seront autant de petites histoires condensées en trois minutes, qui vont parfaitement mettre en abime leur texte avec un vécu personnel.
L’idée est excellente, comme nous l’allons vite comprendre.
Nous seront donc remis en mémoire des titres émanant de grands artistes populaires, tels que Le Forestier, Barbara, Les frères Jacques, Serge Reggiani, Gréco, Jeanne Moreau, Julien Clerc, Guy Béart, j’en passe et non des moindres.
Bon. Il me faut mentionner le fait que Natalie Akoun suit des cours de chant depuis un an seulement, pour reprendre ce point indiqué dans le dossier de presse.
Ce n’est pas lui faire injure de constater que la justesse n’est pas toujours irréprochable ou que le souffle est parfois un peu absent.
Mais peu importe ! On s’en moque éperdument !
Ici, ce qui compte, c’est le fait de manifester cette envie de chanter, et de nous faire comprendre que tout le monde pourrait se livrer à l’exercice.
D’ailleurs, une question se pose immanquablement à chaque spectateur un moment ou à un autre du spectacle :
Quelles seraient les chansons que moi je retiendrais si je devais me raconter ?
(Si vous avez bien lu les quatre premières lignes de mon papier, vous connaissez une partie de ma propre réponse à ma question.)
Mise en scène de manière très fluide par Olivier Cruveiller, Natalie Akoun n’est pas seule sur le plateau.
A ses côtés, deux grands musiciens.
Vincent Leterm et Laurent Valero ne l’accompagnent pas seulement, bien au contraire. Ils ont un rôle beaucoup plus important.
Ce seront deux personnages du spectacle à part entière.
Faut-il encore présenter Vincent Leterme ?
Bien sûr que non. Pianiste émérite, compositeur notamment pour la Comédie Française, j’en passe et des meilleurs, il ne quittera pas le clavier de son demi-queue.
Pour autant, il va être ce personnage à la fois drôle et lunaire, qui va pimenter le spectacle par des interventions drôlissimes.
Je vous assure que voir Leterme en veste à franges, ou encore le voir faire le poisson rouge, tout ceci constitue de vrais grands moments !
Ses arrangements, toujours aussi somptueux, ravissent les oreilles des spectateurs. D’autant qu’un deuxième compère musicien joue avec lui.
Le poly-instrumentiste Laurent Valero va nous enchanter, avec ses parties musicales au violon ou aux différentes flûtes à bec.
Le dialogue avec le pianiste et la chanteuse est particulièrement réussi, générant beaucoup d’émotion.
L’interprétation commune en version assez jazzy de la chanson « Il n’y a plus d’après, à Saint-Germain-des-Prés » composée par Guy Béart pour Juliette Gréco constitue à mon sens l’un des moments les plus réussis du spectacle.
Et puis nous comprendrons.
Pourquoi ce titre, Mon âge d’or. Les vraies raisons de ces quatre mots.
Ou quand Natalie Akoun invite virtuellement Ariane Mnouchkine, Philippe Caubère et Léo Ferré à la rejoindre.
Vous aussi, allez vous replonger dans ces beaux souvenirs musicaux, tout en découvrant ceux d’une comédienne qui se raconte.
Mon âge d’or est un spectacle fort délicat qui procure beaucoup de plaisir, beaucoup d’émotions diverses, et qui permet de nous rappeler l’importance majeure qu’ont pour nous ces petits morceaux de vie et de musique qu’on appelle les chansons.
Devant nous arrivait Natalie,
Elle avait un joli nom, l’actrice,
Natalie.
Elle, Natalie Akoun, ce qu’elle voulait plus que tout étant petite, c’était devenir une saltimbanque, c’était monter sur une scène, c’était se retrouver devant un public.
Devenir comédienne. Jouer !
Dans ce spectacle, elle va nous dire ce cri du cœur, ce désir irrépressible, cette vocation très précoce.
Elle va nous parler de son enfance, de son adolescence.
Elle va nous raconter sa famille juive pied-noire, ses études, ses amours, mais pas n’importe comment.
D’une façon très particulière, bien à elle.
Mon âge d’or est une « comédie théâtrale et musicale ».
La comédienne a certes écrit un texte, qui nous parlera de souvenirs on ne peut plus vécus.
Elle nous dépeint son histoire passée de façon intense, drôle, émouvante, non pas pour tomber dans une nostalgie de mauvais aloi, mais au contraire pour nous faire comprendre le chemin qu’elle a parcouru pour arriver jusqu’à la réussite de ses ambitions de jeunesse.
Mais ce n’est pas tout.
De plus, elle a eu l’excellente idée de baliser tout ce chemin de vie, de la prime enfance jusqu’à cette représentation, de chansons qui ont marqué son parcours personnel.
Parce que Natalie Akoun est une « song addict », tombée dans la marmite de potion musicale par le biais des émissions de télé telles que Numéro 1, tous les samedis soirs.
Et puis parce que devant sa fenêtre, s’étalait une gigantesque affiche de Michel Fugain et son Big Bazar.
M. Fugain et ses bigbazariens sauront-ils d’ailleurs un jour l’importance de leur affiche dans la vocation de Melle Akoun ?
Elle va donc interpréter une petite vingtaine de titres qui ont marqué les moments importants de sa vie.
Comme autant de petites madeleines de Proust.
Au fond, ces chansons, ce seront autant de petites histoires condensées en trois minutes, qui vont parfaitement mettre en abime leur texte avec un vécu personnel.
L’idée est excellente, comme nous l’allons vite comprendre.
Nous seront donc remis en mémoire des titres émanant de grands artistes populaires, tels que Le Forestier, Barbara, Les frères Jacques, Serge Reggiani, Gréco, Jeanne Moreau, Julien Clerc, Guy Béart, j’en passe et non des moindres.
Bon. Il me faut mentionner le fait que Natalie Akoun suit des cours de chant depuis un an seulement, pour reprendre ce point indiqué dans le dossier de presse.
Ce n’est pas lui faire injure de constater que la justesse n’est pas toujours irréprochable ou que le souffle est parfois un peu absent.
Mais peu importe ! On s’en moque éperdument !
Ici, ce qui compte, c’est le fait de manifester cette envie de chanter, et de nous faire comprendre que tout le monde pourrait se livrer à l’exercice.
D’ailleurs, une question se pose immanquablement à chaque spectateur un moment ou à un autre du spectacle :
Quelles seraient les chansons que moi je retiendrais si je devais me raconter ?
(Si vous avez bien lu les quatre premières lignes de mon papier, vous connaissez une partie de ma propre réponse à ma question.)
Mise en scène de manière très fluide par Olivier Cruveiller, Natalie Akoun n’est pas seule sur le plateau.
A ses côtés, deux grands musiciens.
Vincent Leterm et Laurent Valero ne l’accompagnent pas seulement, bien au contraire. Ils ont un rôle beaucoup plus important.
Ce seront deux personnages du spectacle à part entière.
Faut-il encore présenter Vincent Leterme ?
Bien sûr que non. Pianiste émérite, compositeur notamment pour la Comédie Française, j’en passe et des meilleurs, il ne quittera pas le clavier de son demi-queue.
Pour autant, il va être ce personnage à la fois drôle et lunaire, qui va pimenter le spectacle par des interventions drôlissimes.
Je vous assure que voir Leterme en veste à franges, ou encore le voir faire le poisson rouge, tout ceci constitue de vrais grands moments !
Ses arrangements, toujours aussi somptueux, ravissent les oreilles des spectateurs. D’autant qu’un deuxième compère musicien joue avec lui.
Le poly-instrumentiste Laurent Valero va nous enchanter, avec ses parties musicales au violon ou aux différentes flûtes à bec.
Le dialogue avec le pianiste et la chanteuse est particulièrement réussi, générant beaucoup d’émotion.
L’interprétation commune en version assez jazzy de la chanson « Il n’y a plus d’après, à Saint-Germain-des-Prés » composée par Guy Béart pour Juliette Gréco constitue à mon sens l’un des moments les plus réussis du spectacle.
Et puis nous comprendrons.
Pourquoi ce titre, Mon âge d’or. Les vraies raisons de ces quatre mots.
Ou quand Natalie Akoun invite virtuellement Ariane Mnouchkine, Philippe Caubère et Léo Ferré à la rejoindre.
Vous aussi, allez vous replonger dans ces beaux souvenirs musicaux, tout en découvrant ceux d’une comédienne qui se raconte.
Mon âge d’or est un spectacle fort délicat qui procure beaucoup de plaisir, beaucoup d’émotions diverses, et qui permet de nous rappeler l’importance majeure qu’ont pour nous ces petits morceaux de vie et de musique qu’on appelle les chansons.
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