L'incroyable épopée de François 1er

L'incroyable épopée de François 1er
  • Théâtre Notre Dame
  • 13, rue Collège d'Annecy
  • 84000 Avignon
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AVIGNON 2025

On lui doit le français, Chambord, la Joconde… François 1er a marqué l’Histoire. Découvrez sa fabuleuse destinée, dans une comédie incroyable, vraie… et drôle !

François 1er a marqué l’Histoire de France. Il nous a légué des trésors inestimables : la langue française, la Joconde, le Château de Chambord, l'art de vivre…

Pour raconter un personnage aussi coloré, truculent et moderne, il fallait une comédie historique audacieuse et burlesque.

 

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L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10

« Mieux est de rire que de larmes écrire pour ce que rire est le propre de l’homme ».

Cette maxime de Rabelais est on ne peut mieux appliquée par la comédie historique de Rémi Mazuel et Alain Péron.

A l’instar de l’écrivain humaniste, protégé de Marguerite de Navarre, sœur de François 1er et femme de lettres, les auteurs nous amusent beaucoup… et nous instruisent. Car tous les faits rapportés sont exacts, ce qui fait de cette pièce virevoltante, à l’esthétique proche de la BD, une comédie à voir en famille. Le dessin est partout : il figure le décor, il complète les costumes, en partie blancs, en partie composé d’éléments colorés.

Les comédiens s’en donnent à cœur joie. Rémi Mazuel se charge de la partition subtile de François 1er et trois comédiens prennent en charge tous les autres personnages, changeant de jupe ou de chasuble en un clin d’œil. Fanette Jounieaux-Maerten est Marguerite, la sœur aimante et éclairée, les amantes Marie Tudor et la duchesse d’Etampes mais aussi un Léonard de Vinci fantasque.
L’escalier à double révolution de Chambord donne lieu à la fin de la pièce à une démonstration visuelle burlesque de la facétieuse trouvaille de Léonard. Anaïs Alric (qui signe aussi les costumes) est Louise de Valois, la mère de François et son Pygmalion mais aussi un Jacques Cartier bondissant et un Henri VIII qui semble tout droit sorti de Rabelais, obsédé par tout ce qui touche « au bas corporel » : nourriture, sexe et langage cru. Corentin Calmé est l’abbé-précepteur ironique et drôle (mais manipulateur il s’agit d’exhorter François à éliminer les protestants) et il est irrésistible en Charles Quint, tantôt triomphant tantôt dépressif, meilleur ennemi de François.

Le public est mis à contribution, sommé par l’abbé de chanter une sorte d’acclamation au roi…
 
 Et c’est bien le seul risque que vous prenez : ressortir avec dans la tête la petite chanson de l’abbé…
 
Nathalie Tregouet

 

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9 févr. 2024
8,5/10
10
« Mieux est de rire que de larmes écrire pour ce que rire est le propre de l’homme ».

Cette maxime de Rabelais est on ne peut mieux appliquée par la comédie historique de Rémi Mazuel et Alain Péron.

A l’instar de l’écrivain humaniste, protégé de Marguerite de Navarre, sœur de François 1er et femme de lettres, les auteurs nous amusent beaucoup… et nous instruisent. Car tous les faits rapportés sont exacts, ce qui fait de cette pièce virevoltante, à l’esthétique proche de la BD, une comédie à voir en famille. Le dessin est partout : il figure le décor, il complète les costumes, en partie blancs, en partie composé d’éléments colorés.

Les comédiens s’en donnent à cœur joie. Rémi Mazuel se charge de la partition subtile de François 1er et trois comédiens prennent en charge tous les autres personnages, changeant de jupe ou de chasuble en un clin d’œil. Fanette Jounieaux- Maerten (qui signe aussi les costumes) est Marguerite, la sœur aimante et éclairée, les amantes Marie Tudor et la duchesse d’Etampes mais aussi un Léonard de Vinci fantasque.
L’escalier à double révolution de Chambord donne lieu à la fin de la pièce à une démonstration visuelle burlesque de la facétieuse trouvaille de Léonard. Anaïs Alric est Louise de Valois, la mère de François et son Pygmalion mais aussi un Jacques Cartier bondissant et un Henri VIII qui semble tout droit sorti de Rabelais, obsédé par tout ce qui touche « au bas corporel » : nourriture, sexe et langage cru. Corentin Calmé est l’abbé-précepteur ironique et drôle (mais manipulateur il s’agit d’exhorter François à éliminer les protestants) et il est irrésistible en Charles Quint, tantôt triomphant tantôt dépressif, meilleur ennemi de François.

Le public est mis à contribution, sommé par l’abbé de chanter une sorte d’acclamation au roi… Et c’est bien le seul risque que vous prenez : ressortir avec dans la tête la petite chanson de l’abbé…
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor